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La rénovation n’est pas l’ov(ul)ation de la reine.

Publie le vendredi 22 juin 2007 par Open-Publishing
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de Michel GROS

Un bruit court depuis les quatre tours épuisants et perdus de l’élection présidentielle. Nombreux sont ceux qui auraient assisté, sans même s’en rendre compte, à la naissance d’une reine dans la ruche agitée du PS.

Les bourdons affectés à cet office, venus des horizons les plus éloignés, repoussent piteusement le destin de leur agonie. Après le coup de chaud de cette copulation, "le - peuple - ouvrier - de - la - grande - ruche - des - électeurs", malgré la tradition, vient de leur accorder un sursis.

Définitivement privés d’organe, ces génies précoces n’ont plus de leur puissance que le repli fantasmatique. Dans leur imaginaire de bêtes, sursoyant à la modestie, ils se pensent comme des Rois-lions.

Le meilleur d’entre-nous, Montebourg-dont nous fûmes les inféodés s(p)ectateurs, rugit à la gloire de cette castration réelle. Il crie, il hurle, il s’agite dans d’ultimes soubresauts où s’épuisent doucement ses pulsions initiales : reine-ovation, reine-ovation, reine-ovation.

Il est temps, mes-petits-camarades-ouvriers-de-la-ruche, pour un essaimage, pour une construction nouvelle qui ne soit pas prise dans les inconséquences d’une ancienne (c)ruche.

Nous partirons vers ce vol, au vent d’une affirmation qui bourdonne dans les consciences : la reine de la ruche est une cruche.

L’ov(ul)ation de la reine n’est pas l’arène de la rénovation.

Nous devons donc impérativement affirmer la déchéance des « montebourdons » désormais privés des organes de la rénovation.

Bzz, bzz, j’oubliais la ruche à rénover : c’est le socialisme.

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