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La pression anti gauche progressiste continue son travail de sape.

Publie le jeudi 26 octobre 2006 par Open-Publishing

Après la pression exercées par les médias et une grande partie de la classe politique en faveur du OUI au moment de la campagne du référendum, voici que l’on recommence à exercer un certain blocus à l’occasion des élections qui se profilent à l’horizon. Par tous les moyens, sur le terrain, on essaie de freiner la dynamique des quatre fers. Ni la droite ni le P"S" n’ont intérêt à voir émerger un mouvement populaire puissant. Depuis plusieurs mois, il existe un vrai tir de barrage au niveau de certaines circonscriptions en Seine-Saint-Denis afin que des comités antilibéraux ne fassent pas surface. Si certaines villes de moyenne importance n’en sont pas dotées ce n’est pas par hasard.

La deuxième raison pour laquelle le mouvement n’est pas plus développé que cela dans certaines villes, c’est qu’ un nombre important de militants actifs et non encartés adressent au PC des reproches assez violents. Pourtant, on sait tous très bien que ce parti n’est pas responsable de la politique menée au niveau national. Il ne l’a pratiquement jamais été. Les rapports de force ont toujours été défavorables. Ce n’est pas lui qui tient les cordons de la bourse.

Les manipulations, la présence du FN qui arrange bien la droite, les mauvais procès, le pouvoir financier qui s’immisce de plus en plus dans tous les rouages de la société, l’adoption de lois racistes et anti immigrés font reculer de manière très nette les idées progressistes et de gauche.

Enfin au plan international, certains pays voient d’un très mauvais oeil l’émergence d’un mouvement alternatif en France. Qu’on le veuille ou non, et comme à l’occasion de la campagne référendaire, ils exercent des contrôles à distance. Rappelons que "l’Europe" est toujours dans l’OTAN et que sa politique économique dépend très fortement de celle des Etats-Unis comme le plaisent à rappeler les économistes pro capitalistes.