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La Bretonne de Fonderie en lutte - "un concentré de résistance"

Publie le mercredi 24 juin 2009 par Open-Publishing
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SBFM. Le camarade Besancenot en renfort

Devant l’UDEM, les grévistes avaient reçu, cette fois, le soutien d’Olivier Besancenot qui, pour l’occasion, avait enfilé l’une de leurs vestes de travail.

Les salariés de la SBFM ont continué leurs actions, hier, toute la journée. Le pont Saint-Christophe le matin, à nouveau le siège des patrons du Morbihan à Caudan, l’après-midi. Avec un renfort de marque : Olivier Besancenot chef de file du NPA.

Les passagers de l’avion en provenance de Paris à 14h15 ne s’attendaient certainement pas à un tel accueil. Plus de 400 salariés de la SBFM étaient venus accueillir, à l’aéroport de Lann-Bihoué, Olivier Besancenot, le chef de file du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA). Un invité de marque pour une journée d’action qui finit par devenir ordinaire pour les salariés de la Société Bretonne de Fonderie et Mécanique. Ils occupent l’usine de Caudan depuis plus d’une semaine. « Plutôt que de claquer 10.000 € par minutes à Versailles, Sarkozy ferait mieux de s’occuper à trouver des solutions pour des entreprises comme la SBFM », a assuré aux fondeurs un Olivier Besancenot très en forme. « Vous êtes la synthèse de ce qui se passe dans le pays. Votre mobilisation est une leçon de chose. C’est un concentré de résistance. Sarkozy a dépensé 450.000 € à Versailles. Qu’il oblige plutôt Renault à reprendre la SBFM.Vous êtes une p...ain d’équipe » !

Ovation

Ovation dans le réfectoire archi-comble de l’usine où s’étaient regroupés les grévistes, avant de s’ébranler pour l’action de l’après-midi. Cette fois encore c’est l’UDEM, l’Union des Entreprises du Morbihan, situé à deux pas de la SBFM qui est la cible. Olivier Besancenot a revêtu pour l’occasion la blouse grise et bleue de la SBFM. 16h, Les locaux portant encore les stigmates de la manifestation de lundi ont été prestement évacués par les gendarmes. À nouveau les engins de chantiers qui déversent des moules en fonte sur les pelouses, à nouveau les tags.

Une pluie d’œufs

Les gendarmes tentent de calmer le jeu et reçoivent en échange une pluie d’œufs. Les plus calmes arrivent sans problème à modérer les ardeurs des plus excités et la manifestation reprend un tour bon enfant. « C’est une action légitime de salariés qui veulent de vraies réponses, » commente Olivier Besancenot, tout en filmant la scène à l’aide de son portable. « Pour se faire entendre dans ce pays il faut faire du bruit ». 17h, fin de la manifestation.

Réunion avec Renault

Parallèlement à cette journée d’action, le rythme des réunions continue, pour éviter la liquidation judiciaire que devrait prononcer le tribunal de commerce de Lyon mardi, si le plan l’unique repreneur ? CIE Automotive ? n’est pas retenu. Hier après-midi, René le Bourvellec, secrétaire du comité d’entreprise de la SBFM a rencontré les représentants de Renault, au siège du groupe à Boulogne-Billancourt. « Renault campe sur ses positions et ne veut pas s’engager au-delà d’un volume de production de 20.000 tonnes », commentait hier soir Pierre Le Ménahès, secrétaire du syndicat CGT. Une des exigences de CIE Automotive est d’obtenir 50.000 tonnes sur 7 ans. Aujourd’hui, les représentants des salariés doivent rencontrer les représentants du groupe PSA au siège de Poissy. Ces réunions ayant pour but de préparer la table ronde de vendredi, qui se tiendra à Vannes, sous l’égide du préfet de Région.

Sophie Paitier

 Le Télégramme du 24 juin 2009

Messages

  • On discute à Paris, on manifeste à Caudan

    lo10_1858013_3_px_501__w_ouestfrance_.jpgLes salariés de la SBFM se sont de nouveau rendus au siège de l’Union des entreprises du Morbihan. : Photos : Patrick Guigueno

    Tandis que les délégués menaient des discussions, à Paris, avec les constructeurs automobiles, hier, la quasi-totalité des salariés SBFM a poursuivi ses actions. À leurs côtés, Olivier Besancenot.

    « Ceux qui disent qu’Olivier Besancenot fait des coups médiatiques, en venant sur les conflits, sont des menteurs. » Pierre Le Menahès leader du mouvement de grève des salariés de la SBFM accueillait hier pour la quatrième fois le chef de file du nouveau parti anticapitaliste (NPA). Il a la cote, Besancenot, auprès des fondeurs. 500 d’entre eux étaient là pour l’accueillir à l’avion de 14 h 15, à Lann-Bihoué. Ils étaient tout aussi nombreux pour l’écouter parler dans le restaurant de l’entreprise.

    Et, c’est à ses côtés qu’ils se sont rendus de nouveau vers le siège de l’Union des entreprises du Morbihan (Udem). Cette fois-ci, les bureaux avaient été évacués et la gendarmerie veillait.

    Les manifestants ont jeté des œufs sur les bâtiments, mais ils ont aussi balancé des pièces de fonte et des palettes sur le toit, brûlé quelques pneus, tagué les vitres extérieures des bureaux. Besancenot a pris quelques photos avec son téléphone portable. « C’est pour montrer à mes collègues postiers que je retrouve ce mercredi. Ils sont dans la lutte aussi. »

    Rencontres avec les constructeurs automobiles

    Tandis que les fondeurs occupaient, une journée de plus, le terrain, les délégués du comité d’entreprise René Le Bourvellec (CGT) et Richard Hervé (CFE-CGC) étaient à Paris. Une rencontre avec des représentants du groupe Renault était organisée. Aujourd’hui, ils seront à Poissy dans les Yvelines pour rencontrer ceux de PSA.

    Ces discussions sont organisées en amont de la table ronde, qui a lieu vendredi matin à la préfecture de Vannes et non à Rennes, comme prévu au départ. Tous les salariés de la SBFM placent quelques espoirs dans cette ultime réunion. Elle sera déterminante pour l’avenir de la fonderie. Les clients de la SBFM, les pouvoirs publics et le candidat à la reprise, le groupe basque espagnol CIE Automotive doivent y participer.

    La décision tombe le 30 juin

    Hier plusieurs questions étaient sur toutes les lèvres : les exigences en terme de production seront-elles revues à la baisse ? Un vrai programme de relance industrielle et de modernisation sera-t-il présenté ? S’il y a plan social, les départs anticipés avec le plan amiante seront-ils pris en compte ? Un accompagnement financier sera-t-il proposé aux autres salariés concernés ? Après des mois d’incertitude, tous savent que l’échéance approche. Mardi 30 juin, le tribunal de commerce de Lyon, ville siège du groupe Zen, propriétaire de la fonderie, se prononcera sur la validité des propositions de l’équipementier espagnol, seul candidat au rachat de la SBFM.

    Françoise ROSSI.

     Ouest-France du mercredi 24 juin 2009

  • 438567_5488602-sbfm-4cols-m141a.jpg

    Conseil général du Morbihan. La crise s’invite.

    Parmi les sujets d’inquiétude évoqués, hier, par le président du conseil général du Morbihan, les difficultés des grandes entreprises comme la SBFM (ci-dessus) ou encore Doux, MPAP. Photo François Destoc

     Le Télégramme du 24 juin 2009

  • Communiqué de Gérard Perron

    Maire d’Hennebont

    Conseiller Général du Morbihan

    « SBFM en danger »

    "Le mardi 16 juin les salariés de la SBFM et leurs organisations syndicales ont appris les conditions de reprise de leur entreprise par un groupe espagnol CIE Automotive.

    Comme j’ai eu l’occasion de le dire, c’est un coup dur pour la SBFM, ses salariés et pour l’économie de tout le Pays de Lorient.

    En effet, si cette reprise par CIE Automotive était acceptée par le Tribunal de Lyon, les conséquences seraient catastrophiques pour l’emploi puisque le groupe espagnol envisage de supprimer entre 170 et 220 postes.

    D’autre part, les conditions dans lesquelles se ferait la reprise sont inacceptables. Comme la négociation d’un nouvel accord collectif sur les conditions de travail et de rémunérations ou la prise en charge d’une partie des investissements par les collectivités publiques ainsi que la réduction des impôts locaux.

    Une autre solution doit être étudiée par les pouvoirs publics dans le cadre d’un plan global de soutien à la filière automobile. C’est ce qui a été proposé au Ministère de l’Industrie par une délégation de représentants des salariés et d’élus qui ont demandé que les principaux clients Renault et Peugeot deviennent les actionnaires de la SBFM, ce qui leur permettrait de garantir leurs besoins stratégiques.

    Aujourd’hui toutes les forces doivent se mobiliser pour sauver la SBFM et ses emplois. Le rassemblement organisé par les syndicats samedi 20 juin 2009 à 10 heures à la SBFM sera l’occasion de montrer que cette entreprise est indispensable à l’économie du Pays de Lorient.

    J’appelle toutes celles et tous ceux qui veulent soutenir l’emploi dans le Pays de Lorient à participer nombreux à ce rassemblement."

    Article ajouté le 2009-06-19

     Union Locale CGT Lorient

  • Pierre Le Ménahès (CGT-SBFM) : « On rendra tous les coups qu’on prendra »

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    Née des cendres des Forges d’Hennebont en 1966 après une très longue lutte ouvrière, la Société bretonne de fonderie mécanique (SBFM), localisée à Caudan, au nord de Lorient (Morbihan) a appartenu à Renault jusque dans les années 1990, avant d’être externalisée. Ce passage en sous-traitance a plusieurs avantages pour le patronat : casser les solidarités ouvrières, faire jouer la concurrence et au final obtenir le moins-disant social. La SBFM est ainsi passée successivement entre les mains des sous-traitants Teksid puis Garro, plus soucieux d’arrondir leurs dividendes que de moderniser l’outil industriel. Résultat : fin novembre 2008, la fonderie est placée en redressement judiciaire.

    Depuis, la lutte s’organise : blocage de l’usine fin octobre, collectif de résistance large, 7 000 personnes en manif dans les rues d’Hennebont le 20 décembre. En jeu : l’emploi des 560 salariés du site, et plus largement la pérennité d’une activité productive dans le pays de Lorient.

    Pierre Le Ménahès, secrétaire du syndicat CGT de la SBFM, nous donne ses impressions sur la lutte.

    Quelle est la situation de la SBFM aujourd’hui ?

    Le tribunal de commerce de Lyon a accordé le 20 décembre dernier un nouveau sursis de cinquante jours jusqu’au 10 mars. Les éléments nouveaux, c’est qu’il va y avoir un nouvel audit pour savoir si l’entreprise sera éligible au titre du plan de redressement du secteur automobile. Nos craintes, c’est qu’en cas de financement, cet argent serve à payer un plan social, chose qu’on acceptera pas. Les constructeurs se sont engagés à financer la trésorerie de la SBFM jusqu’au 10 mars. Si les aides sont officialisées après cette date là, elles doivent à notre sens servir à financer l’emploi et à assurer un projet industriel viable.

    Mais la mauvaise conjoncture dans le secteur automobile va pousser l’actionnaire à se retrancher derrière cette situation afin de masquer les véritables problèmes structurels comme le fonctionnement en règle générale de la SBFM et le non-investissement notoire depuis sept ans. Il y a eu un pillage organisé des deux actionnaires successifs, Teksid et Garro, qui ont mis la SBFM dans la situation où elle est. Mais là encore ils vont tenter d’en tirer profit ! Il y a une ardoise cumulée de 25 millions d’euros (plus les 15 millions de l’année 2008) et l’objectif pour eux, c’est de se dédouaner de ces dettes en faisant payer cash les pouvoirs publics.

    Les pouvoirs publics (et la préfecture en particulier) n’ont rien assumé. Ils ont à un moment donné déroulé le tapis rouge aux actionnaires en leur donnant des subventions sans aucune garantie d’investissement en retour dans l’outil de travail. Et aujourd’hui, il leur suffit d’affirmer ne plus avoir confiance dans l’actionnaire pour se croire blancs comme neige !

    Le moral des collègues n’est pas à la résignation, contrairement à ce qu’on pourrait penser, mais à la colère bien évidemment et au refus de se faire décapiter à partir d’une non-gestion affichée de l’entreprise. On rendra tous les coups qu’on prendra !

    Quelles sont vos revendications ?

    La revendication principale porte sur la réintégration dans le groupe Renault qui de surcroît est notre client principal, avec zéro licenciement. Et qu’on donne à la SBFM les moyens de son fonctionnement, tant d’un point de vue matériel qu’humain. En effet depuis les départs liés au plan amiante, en 2000, il n’y a pas eu de relais dans l’entreprise pour garantir la transmission des savoirs ouvriers et de l’emploi, donc on se retrouve dans l’incapacité d’honorer d’éventuelles commandes plus importantes.

    Comment s’organise la lutte ?

    La lutte s’est organisée en interne tout d’abord. On avait tiré la sonnette d’alarme déjà depuis deux ans pour inverser les choix économiques et industriels. Avec l’expérience malheureuse de Teksid, nous étions déjà avisés du non-sens économique récurrent qui s’est aggravé avec l’arrivée du nouvel actionnaire, Garro.

    Début octobre, nous étions informés qu’un plan de licenciement était à l’étude. À partir de là, nous avons contraint la direction à révéler ses objectifs. S’est ensuivi un conflit avec occupation de l’usine pendant une semaine, où la direction a persisté à nier toute mesure de licenciements, prétextant que l’actionnaire était dans l’incapacité de financer un plan social. Ces affirmations se sont quelques jours plus tard avérées mensongères…

    Après le sursis octroyé par le tribunal de commerce de Lyon le 20 janvier, on va relancer le comité de résistance où l’on décide des actions à entreprendre. La question se pose de fixer à nouveau une date de grosse manif comme celles du 20 décembre et du 18 janvier, sans doute sur le site même cette fois. La mobilisation des salarié-e-s de la SBFM demeure intacte quand on voit qu’on était à 100 % en grève avec 600 à 700 salariés sur le site le 20 janvier

    Quels sont les rapports du syndicat CGT de la SBFM avec les syndicats du secteur automobile, avec la fédération de la Métallurgie et avec la confédération ?

    Au niveau des syndicats CGT de la branche, on est en phase avec la démarche revendicative. Au niveau de la fédé, on a un représentant à la direction fédérale qui remonte régulièrement la température et le ressenti des salarié-e-s. Mais on considère, à partir de nos dynamiques revendicatives, que la fédé est frileuse sur l’organisation d’une lutte de plus grande ampleur. C’est la fonction propre d’une fédé de coordonner les luttes dans une branche et, selon nous, elle n’est pas suffisamment combative au regard de la situation.

    Quant à la confédération, on en attend un rempart contre le véritable « génocide » industriel qu’on vit aujourd’hui. Il ne faut pas que la grève interprofessionnelle du 29 janvier soit un baroud d’honneur mais au contraire l’amorce d’une amplification de la lutte. Qu’on écoute enfin les salarié-e-s qui sont confrontés à des situations de fermeture de site ou de licenciements.

    L’an dernier, le groupe Renault a réintégré la fonderie de Cléon (Seine-Maritime), qui avait été externalisée neuf ans auparavant. Les salarié-e-s de la SBFM réclament la même chose, pointant la responsabilité du donneur d’ordre. Mais serait-ce la garantie qu’il n’y ait aucun licenciement ?

    Non, sur cette question là, on n’aura pas la langue de bois, le risque demeure. C’est pourquoi, dans la revendication de la réintégration du groupe Renault, on réaffirme notre exigence qu’il y ait zéro licenciement.

    Plus globalement, sur la question des licenciements collectifs, des idées circulent comme une « loi d’interdiction » ou un « droit de veto suspensif ». En discutez-vous ?

    J’adhère personnellement complètement à l’idée d’interdire toute forme de licenciement. Dans la situation actuelle, il y a suffisamment d’exemples pour dire que les décisions des actionnaires successifs sont intolérables et que légalement, au-delà de l’avis défavorable (mais seulement consultatif) qu’on peut formuler dans les instances légales, les décisions unilatérales sont la triste réalité en matière de licenciement. Mais on n’en est plus à faire l’état des lieux. Il faut prendre des décisions pour stopper la casse industrielle. La mobilisation des salarié-e-s doit contraindre l’État à prendre de telles décisions. À titre personnel, je pense qu’il faut un prolongement politique, en phase avec les luttes.

    Propos recueillis le 21 janvier 2009 par Ermon (AL Lorient)

    Suivez la lutte de la Société bretonne de fonderie mécanique sur leblog de la section CGT

    Publié le 2 mars 2009 par Commission Journal

     Alternative libertaire, le mensuel, n° 181 de février 2009

  • Lorient. Les salariés de la SBFM bloquent le TGV

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    Les salariés de la SBFM ont bloqué le passage à niveaux en plein centre-ville de Lorient, à 10 h 30 ce matin. Pendant une heure et demie, les fondeurs ont occupé les rails, obligeant le TGV Paris-Quimper à s’immobiliser au niveau d’Hennebont. Les salariés ont ensuite repris le chemin de la fonderie, à Caudan, pour décider de la suite des actions à tenir.

     Le Télégramme du 24 juin 2009 à 11h38

    • Les salariés de la SBFM bloquent la gare de Lorient

      Ce matin, à 10 h 30, les salariés de la SBFM, fonderie de Caudan, ont bloqué le trafic SNCF, à la hauteur du passage à niveau Cours de Chazelles, à Lorient. Cela pour une durée minimum d’une heure, ont-ils indiqué aux représentants de la SNCF. Elle a fait stopper le TGV Paris-Quimper, devant arriver à Lorient à 10 h 40, en gare d’Hennebont, les passagers restant à bord pour des raisons de sécurité. Les autres trains en transit devaient être stoppés en gares d’Hennebont et de Quimperlé. La CGT a indiqué avoir refusé à la firme BMW la sortie de la fonderie de 1500 porte-fusée destinés à son usine d’Oxford, en Angleterre. Par ailleurs, les négociations menées à Paris par les délégués du comité d’entreprise avec le groupe Renault ont buté sur une perspective de commande, n’excédant pas 20 000 tonnes par an.

       Ouest France à 11:45 - mercredi 24 juin 2009

    • Lorient. Le trafic SNCF rétablit

      Les salariés de la SBFM qui bloquaient le passage à niveau en plein centre-ville de Lorient, à 10 h 30 ce matin, ont libéré les voies à 11h45. Seuls les passagers du Paris - Quimper ont été bloqués durant une heure et quart en gare d’Hennebont. Les autres TGV n’ont subi aucun retard.

      Nouvelle mobilisation à 14h00

      Les manifestants ont ensuite poursuivi leur mouvement dans le centre-ville. Une nouvelle mobilisation est prévue à 14h00.

       Le Télégramme du 24 juin 2009 à 12h33

  • CIE-Automotive fera de nouvelles propositions pour la SBFM

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    Par l’intermédiaire de son avocat parisien, Fabrice Marchisio, le groupe basque espagnol CIE-Automotive s’exprime aujourd’hui. « De nouvelles propositions, pour le rachat de la SBFM, fonderie de Caudan, seront faites. Le groupe a demandé au préfet de région de remettre à lundi, la table ronde initialement prévue vendredi à Vannes.Il travaille d’arrache-pied, de jour comme de nuit sur le dossier et il pense être prêt en tout début de semaine prochaine. » Pas question toutefois de révéler la nature des changements, par rapport à la mouture envoyée la semaine dernière au tribunal de commerce de Lyon. L’avocat indique toutefois que CIE travaille sur deux axes principaux : la viabilité économique de la fonderie et le volet social. Depuis Bilbao, les dirigeants savent que la situation sociale est extrêmement tendue. Fabrice Marchisio remarque : « Il ne faudrait pas que cela fasse fuir les clients et perdre la crédibilité de l’entreprise. » CIE Automotive a été informé qu’aujourd’hui, des pièces BMW n’ont pu sortir de la fonderie de Caudan. « Elles étaient destinées à son usine d’Oxford, en Angleterre, qui du coup a dû arrêter ses chaînes de fabrication des minis. La grève à Caudan pourrait entraîner du chômage partiel en Angleterre. »

     Ouest France, Au fil de l’info, 16:33 - mercredi 24 juin 2009

  • SBFM. 300 salariés manifestent à la Cité de la Voile [diapo]

    440102_tb-0906243703.jpgPhoto Patrick Hernot

    Cet après-midi, plus de 300 salariés et sympathisants de la fonderie SBFM ont quitté Caudan pour rejoindre Lorient. Après une opération escargot menée sur la voie express, ils ont rejoint la Cité de la Voile. Entre 15 h et 17 h, les manifestants ont multiplié les actions : jets d’œufs, inscriptions revendicatives sur la façade, mise à l’eau forcée d’un voilier... Demain, la mobilisation continue mais les salariés se préparent surtout pour vendredi, jour de la réunion entre les différents acteurs du dossier à la préfecture de Vannes.

     Diaporama

     Le Télégramme du 24 juin 2009 à 19h07