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La sexualité des femmes en France s’épanouit

Publie le mercredi 14 mars 2007 par Open-Publishing
11 commentaires

Une étude commandée par l’Agence nationale de la recherche sur le sida révèle que la sexualité des femmes en France se libère. Par rapport à la dernière étude en 1992, elles font l’amour plus tôt dans la vie et ont plus de partenaires. Leur pratique du sexe se rapproche de celle des hommes.

Ces évolutions sont liées à la légalisation de la contraception il y a 40 ans. Mais les nouveaux comportements entraînent toujours des risques, en particulier dans la transmission du sida.

L’intégralité de l’enquête :

http://www.plusnews.fr/articles/000232_sexualite_des_franca.php

Messages

  • Libération, comme tous les journaux, a consacré plusieurs articles à cette étude sur la sexualité des français.
    Pour illustrer l’étude, Libération cite des français qui parlent de leur sexualité. Qui donc ? et bien une écrivain, une enseignante, un employé municipal, une journaliste (de libé ? pratique pas besoin d’aller bien loin faire son micro trottoir), un expert en objets d’art, une directrice litteraire, une assistante commerciale, un chargé de communication et une lycéenne.

    Bref les bourgeois parlent aux bourgeois. De la sexualité des ouvrier(e)s, des caissièr(e)s, des maçons, des cheminots, etc... aucun témoignage.
    Ce n’est pas tant ce que disent les gens dans cette interview qui est interessant que le profil des gens sélectionnés par la rédaction de Libération.

    Libération : un journal écrit par des bobos, axé sur la vie des bobos et lu par les bobos !

    Jips

  • Pendant que les zélés-lecteurs parlent c.. et sida , ils ne s’intéressent pas aux élections qui approchent.

    À propos, parution aujourd’hui du Canard Enchaîné, troisième numéro consécutif avec enquêtes sur le patrimoine des candidats à l’Elysée...

  • SUPER l’article ! quelle m....
    L’enquête bon, pourquoi pas....

    Maintenant, j’aimerais bien qu’on m’explique en vertu de quelle théorie le fait de pratiquer la sodomie, la fellation, l’échangisme, les sex toys etc signifie que "la sexualité des femmes françaises s’épanouit."..!!!!

    En tout cas, au lieu de libérer les hommes du culte - et de l’angoisse- de la performance sexuelle, on contribue maintenant à l’enraciner chez la femme, par d’autres moyens...belle libération ! Chapeau, on régresse.

    Je ne dis pas qu’on ne peut pas être ,effectivement ,épanouie en étant très "libérée", je trouve juste l’assimilation plutôt "amusante" et à questionner.
    J’ai l’impression que l’on mélange beaucoup de choses, c’est dommage.

    Où sont les réflexions sur la liberté, le plaisir, le désir, et le sexe ?...Est-ce parce que je pratique l’échangisme , éventuellement comme une performance, que ma sexualité est épanouie ? Et donc, si je me "contente" d’un "bête" missionnaire avec un homme (ou une femme ) que j’aime, je suis une pauvre tache coincée et pas épanouie ?

    Est-ce le "plus-de-jouir", par "le plus-de-trous", qui conduit à l’épanouissement de la sexualité ?

    J’ai un vrai doute sur la question...
    Osémy

    • J’entends bien ce propos car la sexualité souffre également comme bien d’autres domaines des contraintes que lui impose la société dans laquelle nous vivons.

      Cette espèce de course effrénée à la performance c’est la compétition érigée en mode de fonctionnement obligatoire avec les autres où chacun ne peut exister qu’en marchant sur l’autre.
      C’est le règne de la concurrence à tout prix et des rapports de force.

      Quant cela s’accompagne concernant la sexualité d’une logique marchande omnipotente et omniprésente, on appauvrit singulièrement, à mon sens, tout le potentiel de richesses que recèle un terrain pourtant si propice aux échanges et au partage.

      Et la dimension ludique et le champ de l’imaginaire indispensables pour cultiver ces richesses n’ont en effet à mon avis rien à voir avec la multiplication des accessoires, des exercices imposés ou des pratiques « obligatoires » !

      Tout à fait d’accord avec le fait que l’épanouissement de la sexualité n’est pas corrélatif avec des ratios de performances, quels qu’ils soient

      Pedro