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La conquête du monde par l’empire capitaliste est accomplie

Publie le vendredi 21 décembre 2007 par Open-Publishing
2 commentaires

C’est fait ! Alors que l’année 2007 s’achève, l’empire capitaliste a presque conquis le monde. Cet empire, dont le siège est aux États-Unis, plus précisément à Wall Street, a réussi à avoir dans presque tous les pays du monde les fantoches nécessaires pour leur contrôle de la planète. Même au Vatican, on se demande si ce pape qui ne fait jamais de reproches au capitalisme, contrairement à son prédecesseur, et qui ne parle jamais de justice socio-économique ne fait pas, à quelque part, un peu parti de cette clique.

Le capitalisme triomphe au Canada, aux États-Unis, en Russie, en Chine, en France, bref partout. C’est pour cela que la situation internationale semble tranquille. Les vrais ennemis du capitalisme, les démunis de partout, sont trop amochés pour demander des changements. Les résolutions de l’ONU, comme la charte des droits de l’homme qui dit pourtant que tous doivent avoir un revenu décent, n’ont plus à être respectées tellement les capitalistes sont en contrôle.

Que c’est triste de voir que l’avenir est à l’augmentation des démunis, des sans-abris, des inégalités de toutes sortes, des maladies engendrés par l’inquiétude et le manque du nécessaire. Quelle tristesse, alors que l’année 2008 se pointe, de voir que le bonheur ne sera pas au rendez-vous pour la grande majorité des êtres humains. On leur dira que le bonheur n’existe qu’au ciel et que pour l’obtenir il faut accepter que les autres nous le refusent sur la terre.

Messages

  • soyons positif.... Marx avait prédit que la condition idéale pour voir la révolution aboutir était justement de voir le capitalisme arriver à son paroxysme.... le bout du chemin n’est plus très loin !!!

  • On n’est pas forcés de se faire du mal.

    L’hégémonie capitaliste n’est pas en train de s’accomplir. Elle est un mode de production dominant en Europe et en Amérique du Nord depuis au moins 2 siècles. Au niveau planétaire, la domination capitaliste est accomplie fin XIXème, début XXème siècle. C’est ce qu’un barbichu a appelé l’impérialisme, si je ne me trompe.

    Le socialisme étatique a certes constitué un bel espace de liberté, quoi qu’on en dise, face à ce monde où la domination de la minorité capitaliste est la règle absolue. Mais la lutte des classes n’est pas celle des nations, ni même celle des états. Ce n’étaient pas les ouvriers, les paysans, les salariés, qui exerçaient le pouvoir en URSS ou dans les autres "pays socialistes". Si l’Etat qui était mis en place dans ces pays avait été celui des classes dominées, il eût fallu, comme en 1871 en France, comme en 1918 en Allemagne ou en Hongrie, comme en 1936 en Espagne, un bain de sang pour déloger les pauvres des postes de décision politiques et économiques. L’impérialisme n’a pas eu besoin de ce bain de sang là car ce n’était pas, ce n’était plus les ouvriers, les paysans, les salariés qui étaient "aux manettes".

    Dans tout cela, le capitalisme a bien dû effectivement baisser la tête. A son corps défendant, il a été obligé de prendre à son compte les salaires minima, la limitation hebdomadaire de la durée du travail, le remboursement des soins pour tous (faute de gratuité de la santé...), quelques années sans avoir besoin de travailler avant la mort, etc, etc, etc...

    Et c’est tout celà, avec tous les etc.. qui vont autour que les capitalistes voudraient bien s’accaparer, comme un truand s’accapare un coffre-fort. Ce qu’ils ont dû, sous la plus forte des contraintes, lâcher. Bien entendu, il nous bâtir les résistances pour les contrer et ce n’est pas ce qui s’est passé ces dernières semaines au sujet des "régimes spéciaux" qui va dans le sens de la résistance.

    Mais, pour autant, de grâce, n’oublions pas que la domination capitaliste sur le monde n’est pas née de la dernière pluie. Non, ce n’est pas maintenant qu’elle s’accomplit. C’est une vieille, vieille hégémonie, une vieille dictature au sens où le disait Marx. Les conseils d’administration sont formés pour une bonne part des mêmes familles qu’en 1920 ou en 1860... A ce sujet, qu’attend le mouvement ouvrier pour dénoncer ces familles ? Sans les individus qui la composent, les classes n’existent pas...

    Relevons la tête. Ce pouvoir est un dinosaure ridé et frippé. Ce président agité qui était auparavant avocat de la bourgeoisie, cette ministre de l’économie qui dit : "à vos ordres, patrons", ces socialistes qui lapent la soupe déjà froide... C’est eux, Jurassik Park.

    Inventons la jeunesse.