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La CGT, annexe de la LDH ?!?

Publie le jeudi 8 janvier 2009 par Open-Publishing

Désolé de mettre ça sur le tapis (il ne s’agit pas pour nous de "seulement soutenir"....)

Quelqu’un aurait-il l’obligeance de m’expliquer comment il se fait que par un étrange hasard, le texte du soi disant communiqué de la CGT est PRESQUE EXACTEMENT le même que le texte de la "pétition" lancée par la LDH sur son site ???

— Pire, le texte de la LDH est plus "offensif" car

 il parle de l’absence totale de liberté de la presse là bas ce que la CGT a sucré.

 i l y a cette petite phrase de la LDH qui a "sauté" dans le communiqué de la CGT : "Cette situation prend racine dans le déni d’existence dont est victime le peuple palestinien et remédier à l’humiliation quotidienne qu’il subit exige de rompre avec l’impuissance".

Bernard Thibault se prend pour un président d’asso des droits de l’homme maintenant ??? (très honorable je ne dis pas le contraire mais c’est pas tout à fait ce qu’on lui demande...surtout qu’il n’en a pas manifestement la tripe vu qu’on a supprimé les meilleurs morceaux du texte de la LDH)

Ou alors cette petite manip’ a t elle eu pour objet de couvrir la conscience (et les fesses ?) de la direction confédérale et puis... ; rien d’autre ???

Qui a écrit quoi ?!?

Est ce le texte de la CGT qui sert de base à la pétale de la LDH (peu probable) ou est ce le texte de la pétale de la LDH qui passe pour un communiqué de la CGT ???

EXPLICATIONS SVP.


Solidarité avec le Peuple Palestinien

Un appel de la CGT à manifester le samedi 10 janvier 2009

mercredi 7 janvier 2009

"L’offensive israélienne s’accentue et les morts et les blessés, essentiellement civils, s’accumulent.

Le territoire de Gaza connaît une situation humanitaire effroyable.

Le Hamas continue à bombarder le sud d’Israël.

Si toute violence contre des civils est une violation des conventions de Genève, rien ne peut justifier le blocus infligé depuis des années à Gaza pas plus que, aujourd’hui, l’engagement massif et meurtrier de l’armée israélienne.

Nous exigeons du gouvernement français qu’il porte auprès des Nations-Unies une résolution ordonnant un cessez le feu immédiat sous peine de sanctions, le retrait des forces israéliennes hors de Gaza et l’installation d’une force de protection.

Nous exigeons du gouvernement français et de l’Union Européenne qu’ils suspendent l’accord d’association avec l’Etat d’Israël et cessent toute coopération militaire avec ce dernier.

Nous exigeons de la communauté internationale qu’elle fasse respecter ses propres résolutions qui sont la base d’un règlement du conflit, notamment par la création d’un État palestinien pleinement souverain sur l’ensemble des territoires occupés.

La CGT appelle ses adhérents et l’ensemble des salariés à se mobiliser contre la guerre en participant nombreux aux initiatives et aux manifestations organisées partout en France pour une paix juste et durable entre palestiniens et israéliens.

Rassemblement pour la manifestation parisienne samedi 10 janvier 2009 à 15 heures place de la République."

http://www.cgt.fr/spip.php?article35510


En gras dans le texte de la LDH ci deesous, ce qui a été enlevé dans le communiqué de la CGT....

"L’offensive israélienne s’accentue et les morts et les blessés, essentiellement civils, s’accumulent.

Le territoire de Gaza connaît une situation humanitaire effroyable dont la presse ne peut rendre compte puisque le gouvernement israélien y a interdit sa présence.

Le Hamas continue à bombarder le sud d’Israël.

Si toute violence contre des civils est une violation des conventions de Genève, rien ne peut justifier le blocus infligé depuis des années à Gaza pas plus que, aujourd’hui, l’engagement massif et meurtrier de l’armée israélienne.

Cette situation prend racine dans le déni d’existence dont est victime le peuple palestinien et remédier à l’humiliation quotidienne qu’il subit exige de rompre avec l’impuissance.

Ce qui se passe aujourd’hui à Gaza et dans les territoires occupés nous concerne tout simplement parce que notre conscience nous interdit de nous taire.

Nous sommes déterminés à faire entendre notre voix pour qu’il soit, en premier lieu et d’urgence, mis un terme aux combats en cours.

Nous exigeons du gouvernement français qu’il porte auprès des Nations unies une résolution ordonnant un cessez-le-feu immédiat sous peine de sanctions, le retrait des forces israéliennes hors de Gaza et l’installation d’une force de protection.

Nous exigeons du gouvernement français et de l’Union européenne qu’ils suspendent l’accord d’association avec l’Etat d’Israël et cessent toute coopération militaire avec ce dernier.

Nous exigeons de la communauté internationale qu’elle fasse respecter ses propres résolutions qui sont la base d’un règlement du conflit, notamment par la création d’un État palestinien pleinement souverain sur l’ensemble des territoires occupés.

Nous en appelons à la conscience de chacun pour qu’une paix juste et durable s’installe enfin dans cette région du monde.

Premiers signataires :

Elisabeth Allès (membre du Bureau national de la LDH), Antonio Aliaga Hernandez (président de la FACEEF), Jean-Claude Amara (porte parole de Droits devant !!), Maryse Artiguelong (secrétaire générale adjointe de la LDH), Gérard Aschieri (secrétaire général de la FSU), Bertrand Badie (professeur des universités à Sciences-Po Paris), Nathalie Bajos, Etienne Balibar, Philippe Bataille (sociologue), Patrick Baudouin (avocat et président d’honneur de la FIDH), Guy Bedos (comédien), Souhayr Belhassen (présidente de la FIDH), Vanessa Bertran (écrivain), Sophie Bessis (directrice de recherche à l’Iris, secrétaire générale adjointe de la FIDH), Jean-Marie Bonnemayre (président du CNAFAL), Alima Boumediene Thiery (sénatrice), Khedidja Bourcart (adjointe au maire du 11e arrondissement de Paris), Patrice Bouveret (président de l’Observatoire des armements/CDRPC), Saïd Bouziri (trésorier national de la LDH), Nicole Borvo Cohen-Seat (sénatrice de Paris), Philippe Caubère (comédien), Maud de la Chapelle (chargée de développement Afriscope), Monique Chemillier-Gendreau (professeur émérite de droit public et science politique), Alain Chenal (universitaire), Daniel Cling (cinéaste), Mathieu Colloghan (Les Alternatifs), Pierre Concialdi, Annick Coupé (déléguée générale Union syndicale Solidaires), Thomas Coutrot (économiste), Bernard Defrance (philosophe), Geneviève Delaisi de Parseval (psychanalyste), Arielle Denis (co-présidente du Mouvement de la paix), Véronique De Rudder (sociologue CNRS), Alain Di Meglio (maître de conférence université de Corse), Nadia Doghramadjian (membre du Bureau national de la LDH), Jean-Pierre Dozon, Jean-Pierre Dubois (président de la LDH), Jean-Michel Ducomte (président de la Ligue de l’enseignement), Cécile Duflot (secrétaire nationale Les Verts), Françoise Dumont (secrétaire générale adjointe de la LDH), Driss El Kerchi (président de l’ATMF), Driss El Yazami (secrétaire général de la FIDH), Bertrand Favreau (avocat), Jacques Gaillot (évêque de Partenia), François Gèze (éditeur), Jérôme Gleizes (enseignant Paris VIII, Les Verts), Laurent Grandguillaume (adjoint au maire de Dijon), Dominique Guibert (secrétaire général adjoint de la LDH), Véronique Guienne (CMH, CNRS, ENS Paris), Gisèle Halimi (avocate), Jean-Marie Harribey (co-président d’Attac), Stéphane Hessel (ambassadeur de France), Pierre-Adrien Hingray (secrétaire général adjoint de la LDH), Kamel Jendoubi (président du Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme), Danièle Kergoat (sociologue CNRS), André Langaney, Henri Leclerc (président d’honneur de la LDH), Olivier Le Cour Grandmaison (universitaire), Daniel Le Scornet (administrateur du CEGES), Les Panthères roses, Danièle Lochak (vice-présidente de la LDH), Yves Lochard, Eric Loiselet, (Conseiller municipal de Saint-Dizier), Patrick Lozès (président du CRAN), Nathalie Marcu (Les Alternatifs), Henri Mermé (Les Alternatifs), Fabienne Messica (sociologue), Marie-José Mondzain (directeur de recherche au CNRS), Michel Morineau (adjoint au maire d’Auxerre), Dominique Noguères (vice-présidente de la LDH), Brigitte Parat (vice-présidente du Conseil régional Nord-Pas-de-Calais), Philippe Pineau (membre du Bureau national de la LDH), André Rauch (université de Strasbourg), Bernard Reber, Vincent Rebérioux (secrétaire général de la LDH), Michèle Riot-Sarcey (professeur d’histoire, Chantal Rogerat-Apostolo, Jean-Marc Roirant (secrétaire général de la Ligue de l’enseignement), Malik Salemkour (vice-président de la LDH), Jean-Louis Sarthou (écrivain), Claude Sérillon (journaliste), Serge Slama (maître de conférences en droit public), Pierre Tartakowsky (vice-président de la LDH), Catherine Teitgen-Colly (professeure à l’université Paris-Sorbonne), Irène Terrel (avocate), Bernard Thibault (secrétaire général de la CGT), Jean-Pierre Thorn (cinéaste), Père Pierre Toulat, Agnès Tricoire (membre du Bureau national de la LDH), Aurélie Trouvé (co-présidente d’Attac), Michel Tubiana (président d’honneur de la LDH), Pierre Villard (co-président du Mouvement de la paix), Claire Villiers (vice-présidente du Conseil régional Ile-de-France), Malika Zediri (élue au Conseil régional Ile-de-France).

http://www.ldh-france.org/Gaza-appel-aux-consciences