La victime de la tragédie de Roissy est un jeune de Kendira

édition N° : 1307
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La victime de la tragédie de Roissy est un jeune de Kendira

L’aéroport Abane de Béjaïa mis à l’index

Ce jeune de 19 ans qui répond aux initiales G. Z. dont les parents sont
originaires de Kendira, résidant à Amizour, voulait émigrer clandestinement
vers la France, sans pour autant savoir encore comment a-t-il pu arriver
jusqu’à l’appareil qui s’apprêtait à regagner la terre française.

L’aventure inédite et fatale du jeune algérien qui a voulu s’exiler vers la
France en s’infiltrant dans le train d’atterrissage d’un avion depuis l’aéroport
de Béjaïa, et ce, en date du 2 du mois en cours ne cesse de faire du bruit
dans les deux rives du bassin méditerranéen.
Pour rappel, ce jeune de 19 ans qui répond aux initiales de G. Z. dont les
parents sont originaires de Kendira résidant à Amizour, voulant émigrer
clandestinement vers la France, sans pour autant savoir encore comment
a-t-il pu arriver jusqu’à l’appareil qui s’apprêtait à regagner la terre
française, a pu s’envoler avec l’avion en se cachant dans le train d’atterrissage
de l’appareil. Le corps du jeunes aventurier a été découvert inerte à 18h
locales de la journée du 4 septembre à moitié nu et enfoncé de 30 cm dans le
sol à Vinantes, dans la région de Seine et Marne près de Roissy.
C’est suite à l’alerte d’un agriculteur parisien, qui est à l’origine de
cette découverte macabre, que les autorités françaises ont pu trouver le
corps qui a été rapidement identifié grâce aux papiers de la victime trouvés
dans ses proches. Une autopsie a été pratiquée confirmant ainsi la mort du
jeune kabyle suite à un écrasement sur le sol, dont le corps a été
complètement disloqué. Face à la douleur de la famille qui attend toujours
le rapatriement du corps de leur enfant beaucoup, des questions se posent en
Algérie comme en France sur les moyens et la manière utilisés par ce jeune
clandestin pour pouvoir arriver jusqu’à la piste de décollage, de s’accrocher
à l’avion et de partir avec.
Selon une source proche de la famille de la victime, les reproches vont
droit vers les responsables de l’aéroport de Béjaïa.
Selon le père de la victime, son fils qui ne souffrait d’aucune atteinte
psychique, a quitté le domicile pour se rendre à son travail dans une
exploitation agricole près d’Amizour, sans pour autant aviser au préalable
de son idée de s’exiler de cette manière ou d’une autre.
Avec ce cas même très rarissime dans le monde, l’on se pose la question sur
la vigilance qui s’impose au niveau de tous les aéroports.

Nadir Touati