Accueil > La mort au travail
C’est sous ce titre « travailler tue en toute impunité : pour combien de temps encore ? » Que La fondation Copernic lance un appel :
En effet « le nombre officiel des maladies professionnelles reconnues a explosé : 13 658 en 1996, 52 979 en 2005. Le nombre d’accidents du travail graves et mortels reste très élevé : 537 décès en 2006 soit 13% de plus en un an »

Sans compter que « les suicides directement liés au travail sont estimés à 400 par an »
De plus « plusieurs millions de salariés sont exposés [...] à des produits connus pour être cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction »comme par exemple l’amiante.
« cette situation résulte de politiques d’entreprises tant privées que publiques pour lesquelles les coûts sociaux doivent être toujours plus compressés »
« L’inspection du travail comme la médecine du travail n’ont toujours pas les moyens d’assurer leurs missions ».
La fondation y va fort elle parle : de « délinquance patronale » demande qu’elle soit enfin sanctionnée », et « que des moyens humains et financiers soient dégagés pour que la justice puisse réellement faire son travail ».
Martine Lozano
P.c La pétition en ligne sur le site de la fondation Copernic
: www.fondation-copernic.org
Messages
1. la mort au travail, 23 février 2009, 14:15
Il faut frapper plus fort encore en imposant aux patrons de travailler directement au contact avec ces produits nocifs pour la santé. Tout comme il faut exiger que tous décideurs qui sont pour les aéroports ou leur extension, pour les centrales nucléaires ou leur extension, pour les OGM, les pesticides, etc... vivent tous les jours de la semaine, du mois, de l’année sur ces sites dangereux. C’est trop facile d’imposer de telles nuisances aux autres, aux citoyens, aux salariés, et de se tirer à x km avec sa famille pour leur épargner tout désagrément, la merde et le pire. Regardez le Sarkoumpiste de service, quand il va en visite dans une commune, fait évacuer voitures, tomber rideaux des commerces, fermer les écoles, confiner les gens chez eux, mettre barrières de protection, souder les plaques d’égouts, javelliser et enjoliver tout son parcours, poser des arbres et des fleurs provisoirement, venir 700 policiers, choisir ses vaches et ses applaudisseurs, etc... Eh bien ça, c’est pas la France, c’est pas carnaval à chaque sortie élyséenne, et il faut en finir avec toutes ces dérives et ces mascarades que le chef impulse au merdef.