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La FSU n’a rien à dire sur la grève des cheminots

Publie le dimanche 15 juin 2014 par Open-Publishing
19 commentaires

Ce dimanche soir, le principal syndicat d’enseigant ne s’est toujours pas exprimé : pas un mot sur le site de la FSU...
Proche de la "gauche", la FSU n’a pas de commentaire à apporter sur les salves anti-grévistes du président et du premier ministre, alors qu’il a pourtant été question du bac, sur le mode de la mise en scène de l’hyper-émotion dans le but de dresser la France contre les travailleurs en lutte.

La FSU est-elle encore un syndicat de travailleurs ?

Messages

  • La FSU n’est plus un syndicat enseignant ;elle est à la botte des Solfériniens.Demandez leur combien de gens sont syndiqués chez eux !!!
    De plus, la FSU défend tout ce qui se fait contre l’Ecole, elle est pour tout !Y compris sans doute pour la fin de l’Ecole publique qui est en cours avec la régionalisation,la fin des fonctionnaires d’état etc..Elle soutient tout et surtout ce gouvernement de clowns .Elle est signataire comme la CFDT !

  • Je ne comprends pas très bien :

    Si la FSU, comme certains le disent, est du côté du gouvernement, de la CFDT, bref des enfoirés, dans ce cas on ne peut pas regretter qu’elle ne soutienne pas publiquement la grève, puisqu’elle ne serait pas du même bord.

    Inversement, si on estime que la FSU n’est pas à la hauteur en ne soutenant pas fermement la grève, c’est qu’on la considère comme étant dans le même camp que Sud, CGT et ceux qui soutiennent ce mouvement.
    Dans ce cas, ce n’est pas en l’agressant (ainsi que les enseignants) de façon outrancière qu’on la ramènera sur la bonne voie, c’est en la critiquant avec la fraternité qui devrait être de mise entre ceux qui, au-delà des différences d’analyse ou de stratégie, sont dans le camp des travailleurs.

    Au-delà de ce cas, je trouve qu’ici ou ailleurs nous ne faisons pas assez la distinction (entre autre dans le ton employé) entre un ennemi de classe et un militant ou une organisation ouvrière dont on pense qu’ils se trompent.

    • Il ne s’agit pas -pas encore- de juger la FSU.

      Dans un premier temps, il s’agit de comprendre pourquoi la FSU refuse de prendre position sur la grève des cheminots.

      Peut-être la FSU a-t-elle d’excellentes raisons, qui gagneraient à être connues ?

    • Rappelons tout de même que sud education et la cgt education soutiennet les cheminots. Il ne s’agit donc pas de mettre tous les syndicats enseignants dans le même sac, mais de comprendre le mutisme de la FSU.

    • Des secteurs d’enseignants soutinnet les Camarades Cheminots

      reçu dela FSC

      Front Syndical de Classe

      « Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. Elle les désarme dans la défense de leurs intérêts et provoque la division. La lutte de classes, au contraire, est la base de l’unité, son motif le plus puissant. C’est pour la mener avec succès en rassemblant l’ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n’est pas une invention, c’est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu’elle cesse : renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l’exploitation et à l’écrasement. »
      « La régression sociale ne se négocie pas, elle se combat ! »
      H. Krasucki

      Le Front Syndical de Classe est affilié à la FSM logo FSM

      Cheminots : un combat frontal est engagé

      Pour empêcher la casse du service public, pour le droit des salariés à défendre leurs intérêts par la grève et par l’action collective, pour mettre en échec la privatisation du service public ferroviaire, le secrétaire d’état chargé des transports - F. Cuvillier. - déclarant par exemple ,ce matin sur France inter que les propositions de la CGT d’un service public unifié n’étaient pas euro-compatibles !
      Aveu de la servilité du pouvoir socialiste aux injonctions de Bruxelles !
      A la coalition du pouvoir, des médias et des syndicats jaunes (CFDT et UNSA en tête, et selon le secrétaire général de la CFDT,Laurent Berger, la grève est "une mise en scène", "elle est inutile et elle prend en otages les usagers".) visant à briser ce mouvement de résistance il nous faut opposer la solidarité de classe aux travailleurs en lutte et populariser l’appel à étendre le mouvement comme viennent par exemple de le faire nos camarades de la FERC-Sup CGT.
      Face à un pouvoir discrédité, "droit dans ses bottes" comme Juppé en 1995, face aux manœuvres de division et aux campagnes de discrédit c’est l’unité des travailleurs dans l’action qu’il nous faut opposer avec la plus grande détermination !
      FSC
      Les enseignants du FSC avec les cheminots !
      Les syndicalistes de la FSU, membres du FSC, tiennent à exprimer leur plein soutien aux cheminots grévistes, qui défendent leur service public comme le font régulièrement les salariés de l’Education nationale.
      Concernant le déroulement du Baccalauréat, que le gouvernement et certains médias utilisent comme alibi pour tenter de discréditer leur mouvement, ils considèrent que la grève légitime des cheminots, à l’appel de la CGT et de SUD Rail, ne menace nullement cet examen, compte tenu du faible nombre de lycéens concernés et des mesures mises en place par le Ministère.
      Bien loin de céder aux sirènes de la division, ils réaffirment l’urgente nécessité que convergent en un nouveau “Tous ensemble” les luttes des travailleurs pour la défense des acquis, des emplois, des services publics et du pouvoir d’achat, attaqués de toutes parts par l’axe destructeur UE-UMP-PS-FN-MEDEF.

      FSC, 15 juin 2014

      A

      ux camarades CGT-Cheminots

      La FERC Sup CGT apporte son soutien total à la grève des cheminots qui vient d’être reconduite dans les assemblées générales de personnels, ainsi qu’à la Fédération CGT des cheminots et à ses syndicats engagés dans cette grève pour exiger du gouvernement le retrait de la réforme ferroviaire.

      Cette "réforme" s’inscrit dans l’ouverture à la concurrence exigée par Bruxelles et s’attaque aux services publics ainsi qu’aux garanties statutaires des cheminots.

      Dans de nombreux secteurs, des mouvements éclatent, des grèves se mettent en place. Les travailleurs expriment de plus en plus largement leur colère et leur désaccord avec la politique menée par ce gouvernement (intermittents du spectacle, réunion des musées nationaux - Grand Palais, personnels précaires du CNAM, mouvements multiples qui se développent chez les personnels territoriaux...).

      Pour sa part, la FERC Sup CGT appelle à la grève et à des rassemblements le 18 juin contre les regroupements régionaux et les fusions d’universités qui déstructurent le service public national d’Enseignement supérieur et de Recherche et mettent en péril le libre accès pour tous, sur l’ensemble du territoire national, à des études supérieures au plus haut niveau.

      Ces grèves et leur multiplication montrent que les travailleurs n’acceptent pas la politique actuelle et qu’ils refusent le démantèlement programmé des services publics pour les soumettre aux règles du marché, les livrer à la concurrence et les offrir au secteur privé. Ces mouvements concernent tous les salariés de la Fonction publique, tous les salariés du privé et tous les citoyens qui veulent bénéficier de services publics de qualité dont l’égalité d’accès soit garantie à chaque citoyen par l’État.

      Face à cette politique destructrice, face au pacte de responsabilité et contre la politique d’austérité, la CGT doit prendre ses responsabilités et construire sans attendre la convergence de toutes les luttes pour faire reculer le gouvernement.

      La FERC Sup CGT soutient la grève des cheminots qui doivent obtenir gain de cause : le gouvernement doit entendre les revendications des cheminots et retirer sans délai son projet de réforme. .

      Salutations fraternelles,
      L’Union nationale FERC Sup CGT http://www.ferc-sup.cgt.fr/site/
      La CGT des établissements d’enseignement supérieur et de recherche

      Solidarité de l’Union Internationale Syndicale des Pensionnés et Retraités (UIS des P&R) de la Fédération Syndicale Mondiale (FSM) avec les cheminots en lutte en France.

      L’Union Internationale Syndicale des Pensionnés et Retraités (UIS des P&R) de la Fédération Syndicale Mondiale (FSM) exprime sa solidarité et son soutien total aux cheminots en lutte avec leurs organisations syndicales. L’UIS salue la lutte exemplaire et héroïque contre le capitalisme et ses valets :

       du gouvernement

       de la direction SNCF

       des syndicats jaunes CFDT/ FGAAC et UNSA

      Les cheminots doivent faire face à leur ennemi de classe, le capitalisme, mais aussi à leurs faux amis  : la social-démocratie et les syndicats jaunes.

      L’UIS dénonce cette réforme qui va démanteler la SNCF, préparer sa privatisation et remettre en cause le statut des cheminots et aggraver leurs conditions de travail.

      Le gouvernement sert les intérêts des capitalistes en supprimant les derniers services publics pour les remplacer par des monopoles privés.

      La privatisation du rail aura de graves conséquences sur la sécurité des circulations, mettant en danger la vie des usagers (rappelons-nous le Royaume-Uni en 1996, où suite à la privatisation, une augmentation très importante des accidents de trains a été enregistrée, des accidents souvent mortels dus au fait que les voies n’étaient plus entretenues par souci d’économie et pour augmenter les profits des entreprises privées). Cette privatisation a eu aussi pour conséquences des suppressions de trains, des fermetures de gares, des milliers de suppressions d’emplois et une augmentation sans précédent des tarifs.

      En France, depuis l’ouverture à la concurrence du fret, de nombreux accidents ont eu lieu provoqués par des trains du privé.

      L’UIS des P&R dénonce la CFDT/FGAAC et l’UNSA, les syndicats jaunes qui, comme ils l’ont toujours fait au cours de l’Histoire, trahissent la classe ouvrière.

      L’UIS des P&R demande le retrait de cette réforme.

      L’UIS des P&R considère qu’aujourd’hui la lutte coordonnée est indispensable entre les syndicats de classes en Europe pour faire reculer les gouvernements et l’Union Européenne.

      L’UIS des P&R adresse ce message de solidarité de classe à la lutte des cheminots français.

      15 juin 2014

      Alain RODRIGUEZ

      Secrétaire à la propagande de l’Union Internationale Syndicale des Pensionnés et Retraités

      de la FSM ( Fédération Syndicale Mondiale)

      09 62 09 11 93

    • SNCF : le soutien de la FSU aux grévistes

      lundi 16 juin 2014 par FSU72

      La FSU72 soutient les cheminot-es en grève

      Le gouvernement s’apprête à faire adopter une réforme du système ferroviaire. Cette réforme, sous couvert d’une unification du service public, amènera en réalité un morcellement supplémentaire de la SNCF. Celle-ci serait éclatée sur trois établissements publics sans cohésion entre eux.

      Cette réforme, inspirée comme tant d’autres par la commission européenne, se ferait au détriment des cheminots et des usagers du service public. Elle est le prélude à une privatisation du rail dont on a pu mesurer les ravages au Royaume Uni.

      Face à cela, les cheminots et les cheminotes, avec leurs organisations syndicales, réagissent vigoureusement par une grève reconductible massivement suivie. Cette situation aurait pu être évitée par ce gouvernement qui n’a pas tenu compte des actions de ces derniers mois : deux grèves de 24h et une manifestation importante. Il n’a pas tenu compte non plus du préavis de grève, temps normalement prévu pour des négociations.

      La FSU 72 dénonce l’instrumentalisation des usagers en général et des candidats au bac. C’est un chantage qui contribue de fait à discréditer le mouvement et à remettre en cause le droit de grève.

      La FSU 72 soutient le combat des cheminots pour une SNCF au service des usagers et respectueuse des droits de ses salariés. Elle demande au gouvernement d’ouvrir de véritables négociations avec les organisations syndicales en lutte de la SNCF, d’autant qu’elles sont porteuses d’un projet ambitieux pour le service public.

      Le Mans, le 16/06/2014

    • Merci à la FSU 72 de comprendre que les cheminots n’ont RIEN à négocier avec ce gouvernement : ils exigent le RETRAIT de la "réforme", et le respect de la constitution qui garantit le droit de grève.

      Merci à la FSU 72 de prévenir la FSU nationale qu’un communiqué de presse affirmant la solidarité de l’organisation NATIONALE serait le minimum (bien tardif) pour démontrer que la FSU est encore une organisation syndicale.

  • Un monsieur (?) s’attaque à la FSU parce que les cheminots sont en grève.
    On ne sait pas qui il est , d’où il vient...
    Pas envie de passer du temps là-dessus mais on n’a jamais vu les cheminots ou d’autres signifier leur soutien au cours des nombreuses grèves de l’EN.
    On n’a jamais vu personne soutenir les enseignants dans la rue pour défendre l’Education Nationale.
    A-t-on reproché à quiconque de ne pas soutenir les grèves des profs ( ces fainéants ! toujours en grève !). Pourtant tous ces gens de tous bords sont des "usagers" de l’EN ! Leurs enfants sont à l’école, à l’université, dans les collèges...
    Laissons les profs perdre leur temps, leur pognon,et accessoirement l’estime de ces "usagers"...car tout le monde se moque de leurs revendications ( qui ne sont pas des augmentations de salaire, hélas !)

    • Mieux vaut tard que jamais... ?

      il aura fallu plus d’une semaine pour que les bureaucrates à la t^te de la FSU comprenne que le conflit ente les cheminots et le gouvernement justifiait a minima une prise de position...tandis que les jaunes de la CFDT les laquais du capital qui se font appele "gouvernement"" se permettaient d’insulter les grévistes.

      Huereusement, il existe à la FSU des tendances qui sauvent l’hopnneur des enseignants et d’autre syndicats : FO, SUD, CGT, CNT, Front syndicial de classe, Emancipation.

      Pour la direction de la FSU, "qui oublie", curieusement, dans son communiqué de mentionner la responsabilité de l’UE dans la volonté de privatisation des services publics, il y a beacoup de travil pour commencer à comprendre pourquoi cette orga est de moins en moins crédible y compris chez ses adhérents.

    • Il est grand temps, face à ce gouvernement soumis au MEDEF, de comprendre que la seule solution est la convergence des luttes : cheminots, enseignants, hopital, RATP, salariés du privé : tous ensemble, grève générale !

      La FSU a mis plus d’une semaine pour produire un communiqué de soutien assez moi : ce n’est pas normal.

  • yep la fsu a fini par faire un communiqué demandant la "suspension" de la réforme (comme d’ailleurs la cgt et le parti communiste). On peut légitimement penser qu’elle attendait de voir si le bac allait vraiment être utilisé à plein dans la machine de propagande et si manuel allait jouer à fond le rôle du gars qui enterre la gauche. Rassuré sur ce qui aurait risqué de lui faire perdre des voix aux prochaines élections professionelles et un peu poussée par une partie de sa base militante, la fsu n’a pas pris le risque d’envisager d’annoncer la participation à la moindre action... Pas folle la guepe...

    Suspension, c’est aussi le terme que son syndicat du primaire a fini par employer au bout d’un an et demie de réforme des rythmes (il refuse toujours d’en demander le retrait d’ailleurs, parce que ça lui fait une excuse pour ne pas rejoindre l’intersyndicale). Là par contre ça risque de coûter quelques voix...

    Conclusion : au regard du temps de réaction on peut donc considérer que la fsu est en net progrès :)

    Vince militant fsu.

    • La FSU, en 2003, avait refusé de menacer le déroulement normal des épreuves du bac. La CGT et FO avaient alors bataillé ferme pour contenir la lutte, chacun à leur manière, et renvoyer "à la rentrée" un mouvement qui devenait important. La rancoeur à ce sujet envenime bien des débats dans la Cégète, et sans doute ailleurs.
      En 1995 ou même, remontons tant qu’à faire en 1968 déjà, les salariés en lutte (et les étudiants, donc !) ont eu l’impression que les orgas freinaient. Comme quoi il ne suffit pas de répondre aux mots d’ordre de nos pontes ("habitués des salons") : il faut les bouger pour faire avancer les revendications, pour les forcer à mener la lutte. Sont globalement top mous, quoi. Mais sans organisation, avec sa base et sa tête tout là-haut, on est marron.
      Si le soutien de la FSU est mou et tardif, il a au moins le mérite d’avoir eu lieu. On peut être sûr que ça a été l’objet d’une bagarre interne...