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La Révolution est-elle crédible aujourd’hui ?

Publie le jeudi 27 septembre 2007 par Open-Publishing
9 commentaires

J’ai déjà écrit à ce sujet ,et je reste persuadé qu’elle est de plus en plus d’actualité.La contre-révolution bourgeoise sarkozienne est en train d’en accélèrer la nécessité .Le capitalisme financier à l’oeuvre détruit le monde du travail sans vergogne et presse les gouvernants d’en finir avec les acquis sociaux,du contrat de travail jusqu’aux retraites.Le syndicalisme prépare une riposte sans commune mesure avec le passé,l’intelligence des nouvelles formes de lutte pour contrer l’offensive du capital doit aboutir à une révolution réelle nous débarassant de la bourgeoisie d’affaires et du MEDEF,organe central du pouvoir économique et financier.

Certains d’entre nous appellent au secours le Marxisme pour remettre les choses à l’endroit.Je pense que le Marxisme,comme logique d’analyse politico-économique,n’a jamais été éffacé malgré les efforts des idéologues bourgeois et sociaux-démocrates.L’histoire de chaque peuple est faite d’avancées et de reculs suivant les rapports de forces.Avec la fin des guerres coloniales,la mise en place de la 5ème république par De Gaulle et les socialistes SFIO,le peuple s’est endormi avec les congés payés,la voiture,les allocs,la sécu,les indemnités de chômage,les restos du coeur,la CMU et autres babioles clientélistes des municipalités .Le PCF s’est émoussé et a perdu en efficacité comme outil révolutionnaire pour le peuple malgré ses efforts pour le rester .Ses choix stratégiques d’alliance avec le PS Mitterrandien l’a vidé électoralement pour le plus grand malheur des citoyens obnubilés par le vote dit utile et la colère Lepèniste.Aujourd’hui 53 % d’entre eux ont choisi le changement Sarkoziste comme bouée de secours à leurs problèmes et ils commencent à déchanter de leur choix "idiot" qui va encore plus les appauvrir.La versatilité du peuple français est connue de la bourgeoisie et elle en joue politiquement ,qu’elle soit dans l’opposition ou dans la majorité électorale, à merveille .Mais aujourd’hui la mondialisation exige une mise à jour rapide du capitalisme français pour défendre ses parts de marché dans le monde.A la lecture de Marx on en comprend les principes économiques sur ce fameux taux de profit,sauf que les actionnaires du 21 ème siècle surfent plus sur l’argent pour faire de l’argent que sur le travail exploité.Les "bulles" succèdent aux bulles et nous entrainent vers une catastrophe sociale jamais vue .La révolte sociale est prête à éclater d’où la décision de nos bourgeois de renforcer leur dictature sous diverses formes adaptées aux pays concernés,là la guerre,là la répression,là la Présidentialisation,là la collaboration de classes renforcée.

Alors face à cette offensive ultra-réactionnaire,les révolutionnaires doivent répondre par une contre-offensive rapide et efficace en mobilisant le peuple dans toutes ses composantes pour l’affranchir du joug bourgeois capitaliste et pour lui proposer de construire une autre socièté,la socièté socialiste et communiste en l’occurence .C’est la lutte politique essentielle à mener aujourd’hui.Sarko est sa bande sont à l’oeuvre,nous aussi.Le vainqueur ne peut-être que le peuple éclairé par notre lanterne marxiste,encore faut-il éviter les oubliettes où nous sommes tombés parfois par naïvité politique ou par paresse idéologique.

Le PCF a de l’avenir si le peuple se reconnaît en lui comme outil de transformation révolutionnaire . Le choix est là en 2007.Le prochain congrès doit l’expliciter clairement aux citoyens..La nécessité fait loi dans la logique humaine ....

bernard SARTON,section d’Aubagne

Messages

  • Spéciale dédicace à SARTON alias PRCF alias URCF


    Hors du stalinisme. Pour le communisme

    "Oublier Staline", une tentation toujours présente. Mais, si nous voulons changer le monde, tout refoulement est interdit.

    de Rina Gagliardi

    En 1967, l’Agence NOVOSTI diffusa en Italie une publication de propagande explicite, ayant pour titre L’Union Soviétique. Une petite encyclopédie : un petit livre "naturellement" hagiographique, plein de chiffres et de pourcentages sur l’industrie, l’agriculture et, plus en général, des résultats d’une société désormais acheminée sur la route "de la construction du communisme". La chose la plus singulière de ce texte est qu’un nom y manque complètement : celui de Staline. L’histoire de l’U.R.S.S. - voire de la Russie - y est reconstruite avec une certaine ampleur (à partir du Vème siècle av.J.C. jusqu’à Pierre-le-Grand, de Mikhaïl Lomonosov, fondateur de la première université, jusqu’à la naissance des premières organisations ouvrières), jusqu’à la Révolution d’Octobre. Mais le seul personnage qui y soit nommé est celui de Lénine, puis on passe directement de 1917 au 33ème Congrès du PCUS. Aucune trace de Josif Vissarionovic Dzugasvili, à aucun sujet.

    Un refoulement si éclatant qu’il semble incroyable. Un exemple plutôt maladroit, pourrait-on ajouter, de réécriture de l’histoire par effacement, sinistre technique de type stalinien (immortalisée par Orwell dans son célèbre 1984). Ce refoulement nous livre toutefois un indice intéressant d’une tendance répandue, dans des formes différentes, à l’Est comme à l’Ouest : oublier Staline et le stalinisme. Regarder toute une période historique avec la sensation concentrée, et bien sûr angoissée, d’une "grande et terrible" époque pendant laquelle, comme l’écrivit l’historien américain Stephen Cohen, "une montagne d’énormes réalisations" coexista avec "une montagne de délits inouïs”. Mais s’arrêter là, justement. Chercher secours dans la catégorie de l’"accident historique", fût-il de dimensions importantes, revenir à la fatidique devise de Croce du heri dicebamus. Et surtout résister à l’interrogation de fond : celle du pourquoi et celle du comment tout cela a été possible.

    La réponse "négationniste"

    Les racines du refoulement sont donc très claires et vont au delà de toute recherche historique et politique, même minutieuse, complexe et exigeante. Si la plus grande tentative du XXème siècle de changer une société dans la direction du socialisme s’est terminée, comme elle s’est terminée, par une immense tragédie et par une féroce et sanguinaire dictature, qu’est-ce qui nous garantit qu’il ne s’agisse pas là de l’issue obligée de n’importe quelle transformation révolutionnaire ? Comment redonner à nos mots-clefs - le socialisme, le communisme - le sens qui leur est propre, c’est-à-dire celui d’un grand projet de libération des femmes et des hommes, en les arrachant par une secousse conceptuelle violente, secousse de valeurs et secousse historique, de leurs réalisations concrètes sur cette terre ?

    A ces dures questions, comme nous le savons très bien, une grande partie du mouvement communiste (tout le groupe dirigeant du PCI, par exemple) a répondu en amplifiant le processus de refoulement au-delà de ses limites : c’est-à-dire en statuant que le "mal" était tel déjà dans sa racine et jusque dans ses prémisses. Un siècle et demi d’histoire était ainsi banalisé comme erreur ( "illusion", a dit Furet) et même Staline, dans un sens bien précis, justifié dans ses crimes - en tant que seul interprète autorisé, historiquement légitimé, d’un mouvement, le mouvement communiste, aveugle et auto-trompeur par sa nature même. Vice-versa et parallèlement, le capitalisme et son idéologie spécifique, le libéralisme dans toutes ses acceptions, devenaient le seul horizon possible de l’histoire et de la société - tout juste avec quelques corrections, quelques interventions modestes de la politique.

    Nous remarquons, encore, que cette énorme "reconversion" politique et idéologique s’est vérifiée non pas à la moitié des années 50 quand le voile sur la période stalinienne commençait à se soulever et même pas à la fin des années 60, pendant la longue agonie brejnévienne, mais juste avant la fin de l’Union Soviétique, devenue désormais son propre fantôme. Le PCI fut capable de dépasser le traumatisme du XXème Congrès et du rapport Kroutchev en tant que porteur d’une expérience propre, originale, relativement autonome de la culture politique du stalinisme. En revanche, il ne survécut pas à la chute du mur de Berlin et au moment où le drapeau rouge fut baissé des flèches du Kremlin, parce qu’il avait perdu désormais son identité révolutionnaire, sa raison d’être. Là aussi, il s’agit d’une donnée restée presque inexpliquée, ou peu creusée, dans la discussion de ces dernières années.

    Le stalinisme de Staline

    C’est donc entièrement à nous - aux nouveaux communistes du XXIème siècle, à tous ceux qui ne renoncent pas au projet de la "Grande Réforme du Monde" - d’assumer le poids d’un bilan critique, la tentative d’une véritable mise à plat. Sur Staline, avant tout, et sur le "stalinisme de Staline", aucun justificationisme n’est admissible - surtout si l’on est intéressé, comme nous le sommes de façon vitale, à l’avenir du socialisme.

    "Sous la dictature de Staline", a écrit Aldo Agosti," le processus révolutionnaire a été déformé et défiguré à tel point que le patrimoine d’idées et de valeurs qui avait été à la base de la révolution d’Octobre a été rendu méconnaissable. Le dommage causé à l’image du socialisme, à sa force d’expansion, à sa valeur d’alternative historique pour l’humanité, a été incalculable". Il est vrai : le tyran géorgien hérita, à la mort de Lénine, d’une sorte de mission impossible. La révolution européenne, et surtout celle de lAllemagne, avaient été défaites, noyées dans le sang : la jeune république soviétique où Lénine avait opéré son "forçage" révolutionnaire sur la base de la prévision d’une catastrophe imminente du capitalisme et d’une prolongation indéfinie du conflit mondial, se retrouvait seule - sans amis ni alliés, entourée en revanche d’ennemis internes et externes. Une fois sortie avec succès de cette immense épreuve, elle emprunta le chemin de l’industrialisation accélérée, de la collectivisation forcée de l’agriculture, du dépassement du sous-développement économique : de "maillon faible de la chaîne"impérialiste, la Russie devenait le siège d’élection d’une autre expérience impossible, la construction du socialisme "dans un seul Pays" .

    L’hyper puissance du parti

    Les racines de ce qui a été appelé stalinisme se trouvent avant tout ici, dans le modèle de développement qui a eu le dessus après les grands débats des années 20. En un gigantisme économique concentré surtout sur la croissance quantitative (l’acier, l’industrie de base, l’énergie), sur l’obsession, d’ailleurs logique, de la planification centralisée (les plans quinquennaux), sur une modernisation qui a compromis tout rapport équilibré entre la ville et la campagne.

    Les résultats, mais surtout les coûts payés pour cette véritable "révolution d’en haut" furent d’une portée énorme. Il suffit de citer les chiffres du premier plan quinquennal, 1929 : ils prévoyaient une croissance de la production industrielle de 180%, de l’agriculture de 55%, du PIB de 103%. Des chiffres qui ne furent atteints que partiellement, mais qui restent un exemple de "titanisme" rarement atteint dans un laps de temps si court. Il suffit de s’arrêter aux chiffres approximatifs de la dramatique guerre civile qui se déroula dans les campagnes jusqu’au début des années 30 : plus de 5 millions de paysans déportés, famines, maladies, déplacement forcé vers les villes.

    Les bases structurelles de l’URSS et de la Russie, qui allait devenir une grande puissance économique mondiale, changeaient radicalement.

    Mais les changements, dus à l’époque du système économique entraînèrent ceux du système politique : le parti unique, au long de ce processus et de cette répression gigantesque, devint de plus en plus totalisant, jusqu’à se juxtaposer complètement à l’état et à la source unique du pouvoir. Le parti contrôlait tout, des choix à l’organisation de la culture, la vie politique d’en haut comme celle d’en bas, la vie au quotidien et le sort de chacun. Le parti dictait les plans quinquennaux et contraignait le musicien Prokofiev à réécrire sa Katerina Ismailova selon des critères plus "populaires" et moins avant-gardistes. Le parti dirigeait un développement colossal de l’instruction, de la santé, de l’émancipation de la femme, mais uniformisait tout aux paradigmes du marxisme-léninisme, une doctrine systémique qui aurait donné la chair de poule à Lénine lui-même, un penseur d’un pragmatisme extraordinairement aigu.

    Le parti était son chef, Jozif Vissarionovic Dzugasvili dit Staline, qui transforma toutes les indications léninistes de propositions contingentes en dogmes ossifiés, d’ "états de nécessité" en sempiternels principes. Par le Manuel d’histoire du parti communiste bolchevique, instrument de formation de base pour au moins trois générations de communistes, Staline fit de lui-même un point de repère théorique indiscutable. Prélude aux tueries des années 30 (le mystérieux cas Kirov, l’assassinat de Trotsky au Mexique en 1940) et aux grandes purges de 38, pendant lesquelles furent assassinés tous les grands protagonistes politiques, intellectuels et militaires de la révolution d’Octobre, de Boukharine au général Tukhacewski. Un nombre exorbitant de communistes fut contraint aux "aveux", à la torture, à l’humiliation d’eux-mêmes, à la mort. Et un nombre incalculable de citoyens fut contraint à une vie indigne de ce nom.

    Un héritage dramatique

    Mais combien a pesé la culture politique du stalinisme dans l’histoire des communistes du XXème siècle ? Evidemment beaucoup. Comment aurait-il pu en être autrement, L’Union Soviétique a été, forcément, pendant 70 ans, le repère des communistes (mais aussi de nombre de socialistes, travaillistes, démocrates) : elle était la preuve concrète qu’on pouvait aller au-delà du capitalisme et même avec des résultats de premier ordre. Et, avec la victoire de Stalingrad et le tribut de sang et de sacrifice payé à la lutte contre les armées allemandes, il était aussi et surtout le pays auquel l’Occident tout entier devait d’avoir été sauvé de la barbarie nazie. Quels autres modèles étaient disponibles, reconnaissables, utilisables ? Il y avait, c’est vrai, heureusement, la voie italienne vers le socialisme, avec laquelle Togliatti construisit un parti "nouveau", de masse, assez différent du modèle soviétique.

    Mais Togliatti lui-même n’arriva pas à aller au-delà de l’idée d’un camp socialiste, par rapport auquel une grande autonomie était de mise mais dont la croissance, même contradictoire, demeurait en tant que garantie objective de sa propre position stratégique : la preuve du fait que les communistes avec tous leur distinguo et toutes leurs spécificités nationales, étaient du bon côté de la barricade de l’histoire. Il y avait certes la Chine de Mao qui, pendant plusieurs années, expérimenta un équilibre différent entre industrialisation et agriculture - en allant jusqu’à l’audace de la révolution culturelle qui mettait en discussion la division sociale des rôles, le rapport entre travail manuel et travail intellectuel, la centralité absolue du "Quartier Général". Mais elle était physiquement et culturellement lointaine - et surtout elle n’apparut jamais comme une expérience "gagnante". Il y avait Cuba, avec sa révolution spéciale et autochtone - mais qui rentra bientôt dans l’orbite du système soviétique. Pour toutes ces raisons et pour beaucoup d’autres, la culture politique du stalinisme été forte, rayonnante et enracinée.

    Les nombreux stalinismes

    La vérité est que peut-être, tandis que le "stalinisme" est une abstraction difficile à motiver, en-dehors du contexte historique et politique où il murit, il y a eu (et il y a) en revanche plusieurs "stalinismes". Il y a le stalinisme de qui, comme de vastes masses de millions de communistes, a admiré inconditionnellement ce "merveilleux" georgien et n’a jamais cessé de l’admirer avant et de penser à lui nostalgiquement après. Un mélange d’amour pour le leader fort - l’homme, plus ou moins, de la providence - et pour le leader puissant capable de représenter à lui seul tout l’espoir de rachat de l’humanité subalterne et souffrante. Il s’agit là du stalinisme des "justificationnistes", ceux qui, en suivant à la lettre la dictée de Croce, jurent sur le fait que l’histoire ne se fait pas avec des "si", et donc que tout ce qui est réel est rationnel - étant donné que les goulags, les purges et la terreur sont une donnée inévitable de l’histoire et de la construction du socialisme.

    Il y a aussi le stalinisme comme hérédité, "métabolisée" mais jamais vraiment mise en discussion, de l’agir politique : une hérédité qui attribue au pouvoir, à sa conquête et à son maintien un rôle si privilégié, qu’on finit par considérer "mineure", par rapport à l’horizon du communisme, la dimension de la transformation sociale, culturelle, interpersonnelle. Evidemment, tous ceux qui ont le culte du primat du pouvoir politique ne sont pas des stalinistes. Et d’ailleurs, tous ceux qui ont le culte de l’état ne soutiennent pas pour autant une conception brutale et autoritaire du rôle de l’état. Toutefois, c’est exactement là que se niche le dérapage qui - dans le régime stalinien - devient erreur systématique et horreur : dans l’absolutisation de la sphère du pouvoir, dans la séparation permanente entre fins et moyens pour les atteindre, entre le lieu unique de la "conscience" (le Parti) et donc de la vérité, et les nombreux lieux du désordre (la société), de la partialité, du non savoir. Oui, notre révolution est redevenue pleinement actuelle. Il sera bon cette fois, de la gagner pour de vrai, dans le politique et dans le social.

    Sans partis uniques et sans dépositaires de la conscience extérieure (extérieure à qui ?). Si possible, avec les masses.

    Liberazione, 5 Mars 2003

    Traduit de l’italien par Karl & Rosa de Bellaciao

    Rifondazione Paris

    http://bellaciao.org/fr/art_ge.php?...

    • Je ne vois pas en quoi je suis PRCF ou URCF...Je suis communiste et fier de l’être.Et on me respecte pour ce choix idéologique en attendant que les idées de libération sociale et démocratique triomphent enfin .Je pose simplement la question sur une Révolution Crédible aujourd’hui avec un militantisme renforcé proche des besoins du peuple .Les longs textes sur le léninisme ,le stalinisme,le maoisme,le trotkisme,le buffetisme,le braouzecisme etc ...empêchent chaque militant de penser par lui-même.Pour moi le marxisme est la seule science politique assez complète pour guider ma démarche militante.La réalité du capitalisme exploiteur exige de notre part une union sans faille pour le bien du peuple .Cela étant dit je ne suis pas devin et la logique du matèrialisme historique prend souvent des traverses qu’on ne peut prévoir tant la nature humaine est compliquée . Bernard SARTON ............

    • Il serait bon quand même de ne pas abandonner l’analyse d’une société en termes de classes et de couches sociales dont il faut analyser les fonctionnements, leurs relations au pouvoir, au partage des richesses produites, dés qu’on a affaire à un régime qui s’est dit (ou s’est dit) socialiste.

      Le bref météore des soviets et de la démocratie "bourgeoise" en URSS a construit une société qui, par le creuset de la contrainte de la guerre externe et interne, n’a plus été dirigée par une représentation contrôlée par le peuple, pour l’embryon de démocratie, par les travailleurs, pour les Soviets.

      Une classe ouvrière magnifiée mais exsangue (les meilleurs éléments mourront dans la guerre civile), ne représentant plus que 1% de la population à la fin de la guerre civile de la jeune URSS, a été dessaisie de tout contrôle sur la société et sur ses propres usines, au profit d’une couche sociale qui a dirigé au concret une société. Au début révolutionnaire et volontariste cette couche sociale sans contrôle s’est mise rapidement sous le feu de la contrainte à prendre des habitudes autoritaires et militaires de commandement.

      On ne peut pas tout cacher derrière la grosse moustache de Staline, mais suivre le cheminement d’une caste qui se constitue progressivement, sans contrôle d’aucune sorte par le peuple qu’on transforme, au même pas, en caisse de résonance .

      On identifie bien la montée de la puissance d’une classe ouvrière en URSS des années 20 jusqu’à la mue terminale de la société russe en société capitaliste relativement classique.

      Mais on identifie mal la constitution de la caste dirigeante, ses moteurs d’ascension. Cette caste, ou classe, s’est construite sur le vide laissé par la disparition de la classe bourgeoise et de la classe aristocrate, vide non occupé par la démocratie des travailleurs, par le fait que les travailleurs ne pouvaient pas diriger par insuffisances diverses (faiblesse numérique, erreurs des dirigeants révolutionnaires, guerres civiles, destructions des libertés, abandon de la démocratie des soviets, journées de travail harassantes, insuffisances de formation, agressivité de l’encadrement aux moeurs caporalistes, etc).

      La montée en puissance de l’autoritarisme et des pouvoirs de la caste dirigeante va être décisif pour la suite. Quand la classe ouvrière arrivera à un niveau numérique important les cartes seront déjà bien distribuées, le pouvoir de la caste dirigeante bien assuré, L’absence de toute régulation par le marché ou par la démocratie, allait conduire à des errements énormes comme en connait toute société au pouvoir à la structure fortement concentrée et très pyramidale.

      Les leçons qu’on peut en tirer, à mon sens, c’est de veiller, comme du lait sur le feu, sur les processus d’autonomisation ou de risques d’autonomisation d’une couche dirigeante dans n’importe quelle structure. Là où le modèle capitaliste se corrige en permanence en jouant sur un contrôle délicat de l’état entre intérêts collectifs de la classe et concurrence , une société qui n’a aucun processus de régulation fait payer cher les errements d’une couche dirigeante prend un immense risque.

      Il n’est pas un hasard si toutes les révolutions prirent le même chemin, avec plus ou moins de travers, une fois le capitalisme abattu :
      Rétablissement ou installation des méthodes de commandements autoritaires héritées des anciens régimes (avec mœurs et morales à la clé )
      Pas de démocratie limitant le pouvoir d’un parti , interdictions au concret des autres partis, pas de démocratie dans le parti, interdiction des expressions individuelles et collectives de la caste dirigeante, etc
      Mal-traitance des individus, etc

      Le capitalisme s’est accommodé de la démocratie comme du nazisme suivant son cheminement et ses intérêts, ou tout bêtement a continué de vivre son chemin ordinaire (appel d’offres tout à fait traditionnel d’Hitler aux entreprises allemandes pour construire de nouveaux tanks ou des avions à réaction modernes, alors que l’Allemagne était à l’agonie et sous le pilonnage militaire aérien : Leçon : les règles ordinaires du capitalisme, par exemple la concurrence, continuaient sous le nazisme et ils sortirent sur-puissants de l’après-guerre).

      En Allemagne, comme en France, le capitalisme a survécu avec une effarante bonne santé, malgré avoir accompagné largement le fascisme.

      Le capitalisme est sans cesse corrigé en oscillant entre la concurrence inter-capitalistes et des partages arrangés de marchés. Une société construite sur un seul pouvoir, aucune possibilité de régulation autre que le volontarisme, ou le cynisme de ses dirigeants, court un grand danger pour la liberté et le pouvoir sur leurs vies des habitants. Mais également elle va avoir de très grandes difficultés à se révolutionner.

      Doit-on aller au travers d’un processus révolutionnaire vers un "socialisme de marché" où des entreprises auto-gérées (réellement auto-gérées) sont en partie en concurrence (afin que ne se cristallisent pas des entreprises qui se sclérosent) et en partie en alliance ?

      Je ne sais.

      Quand je parle du socialisme de marché je ne parle pas évidemment du système chinois qui passe d’un système où les travailleurs n’avaient aucun pouvoir (donc pas de socialisme) étaient tyrannisés par une caste arrogante et très hiérarchisée à une société où les travailleurs n’ont toujours aucun pouvoir mais sont toujours tyrannisés par une caste qui mute en bourgeoisie.

      Le pouvoir, démocratiquement exprimé, au travers de statuts stables et respectés, par les travailleurs sur leurs entreprises, sur l’essentiel face aux autres instances de coordination d’une société est une des clés pour éviter le dérapage liberticide et la cristallisation d’une caste dirigeante sans contrôle. Les systèmes de planification n’ont de sens que sous contrôle des travailleurs, en dehors de cela c’est l’oukase et des processus qui au final aboutissent à un renforcement d’une caste sociale dominante sur la classe ouvrière.

      également ça signifie que dans les périodes que nous vivons, de domination du capitalisme, le principal danger interne que vit le camp des travailleurs dans leurs expressions organisées est bien dans le risque d’autonomisation d’une couche dirigeante qui enfourche les habitudes du camp d’en face et finit par éprouver une véritable fascination envers la bourgeoisie pour finir par souhaiter la rejoindre car elle en partage beaucoup de choses.

      Je partage beaucoup de choses sur ce qui est dit de l’expression du stalinisme, ses logiques ex-communiantes, ses habitudes destructrices, mais je pense qu’il faut distinguer ce qui ressort d’une société dominée par une caste bureaucratique (la société stalinienne par exemple) des errements multiples de partis et de courants influencés par ce type de société mais vivant sous le règne de la classe bourgeoise, errements des fois graves (agresser des autres courants de travailleurs, voir tuer comme cela se fit , désigner à l’ennemi des opposants, vouloir que des lois liberticides bourgeoises servent à attaquer d’autres révolutionnaires ou simplement militants de gauche), mais qui ne sont pas le fruit de la domination d’une caste sur une classe.

      Bref, il y a différence de nature entre feu les partis staliniens sous le capitalisme et les sociétés staliniennes.

      Par contre il y a des processus sous-jacents, brutaux, qui finalement ne sont pas du seul apanage du stalinisme. Et quelque part on risque de se noyer dans une critique du présent qui ne voit que la grosse moustache de Staline comme danger, sans voir le moteur permanent qui parallèlement au désir réformiste inhérent à toute conscience de gauche de basse intensité, construit autonomisation de dirigeants , au point d’en fabriquer de puissants appareils dans les périodes longues d’armistice capital-travail. Et ses appareils font du Staline sans Staline, sans stalinisme, car ces types de déviances ne sont au final pas produit par le stalinisme mais par des logiques plus profondes sur lesquelles il faut veiller.

      Les libertés individuelles, la bataille pour celles-ci, parallèlement aux batailles de contrôle des instances de coordinations de la résistance des travailleurs, sont essentielles. Des fois, et très contradictoirement, je suis stupéfait par des propos récurrents contre ces libertés, comme si elles étaient "bourgeoises", ou "bobos", ou "petites-bourgeoises"...., dans le camp de la gauche.

      C’est l’hypocrisie qui conduit une partie de la classe bourgeoise et les élites bureaucratiques à se prétendre de ces libertés, alors qu’elle les a pratiquement toujours combattues quand il s’est agit de les conquérir, en les bafouant et les agressant des fois avec la dernière violence, qu’il y a lieu de dénoncer. Mais pas les libertés individuelles, pas les combats pour les libertés individuelles. Sur l’essentiel la classe bourgeoise propage des idées de soumission individuelle aux hiérarchies. Elle construit une idéologie qui est à l’image de l’a hiérarchie ordinaire de ses entreprises.

      Les libertés sont l’inverse de cette logique. de même ce n’est pas le principe démocratique qui est en cause dans nos sociétés mais le fait que celui-ci n’existe pas dans les principaux lieux de pouvoirs et de richesses.

      Et c’est effectivement un autre volet de la stabilité et la non dégénérescence d’une société socialiste, comme d’espaces de gauche sous le capitalisme, c’est la nécessité de protéger les individus, de les rendre sacrés, dans leurs libertés intimes et civiles, dans leurs libertés comme travailleurs.

      Dans les batailles du quotidien en défense des intérêts des travailleurs, comme des batailles cherchant à se déplacer sur un terrain plus "révolutionnaire" l’ensemble de ces éléments me semble essentiel.

      Copas

    • Très bonne analyse sur les pouvoirs et les castes qui se construisent en permanence par habitude bureaucratique .Le livre de Yvan Stéfanovitch "aux frais de la Princesse",enquête sur les privilègiés de la république, démontre dans les faits ce que tu explicites sur les raisons du Stalinisme en ex-URSS.En france ,malgré le pluralisme "politique",le parti unique est à l’oeuvre dans la mise en place du BI-Partisme UMP-PS.Le rapport gauche-droite est un hochet brandi devant les yeux des citoyens pour une "illusion" démocratique .Comme il est difficile d’imposer la dictature dans un pays rebelle par essence historique,on détourne l’autoritarisme par la "loi" basée sur un scrutin majoritaire à deux tours faisant la part belle depuis De Gaulle à L’UMP-PS,excluant du parlement les contestations radicales,les empêcheurs de tourner en rond et autres citoyens en rupture de ban avec la 5ème république .Cela entraîne une abstention record,un désintérêt de la chose publique,et asujettit le citoyen à un possible homme providentiel qui donnera un bon coup de pied dans la fourmillière,ce qui explique les 85% de votants à la dernière Présidentielle de Mai,alors que les législatives qui ont suivi n’ont vu s’exprimer que 55% de Français sur les votes exprimés et validés . Le vote Lepèniste explique en partie cette colère contre le système en place .

      Le PCF et les partis trotkystes,les verts dans une certaine mesure, sont prisonniers de ce système et ne peuvent s’en séparer de peur de disparaitre électoralement ou médiatiquement.Certains communistes pensent qu’un jour ou l’autre l’électorat de gauche comprendra qu’il faut voter communiste pour vraiment changer les choses et le NON au référendum avait permis d’espérer.Mais patatras cela ne s’est pas confirmé car la logique aurait voulu la séparation avec un PS pro-européen pour une concurrence libre et non-faussée.La direction du PCF,pour d’obscures raisons politico-électoralistes,nous a entrainé à l’échec en ne voyant pas le rejet pur et simple de l’Europe actuel par les masses populaires.Ce sauve qui peut électoral,malgré le sauvetage d’un groupe à l’assemblée Nationale en alliance avec les verts,reflète le manque de vision politique des dirigeants actuels de notre Parti .Les militants vont-ils continuer à accepter cette hiérarchie verticale des décisions politiques encore longtemps ?Le Congrès extraordinaire sera -t-il vraiment "révolutionnaire" pour un parti nourri de cette essence énergétique ? Je demande à voir ....La promotion du livre de COHEN-SEAT,que je n’ai pas encore lu,me trouble car un dirigeant d’Aubagne,ayant fait campagne pour Bové, en fait la promotion dans quel but ? La campagne pour les élections municipales se met en place sans véritablement changement stratégique en espérant la volonté de sanction des citoyens vis à vis du pouvoir Sarkozien .Ces habitudes bureaucratiques ne gênent nullement la bourgeoisie et sa caste de valets qui doivent adapter l’outil productif aux 15 à 25 % de retour sur investissement à la caste "actionnariale" qui a vu son impôt diminuer singulièrement avec le bouclier fiscal.

      Renouer avec les "soviets" à l’image de ce qu’avait expérimenté la Commune de Paris est une nécessité vitale pour le mouvement communiste,développer "l’horizontalité" des décisions politiques par l’autogestion salariale et citoyenne est l’application concrète de la socièté communiste en construction permanente. Le PCF doit s’organiser ainsi pour réussir la "crédibilité" de la révolution contre la contre-révolution Sarkozienne de la bourgeoisie.Les dirigeants sont interchangeables dans la pseudo-démocratie bourgeoise,la caste des privilègiés NON comme le démontre Yvan Stéfanovitch . Alors Camarades,révolutions-nous en changeant nos habitudes archaïques et sans résultats pour l’avenir de notre beau pays.

      Bernard SARTON,section d’Aubagne

  • le mot révolution est tellement galvaudé depuis quelques années ; qu’il arrive que des révolutions se fassent a l’ envers . la france en est un exemple ; parmi d’autres pays . comme quoi les mots sans contenu ne sont que des coquilles vides ; meme le mot révolution . que le peuple se reconnaisse dans le pcf espérons le . qu’a t-il a proposer le pcf ? si ce n’est d’après ce que je lis dans l’huma ou autres ; et les rencontres que j’ai régulièrement avec des communistes et d’anciens communistes comme moi. apparament pas grand chose si ce n’est la reproduction sous une forme ou sous une autre de ce qui a déjà échoué ; a savoir la priorités aux alliances de partis au sommet . dans une gauche largement gangrénée par les querelles de chefs ; ayant pour but politique d’accompagner le système éxistant ; le pcf vat-il continuer a jouer les illusionnistes ? on voit bien le débat interne au parti ou les tendances se structurent ; et les chefs de celles -ci qui ratissent au sein des fédérations ; (la clientèle communiste ) pour tenter d’imposer un rapport de force le futur congrès . tout cela sur des bases qui sont très loin d’un contenu révolutionnaire en rupture avec le système capitaliste ; contenu qui devrait poser les bases d’une société socialiste qui permette d’aller vers le communisme . sans cela j’ai bien peur que le peuple ne se reconnaisse pas dans le pcf ; car depuis 81 au travers de ses alliances c’est quand meme le pc qui est lourdement sanctionné électoralement . pour que la révolution redevienne crédible il faut un parti révolutionnaire qui soit en capacité de porter un contenu transformateur non seulement dans le social ; mais aussi dans tous les domaines de la société ; une révolution culturelle en quelque sorte . ( pas d’amalgame avec mao ) . et d’abord au sein du parti ; bien que nous soyons communistes nous sommes marqués inconsiament culturellement par le capitalisme . éspérons que le pcf se donne les moyens de redevenir un parti révolutionnaire . sam 82

  • "Je pense que le Marxisme,comme logique d’analyse politico-économique,n’a jamais été éffacé malgré les efforts des idéologues bourgeois et sociaux-démocrates." Et les efforts des pseudo communistes comme le trio Marchais-Kanapa-Juquin qui en 76 ont manipé la suppression de la "dictature du prolétariat" ; qu’es-ce qu’on en fait ?

    En fait le PCF paye le refus d’analyse du (des) stalinismes, et de ces implications dans sa politique ! On a préféré "charger" Marx et sa "dictature" plutôt que de démolir la thèse parfaitement abherrante du point de vue marxiste, du "socialisme dans un seul pays". Thèse qui explique les principales déviances staliniènnes, pression sur les partis communistes étrangers, goulag vu, à la fois, comme un moyen de repression et comme un moyen pour extorquer gratuitement de la force de travail aux peuples soviètiques et, finalement, course à l’armement ruineuse.

    Aprés Marx, et toujours pour éviter le tête à tête avec Staline, les forts en thème de Fabien, plutôt que d’éradiquer les pratiques et les logiques staliniènnes, ont attaqué Lénine et son "centralisme démocratique" puis ses "faucille et marteau" etc.... Le tout en camouflant ces reculades avec des démagogies électorales, souvenons-nous des filialles de Marchais, avec Hue on ne construit plus le socialisme mais le communisme, rien que çà !

    Le dernier avatar est le changement d’identité que prone Cohen-Seat, dans un livre payé par le parti, un dirigeant qui a tout fait en 2006 pour imposer la candidature "pur jus" aux presidentielles. C’est lui qui haranguait le CN d’octobre 2006 "Il n’y a pas d’anti communisme dans les couches auquelles nous nous adressons". Il a décidé le 16 décembre 2006 le vote national du 19 décembre pour envoyer MGB dans le mur, (c’est quoi le stalinisme ?).

    CN46400

    • Je demeure toujours dubitatif sur le passage dans une argumentation entre l’analyse d’une société stalinienne et le stalinisme dans des pays capitalistes. Il y a pour moi une différence fondamentale de nature.

      D’un côté un système de domination d’une caste sur une société, de l’autre des déformations dans des partis, des courants, des individus, dans la façon de faire de la politique dans des systèmes capitalistes.

      A mon sens, même si les sociétés nomenclaturistes ont profondément marqué les pratiques de partis stalinistes dans les pays capitalistes, les deux phénomènes doivent être disjoints.

      Beaucoup de façons de faire, de pratiques, qu’on appelle staliniennes dans des pays capitalistes, sont en fait des pratiques qui relèvent de l’influence d’habitudes autoritaires et excluantes dépassant le stalinisme. Une grande partie de celles-ci sont le fruit d’individus et d’appareils s’autonomisant dans les partis de gauche par rapport à leurs bases, une autre partie vient de logiques sectaires où la controverse n’est plus le fruit de divergences battues au vent frais et puissant de la société réelle mais de petits groupes complètement tournés vers leur nombril.

      A l’inverse, il y a nostalgies pour certains militants de langages et de pratiques qui correspondaient à une période où la gauche était puissante dans la classe ouvrière. Sans forcement saisir que celles-ci et ceux-ci (pratiques et langages) étaient justement ce qui avait bridé cette période et l’avait empêché de progresser.

      Copas

    • je partage ton analyse ; car il arrive que les pratiques staliniennes soient employées sans avoir conscience souvent je pense ; par les memes qui prétendent les combattre . y compris aujourd’hui dans les pc européens ou partis de gauche . et puis la question du stalinisme sert aussi il faut bien le reconnaitre a masquer les échecs ; ou les dérives politiques des directions de certain pc en europe y compris au sein du pcf . pour ma part je trouve que les deux bouquins (tome 1 et 2 ) dans la collection essentiel permettent d’avoir une approche sérieuse sur la question . c’est francis cohen qui a fait l’introduction et l’analyse est fondée a partir des textes de staline . c’est les editions sociales qui éditaient ces bouquins ces éditions n’existent plus . quand a francis cohen il n’est plus . d’ailleurs il ya quelques années il a écrit également un bouquin très instructif sur l’urss le titre l’urss et nous . qui n’avait pas été très apprécié par l’urss a l’époque . il y en a d’autres mais je cite ces deux titres ça peut intéréssé certains camarades ou autres car la question est largement méconnue au sein du pcf ; ou alors c’est une histoire largement déformée qui tient lieu d’analyse . sam 82

  • Bonjour, juste une question, quand tu dis : "Aujourd’hui 53 % d’entre eux ont choisi le changement Sarkoziste comme bouée de secours à leurs problèmes et ils commencent à déchanter de leur choix "idiot" qui va encore plus les appauvrir"

    est-ce que c’est vraiment quelque chose que tu constates autour de toi ? que les gens commencent à déchanter ?
    rebral