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La liberté d’expression en danger à l’afpa
Publie le mardi 3 mars 2009 par Open-Publishing3 commentaires
Des rumeurs circulent depuis quelque temps sur une bronca de philippe CAÏLA nouveau DG de l’AFPA.
Des menaces auraient été faites à l’encontre d’un des rares espace libres de l’institution le site www.itinerants-afpa.org/
La liberté d’expression en danger à l’AFPA
Extraits :
Aujourd’hui, aucune voix ne s’élève pour dire quel est le but réel du rattachement des services psychotechniques au Pôle Emploi. Outre la volonté de casse de l’institution, il y a la volonté de contrôler l’action de ces agents, de les inféoder au politique, de leur faire rentrer dans la gorge leurs principes et leur déontologie, comme ils l’ont fait pour les agents de l’ANPE.
La liberté d’expression a un prix élevé que peu son prêt à payer. Je les comprends. Abêtissement, répression, individualisme forcené ont fait leur chemin depuis la création de l’AFPA.
La DG a tout intérêt à museler les contradicteurs et à les menacer. Les valets de l’État sarkoziste ne sont pas des philanthropes ce sont des sicaires.
Je suis persuadé que Philippe Caïla a bien assimilé que selon la loi de Parkinson, une entreprise a donc intérêt à se débarrasser de ses éléments dynamiques peu payés pour les remplacés par des léthargiques surpayés au nom de la tranquillité générale mais en réalité pour que les castes dirigeantes soient assurées d’une tranquillité permanente.
Messages
1. La liberté d’expression en danger à l’afpa, 4 mars 2009, 20:32
Je trouve "l’expression" un peu radicale. D’ailleurs celui qui a écrit cet article ne fait plus partie des effectifs de l’AFPA et devrait modérer quelque peu ses propos. En effet, il y a ceux qui restent (220 formateurs itinérants environ) qui risquent d’en payer le prix fort. On ne dit pas que l’expression est en danger lorsque les propos tenus par le DG de l’AFPA ont été rapportés par une tierce personne avec les phénomènes de distorsion bien connus lorsque l’on sort du contexte et que les radoteurs se collent à la communication. Quant aux menaces, s’il y en a eu, il faut apporter la preuve. Pour le coup, le danger est aussi grand dans ce sens là que dans l’autre. Le DG a pris ses fonctions à l’AFPA au mois de janvier et il est prématuré de l’accuser de tous les maux. Le mal est fait depuis longtemps et le processus de casse de l’AFPA est lancé depuis bien des années. Il a été nommé, c’est sur, pour "parachever" l’oeuvre de ses prédécesseurs et les attaques personnelles n’y changeront rien. Laissons-le donc arriver et laissons les partenaires sociaux juger de ses "compétences". Quant à l’expression individuelle elle pourra alors prendre tout son sens à condition de ne s’attaquer qu’à la fonction et non à l’individu.
J’ai personnellement entendu à 2 reprises le DG s’exprimer devant les Instances Représentatives du Personnel (CCE et CE) sur ce qu’il a lui-même nommé comme "une attaque personnelle". Les élus présents au CE lui ont d’ailleurs signalé que cette forme d’expression ne reflétait pas l’état d’esprit de l’ensemble des formateurs itinérants, mais qu’il s’agissait d’un acte isolé. Au travers de ce message, vous l’aurez compris, je me désolidarise de ce genre de méthode.
1. La liberté d’expression en danger à l’afpa, 5 mars 2009, 17:59, par Pascal Engelmajer
Les pleutres et les lèches bottes, toute les institutions en connaissent.
L’afpa a un service de communication qui n’hésite pas à squatter wikipedia pour gommer tout discours non officiel.
L’opinion des formateurs de l’afpa, qu’ils soient itinérants ou non, se base sur la politique des hommes qui se sont succédés à ce poste depuis un vingtaine d’années.
Le collaborateur proche d’Eric Woerth, n’a pas besoin de faire la preuve de sa volonté de "casser du service public", il les a déjà faites dans les ministère où il est passé.
Qu’un organisme associatif, autrefois renommé, soit confié à un énarque proche du pouvoir est inquiétante. Pas besoin d’attendre pour manifester la volonté d’une partie du personnel de voir survivre cet outil au service du public
Les retraités de l’afpa vont se retirer du site qu’eux seuls, en fait animaient.
L’énarque a gagné avec la complicité d’un élu CGT qui n’a pu s’empêcher de faire ce commentaire.
Lui seul a divulgué les documents contenant la bronca du directeur.
Et courageux il reste anonyme.
Pascal Engelmajer
Webmestre et rédacteur du site www.itinerants-afpa.org
2. La liberté d’expression en danger à l’afpa, 6 mars 2009, 16:47
Je ne veux plus alimenter la polémique et faire en quelque sorte de la publicité au retraité de l’AFPA qui a lui seul, à l’entendre alimentait le site !!! Les choses ne sont pas si simples. Je ne suis pas élu CGT et je laisse à celui que tu accuses le soin de se défendre, mais je suis Itinérant. Ceux qui me connaissent me reconnaîtront à coup sur et ça suffit.
En tous cas, il suffit de lire ou relire ta production, on voit bien que tu es aveuglé parce que tu as été mal compris lorsque tu étais formateur et tous ceux qui ne sont pas de ton avis, sont « des léche-bottes, des pleutres et des couilles molles ». C’est comme ça que tu traîtes l’action des représentants du personnel et ceux qui font vivre les IRP. Encore une fois, les choses ne sont pas si simple et à vouloir à tout prix faire du bien contre le gré de ceux qu’on croit défendre, on finit par faire le mal. Laisse les actifs se préoccuper de ce qui est pour eux leur outil de travail. Ils sont en mesure de le préserver. Les méthodes qu’ils mettront en œuvre ne seront pas forcément celles que tu prêches et il est regrettable que nul ne soit en capacité de s’opposer éfficacement aux réformes, mais tant que nous ne sommes pas en capacité de mobiliser pour LA grève générale !!!! Ce ne sont pas tes méthodes qui pour l’heure divise, qui vont améliorer l’esprit de « solidarité » indispensable à un tel objectif.