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La direction des Hôpitaux de Paris confirme la suppression de 3 à 4.000 emplois

Publie le samedi 23 janvier 2010 par Open-Publishing
2 commentaires

Le directeur de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) Benoît Leclercq a confirmé samedi la suppression d’ici 2012 de 3.000 à 4.000 emplois et détaillé son plan de réorganisation des hôpitaux parisiens. "La moitié environ concernera les soignants et les médecins, l’autre moitié le personnel administratif", déclare Benoît Leclercq dans un entretien au Parisien/Aujourd’hui en France. L’AP-HP compte actuellement 37 hôpitaux et 676 services cliniques.

L’AP-HP avait présenté en novembre les grandes lignes de son projet de réorganisation, prévoyant 90 à 100 millions d’euros d’économies par an via des suppressions d’emplois, pour retrouver un équilibre budgétaire en 2012. Les syndicats avaient alors affirmé que cela se traduirait par la disparition de près de 3.500 emplois. "D’ici à 2020, nous pourrions réduire de quelques sites le nombre de nos hôpitaux", ajoute aussi Benoît Leclercq dans Le Parisien, estimant que "du fait de la vétusté de certains locaux, moderniser en regroupant revient souvent moins cher que de rénover".

http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2010-01-23/sante-la-direction-des-hopitaux-de-paris-confirme-la-suppression-de-3-a/916/0/416547

Messages

  • Et tout ça dans l’indifférence générale.

    Les syndicats, aux abonnés absents, ne se donnent même pas la peine d’essayer de mobiliser le personnel au prétexte que de toutes façons, le personnel ne se mobilisera pas. Toujours enclin à cogérer la merde dans les instances plutôt que d’organiser la riposte à ces attaques sans précédent.

    Le constat est vraiment amer :

    A peine quelques tracts et AG sans aucune perspective de lutte que de manifester entre permanents devant l’Avenue Victoria (siège de l’APHP) les jours du Conseil d’Administration.

    Les personnels, démotivés, seuls face aux restructurations sauvages et l’impératif de la continuité des soins aux patients.

    Les médecins qui protestent mollement et acquiescent à la casse de l’APHP dés qu’ils ont l’assurance qu’ils seront moins touchés que le personnel soignant et administratif.

    Les patients soumis aux logiques de rentabilité avec la T2A (tarification à l’activité) qui impose la baisse de la DMS (durée moyenne de séjour).

    Le secteur privé qui sort grand gagnant de ce bordel.

    Alors, qu’est-ce qu’on fait ? On courbe l’échine en attendant que la tempête néo-libérale soit passée ? C’est bien ce qui se profile.

    A quand une vraie action d’ampleur pour l’APHP (et la fonction publique hospitalière) comme en 1988 ?

    A quand une grève illimitée avec campement non-stop devant le ministère ?

    A quand l’occupation du siège de l’APHP et la séquestration des sbires de ce gouvernement de combat ?

    "Nous, on veut bien", vous diront les syndicats hospitaliers, "mais les personnels ne bougeront pas"...c’est sur qu’avec ce genre de réflexion, ce gouvernement Medef a de beaux jours devant lui et la Générale de Santé qui côte nos métastases en bourse aussi.

    CEUX QUI LUTTENT NE SONT PAS CERTAINS DE GAGNER MAIS CEUX QUI NE LUTTENT PAS ONT DEJA PERDU !!!

  • Il ne faut pas se leurrer : vous avez vu des manifestants en blanc dans les manifs ? dans celle du 21 janvier ?

    Je ne comprends pas. Je suis prof des écoles et on se fait insulter, humilier parce qu’on descend dans la rue trop souvent (TF1 infos et les autres : voyons comment les familles se sont organisées, car les "trois mois de vacances" manifestent encore....)

    On perd du temps, notre salaire, et tout le monde s’en fout. Et je crois que je vais commencer à m’en foutre aussi , j’en ai assez.

    On défend une certaine idée du respect que l’on a de leurs enfants à ces non-manifestants des hôpitaux,des postes , de l’EDF etc... on défend la formation, l’enseignement. Pas notre salaire...

    Mais si ça ne les intéresse pas eux, je laisse tomber. Après tout Darcos nous a libéré le samedi matin ( parfait ! dès le mois de mai, je pars en weekend le vendredi à 16 h30), je ferai les évaluations demandées sans rechigner ( après tout personne ne les exploite),
    j’accueillerai avec plaisir ( et intérêt) l’intérimaire qu’on aura embauché pour garder les mômes si un prof est malade,
    j’essaierai de réserver un bon accueil au nouveau professeur qui arrivera dans mon école sans avoir jamais vu un élève de sa courte vie et qui renoncera à ce métier au bout de 3 jours d’exercice ( c’est ce qui vient de se passer dans mon école) etc....

    Et avec tous mes sous que j’aurai économisés ( plus de grève, les heures d’enseignement supplémentaires payées grassement, mes indemnités d’études etc etc..) je passerai de bien belles vacances !!! vive Sarko !!