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La gauche antilibérale vue de Corse
Publie le jeudi 14 décembre 2006 par Open-Publishing8 commentaires
Lettre reçue :
Cher ami,
Je suis vis au bled, comme on disait quand j’avais le bonheur d’enseigner dans le Sud algérien. Je vis dans un petit village du cap corse, micro région qui doit compter autant d’habitants que certains groupes "antilibéraux" comptent d’adhérents. Je suis membre du PCF depuis 1963 (j’avais alors 19 ans) et j’avoue ne pas bien comprendre les réactions des "antilibéraux" non-(ou anti- ?) communistes.
On peut penser ce qu’on veut du PCF. Mais moi je suis sur le terrain, tous les jours(ce n’est pas facile) et ce n’est pas dans un bistrot bourgeois que je discute, et pas avec des écolos, alter-écolos, volontaires du grand soir, fans de Chavez (surtout quand on n’est pas confronté aux difficultés du Vénézuela et qu’on ne risque pas de subir la vengeance des impérialistes) mais fines bouches devant Fidel qui a fait de son pays le premier état du Tiers-Monde où on ne meurt pas de faim et où tous les enfants vont à l’école etc... et je suis effaré d’entendre certaines réactions.
Quoi ? Il faudrait que le Parti qui représente la force la plus importante du mouvement antilibéral, qui a impulsé la campagne pour le Non, qui a laissé son temps de parole, s’écarte devant quelques groupuscules ? La démocratie se réduirait au vote d’organisations ? Mais ne nous prêche-t-on pas (chez les non-(anti- ?) communistes, ou post- comme on, dit à présent) que la forme -parti est dépassée ? Il faudrait peut-être interdire aux communistes de s’investir dans les comités-antilibéraux, voire de voter ? Un peu comme en Tchéquie, où la JC locale vient d’être (ou va être) interdite.
Question 1 : Quel est la motivation fondamentale des antilibéraux ? Changer la société ? Faire radicalement autrement.
Alors, il va falloir compter sur les communistes. En tant qu’organisation, et pas seulement en piétaille tout juste bonne à coller des affiches et à faire les immeubles, tracts à la main. Sur ce plan, il faudra que les non-communistes se mettent à jour. Mes camarades n’obéissent plus, s’ils l’on déjà fait, au doigt et à l’oeil.
Question 2 : De ces trois personnes, de qui avez-vous entendu parler ?
Clémentine Autain, Marie-George Buffet, Yves Salesses.
Dans le Cap corse, je vous l’assure, on ne connait que Marie-George.
Robert Jean
Messages
1. La gauche antilibérale vue de Corse, 14 décembre 2006, 01:48
Ouf un peut d air frais ds ce delire ORGANISE anticommuniste de ce soir visant a ns déstabiliser et surtout a ne pas respecter le vote des collectifs ...
de tt coeur avec toi
C FORGEOT vitry 94
PS j ai fait une contribution vers 14H 30 titre Et pkoi pas Marie georges
2. La gauche antilibérale vue de Corse, 14 décembre 2006, 03:18
Qui ? José Bové !!!
3. La gauche antilibérale vue de Corse, 14 décembre 2006, 08:31
Vu du cap corse, mon oeil, vu de la place du colonel fabien !!
4. La gauche antilibérale vue de Corse, 14 décembre 2006, 08:50
Les antiliberaux n’en ont pas contre le PCF ils en ont contre un (e)candidat (e)qui ne ferait que 4 à 6 % si ce n’est moins
Ce que la gauche antiliberale veut c’est gagner et je suis sur que ce n’est pas MGB malgre mon soutien personnel qui pourait arriver a un pourcentage à 2 chiffres
Jean (non encarte)
5. La gauche antilibérale vue de Corse, 14 décembre 2006, 09:12
Ils connaissent pas José Bové, en Corse ?
Je parie qu’il est plus connu que MGB (même si, pour moi, la notoriété n’est pas le seul critère).
C’est pas bien de faire passer ses concitoyens pour des ignorants !
MC
1. La gauche antilibérale vue de Corse, 14 décembre 2006, 09:48
Qui est ce Robert Jean pour oser affirmer que "dans le Cap corse, je vous l’assure, on ne connait que Marie-George" ? Est-il le porte-parole des habitants de cette région ?
Patrice, du Fium’Orbu
2. La gauche antilibérale vue de Corse, 14 décembre 2006, 18:32
Il me semble qu’elle parlait de Yves Salesse et Clementine Autun, faut être honnete.
J’habite également un village de haute Corse (200 habitants), et si je demande demain, à l’épicerie qui connait Yves Salesse, j’aurais certainement peu de réponse.
6. La gauche antilibérale vue de Corse, 14 décembre 2006, 20:55
C’est vrai "tout juste bonne à coller des affiches et à faire les immeubles, tracts à la main"
Mais il en faut pour faire le boulot Mais le boulot c’est aussi connaitre l’histoire de ces derniere decennies :
_fin du programme commun de la gauche "avec les socialistes" plus de connivences avec ces derniers ???? pour conserver qques sieges à l’assemblee nationale
_chute du mur de Berlin et exit l’URSS.
_par la meme occasion chute de l’electorat PCF
Donc, c’est vrai les "cocos" sont des mecs et des nanas sympas mais ( il faut evoluer )ils ne font plus recette il faut compter aussi avec les jeunes des banlieues ,les chomeurs de plus en plus dans la misere et la precarite et le ras le bol des travailleurs à qui les patrons demandent toujours plus au profit des fonds de retraite et ces citoyens peuvent voter les extremes mais pas communiste.
On peut le regreter mais si on veut gagner il faut compter sur tous les antiliberaux et pas seulement sur les communistes.
JC