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La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le MEDEF échapperait-il à cette loi ?

Publie le samedi 25 mars 2006 par Open-Publishing
8 commentaires

de Totor

"La vie, la santé, l’amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ?" (Laurence Parisot, présidente du MEDEF - sept. 2005).

Vendredi 24 mars, 20h30 - Matignon - Laurence Parisot, présidente du Medef : "Nous avons dit au Premier ministre à quel point le Mouvement des entreprises de France prenait au sérieux les événements que traverse actuellement notre pays. Tout d’abord, nous estimons qu’ils mettent en danger l’économie de notre pays, qu’ils mettent en danger l’image et la réputation de notre pays, et aussi qu’ils mettent en danger la solidité du tissu social."

Peut-être faut-il lui expliquer :

De la vie, de l’amour, de la santé, et du travail sont constiués les liens sociaux. Les "évènements" cités ne sont donc pas dûs à des intempéries qu’il convient de déplorer mais à une volonté délibérée de précariser... au final, le tissu social !

Qu’elle se répète aussi tous les matins le vieux proverbe "Le travail, c’est la santé" - et aussi, souvent, l’amour et la vie...

Elle a quoi, sous les cheveux, Laurence Parisot ? Une puce électronique pilotée par le Baron ?

Messages

  • EH OUI !

    Bravo, c’est ce que je dis depuis la sortie de cette sentence si "sensible" de la Lolo : le MEDEF aussi est précaire... comme l’UMP d’ailleurs, et les Sarko, Jaco, Galouzeau...
    Tous ensemble, tous pour leur faire éprouver les affres de la précarité !

    NOSE

  • Elle a quoi, sous les cheveux, Laurence Parisot ? Une puce électronique pilotée par le Baron ?

    Ce qu’elle a ? Une avarice, une cupidité, une insensibilité, un égocentrisme, une morgue et un sentiment de supériorité qui sont l’apanage de tout capitaliste.

  • Information relevée dans l’express du 11/04/05 à l’occasion de la présentation des candidats à la succession de E.A Seillières :

    "La gestion de son entreprise fait également l’objet de critiques. L’Ifop, qu’elle a racheté en 1990 avec l’aide de sa famille, est une petite structure, loin derrière les gros du marché que sont TNS-Sofres et Ipsos. Elle est néanmoins soumise à quelques obligations. L’une d’entre elles n’est pas respectée (voir l’encadré dans lequel on précise qu’elle ne publiait pas les comptes de son entreprise et qu’elle ne l’a fait que 3 mois avant le dépôt de sa candidature). Très pugnace dans sa recherche des contrats, Laurence Parisot échappe souvent aux règles de base de l’économie. « Elle casse les prix à tel point que, parfois, elle-même ne peut plus honorer le marché ainsi décroché », raconte un salarié. L’important, c’est de vendre, après on verra ! Où s’arrête le volontarisme commercial, où commence le dumping ?

    Elle qui rêve de « réconcilier les Français avec l’entreprise » devra commencer par la sienne. Si, à l’Ifop, les salariés sont payés au-dessus du marché, c’est que la réputation de sa présidente fait fuir les talents. Elle pique des colères épouvantables, terrorise son entourage, mais ne contrôle pas grand-chose : elle demande la tête d’un collaborateur, l’oublie et se félicite ensuite d’avoir su repérer ce haut potentiel ! Elle joue la carte du management moderne, mais cesse de communiquer les chiffres aux cadres dès qu’ils deviennent mauvais. Ses lubies irritent, comme cette interdiction des Post-it à une époque où l’entreprise va mal : pour faire de légitimes économies ou parce que « ce n’est pas comme ça qu’on réfléchit » ? Lors des séminaires de cadres, c’est elle qui décide qui aura droit à une chambre particulière et qui devra la partager…"

    Cela dit, je viens de lire dans le point du 23/03/06 (n°1749 page 91) qu’elle vient de revendre au luxembourgeois GMS, la sté Optimum la menuiserie héritée de son père qui, selon certains connaîtrait une mauvaise passe.
    Optimum : 190 salariés - 45 millions d’euros de C.A - résultat net en déficit de 200 000 € en 2004.

    Voilà quelques petites précisions sur la demoiselle qui voulait réenchanter le medef et nous faire aimer l’entreprise.