Accueil > La Lituanie annonce le retour en France de Cantat
Le ministère lituanien de la Justice a annoncé officiellement hier être prêt à autoriser le retour de Bertrand Cantat en France, où le chanteur devrait purger le reste de sa peine de huit années de prison pour avoir battu à mort sa compagne Marie Trintignant.
Le ministère lituanien de la Justice a envoyé vendredi un courrier aux autorités françaises indiquant qu’il était prêt à transférer Bertrand Cantat en France, a annoncé hier son porte-parole Dainius Radzevicius.
Aucune date arrêtée
Interrogé sur le feu vert de la Lituanie, le ministère français de la Justice a confirmé cette démarche mais a précisé qu’aucune date pour le retour de Bertrand Cantat n’était arrêtée.
La procédure administrative n’est pas encore totalement bouclée, car il manque quelques pièces administratives, a-t-on ajouté à la Chancellerie.
De sources proches du dossier, on indiquait toutefois que le transfert du chanteur de Noir Désir pourrait être effectif dès septembre.
« C’est une bonne nouvelle, qui était attendue. Nous allons bien évidemment essayer d’organiser son retour en France le plus rapidement possible », a déclaré Me Olivier Metzner, l’avocat français de Cantat.
Bertrand Cantat, 41 ans, avait déposé le 28 juin une demande pour purger sa peine en France. Quelques jours auparavant, son avocat lituanien ainsi que celui de la famille de Marie Trintignant avaient en effet renoncé à un second procès, rendant la condamnation du chanteur définitive.
Concert en prison
Bertrand Cantat est incarcéré depuis la fin juillet 2003 à la prison de Vilnius où il a donné mercredi dernier un concert pour ses codétenus, après en avoir annulé un premier, au motif que la direction de la prison y avait invité des journalistes.
On ignore pour le moment dans quel établissement pénitentiaire français le chanteur purgerait le reste de sa peine. Ses avocats tentent de le faire affecter dans un centre du Sud-Ouest, pour le rapprocher de ses attaches bordelaises.
Une fois en France, Bertrand Cantat sera soumis au régime pénitentiaire français et bénéficiera à ce titre des remises de peines prévues par la loi.