Accueil > La libération des otages des Farc n’aurait pas lieu ce vendredi pour "des (…)

La libération des otages des Farc n’aurait pas lieu ce vendredi pour "des raisons de sécurité"

Publie le vendredi 28 décembre 2007 par Open-Publishing
3 commentaires

COLOMBIE
La libération des otages des Farc n’aurait pas lieu ce vendredi
NOUVELOBS.COM | 28.12.2007 | 18:04

 Pour des raisons de sécurité, la Croix-Rouge annonce que la remise des trois otages de la guérilla - Clara Rojas, son fils et un parlementaire - n’aura pas lieu ce vendredi.

 La remise des otages de la guérilla des Farc n’aura pas lieu, vendredi 28 décembre pour "des raisons de sécurité", a annoncé Barbara Hintermann, responsable de la délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en Colombie.
"La seconde phase de l’opération [la récupération des otages dans un endroit tenu secret par la guérilla, ndlr] ne pourra se faire aujourd’hui. Le CICR n’effectue pas d’opérations de nuit, pour des raisons de sécurité", a-t-elle indiqué, au cours d’une conférence de presse à Bogota.

 Le Venezuela devait envoyer vendredi plusieurs appareils, sous l’égide de la Croix-Rouge et d’une délégation internationale, afin de récupérer trois otages des Forces armées révolutionnaires de Colombie.

Lieu tenu secret

 
 Le président Hugo Chavez a confirmé vendredi que l’opération de récupération des trois otages devait intervenir à 15h00, heure locale (19h30 GMT, 20h30 en France).
Le Venezuela devait dépêcher deux hélicoptères MI-17 de fabrication russe dans la jungle colombienne, a déclaré Hugo Chavez.

 Le président Chavez avait précisé plus tôt que les membres de la mission humanitaire, à laquelle participera notamment le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), se rendraient dans un premier temps en avion aux abords de Villavicencio, ville située dans le centre de la Colombie, à 75km au sud de Bogota, avant de s’envoler en hélicoptère vers un endroit tenu secret pour rencontrer les Farc.
Une fois les otages embarqués dans les appareils, ils seront transportés au Venezuela, où leurs proches et Hugo Chavez doivent les recevoir, a précisé le président vénézuélien.

"En bonne santé"

 Le président colombien Alvaro Uribe a accordé à son homologue vénézuélien une fenêtre courant jusqu’à dimanche soir pour réaliser son opération et quitter l’espace aérien colombien.

 Les trois personnes concernées par cette libération seraient l’ancienne parlementaire Consuelo Gonzalez, ainsi que Clara Rojas, collaboratrice de la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, toujours détenue par les Farc, et le jeune fils de Clara Rojas, Emmanuel, né en détention.

 Les deux femmes se trouvent aux mains des rebelles des Farc depuis environ six ans. Le président vénézuélien a précisé avoir "des informations selon lesquelles (ces trois otages) sont en bonne santé".
En accord avec les conditions posées par les autorités colombiennes, les avions et hélicoptères vénézuéliens qui seront envoyés pour récupérer les trois otages devront porter l’emblème de la Croix-Rouge

- http://tempsreel.nouvelobs.com/actu...

Messages

  • On peut attendre jusqu’à dimanche soir, pour tenir les journaux et tous les médias en haleine.

    • et pantin des américains Alvaro Uribe fera tout pour faire capoter ou ralentir cette libération

      car Uribe en bon oligarque et cacique pro états unis n’a jamais supporté que Chavez s’occupe de celles ci

    • Uribe risque de tenter le coup de la dernière fois : capturer otages et FARC accompagnateurs. Tirer gloire de la restitution des uns et confier les autres à sa police entraînée par la nôtre à "faire parler".

      C’est pourquoi 20 000 soldats colombiens sont déployés sur la zone où pourrait avoir lieu l’échange.

      Il peut aussi y avoir des "balles perdues" qui atteindraient malencontreusement (oups !) ceux que Bush n’aime pas. Particulièrement l’ex-président d’Argentine, Nestor Kirchner, à qui il en veut beaucoup de son soutien à Chavez. Bachelet (Chili) est plus sage, elle.

      Tout est possible, même le pire. C’est comme avec l’Andouille Majeure qui nous sert de président.

      Seuls les Nouvel Obs et autres nous donneront leur version (ne pas la croire) vu que la presse est un peu emprisonnée, elle aussi, en Colombie.