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La bourse n’est pas une zone de non-droit

Publie le mardi 29 janvier 2008 par Open-Publishing
2 commentaires

Le scandale de la Société Générale provoque une unanimité politique qui
prête plutôt à sourire. Tous condamnent les méfaits du capitalisme
financier. Une condamnation que ne renierai pas Marx lui même qui
n’avait de cesse de dénoncer « les eaux froides du calcul égoïste »

On attends maintenant de ces tous nouveaux convertis aux analyses
marxistes de ne pas en rester à la seule condamnation de principe et de ne
pas se contenter de hurler avec les loups. A chaque scandale boursier,
les mêmes mots sont répétés : transparence, contrôle, régulation. Et
pourtant
rien n’y fait, la folie règne sur les marchés et l’impuissance domine.

La bourse n’est pas une zone de non-droit. Face à la crise boursière qui
risque d’affecter notre économie tout entière désormais menacée de
recession avec ce que cela signifie pour les citoyens de chômage, de
précarité, de mal-vie. Il faut maintenant constituer un pôle bancaire
public,
qui permette que le droit prenne toute sa place dans les salles de
marché et qu’il soit mis fin à ce qui ressemble de plus en plus à une
association de
malfaiteur. Il doit être mis fin à la sacro-sainte indépendance de la
Banque Centrale Européenne. Elle doit cesser d’échapper à la
souveraineté des citoyens européens.

Paris, le lundi 28 janvier

Parti Communiste Français

Messages

  • ouf j’ai eu peur j’ai cru qu’ils allaient nous écrire, "la bourse n’est pas une marchandise" !

    Pôle public ok, mais contrôlé par qui en interne et qui est le proprio ?

    Boris

    • A mon avis, le jour ou on pourra "contrôler" la Bourse, y aura plus besoin d’en avoir une...

      Ne serait-ce que parce que le principe même de la spéculation boursière est positivement, non seulement un vol autorisé, mais la création de valeur virtuelle dont on n’a aucun besoin dans un monde "normal".

      La "Bourse" c’est le hold-up permanent de l’Elite sur les richesses produites par les exploités. Le moyen de reprendre à ceux-ci la poignée de figues que leur a laissé le Capital afin de renouveler leur force de travail.

      C’est un moyen de faire un surprofit sur la plus-value crée par les travailleurs.

      D’ailleurs, un Gouvernement ou un Parti qui ne met pas à son programme la sortie de ce système, puis l’élimination de celui-ci, n’a aucune crédibilité à mes yeux.

      Simple question de bon sens.

      G.L.