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La violence, Sarkozy, Gandhi et moi
Publie le vendredi 3 novembre 2006 par Open-Publishing4 commentaires
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Après l’incendie d’un bus, à Marseille, mon sentiment est la tristesse. Je pense avant tout à Mama Galledou, la jeune femme brûlée, et à sa famille.
On se dit : « Comment est-ce possible ? » Et, aussitôt après : « Quelle est la source de cette violence ? » Le besoin d’expliquer est une faiblesse, on n’y peut rien.
Hier soir, sur une radio nationale, un journaliste disait que c’était lié au « malaise français ». Une dépression propre à notre pays, parait-il.
Les politiques avancent des solutions. Nicolas Sarkozy « affiche sa fermeté ». Ses adversaires « dénoncent son échec ». Faut-il enfermer les jeunes dans des centres fermés ou des camps militaires ?
La source de la violence est plus profonde.
Dans les racines du capitalisme ? Ce qu’on appelle le « capitalisme sauvage » ? Chacun est engagé dans la lutte. Pour un marché, un emploi, un sac à main. L’anthropologue René Girard appelle cela le « désir mimétique » : désirer ce que l’autre possède.
Il y a encore plus profond. Cette violence, je la sens en moi. J’aimerais l’observer, la comprendre. La regarder en face. Non pour l’éradiquer, ce qui est impossible et serait sans doute pire que tout. Juste pour comprendre.
Enfin, je conclurai par une question, posée il y a quelques jours par Céleste : que reste-t-il de Gandhi ?
Messages
1. > La violence, Sarkozy, Gandhi et moi, 3 novembre 2006, 15:24
Oui, entre Sarkozy et Gandhi, il faut choisir...
2. > La violence, Sarkozy, Gandhi et moi, 3 novembre 2006, 15:40
Il ne reste rien de Gandhi, rien en France en tout cas, où personne n’a jmais rien compris. Pas compris qu’il n’est pas une idole exotique, mais que c’est un puits de sagesse qu’il faut chercher en soi, et chez les autres, à tout moment, et en toute circonstance. On ne peut pas s’approcher de Gandhi quand on gobe de la télé.....
1. > La violence, Sarkozy, Gandhi et moi, 3 novembre 2006, 17:38
De Gandhi, on peut garder au moins ça :
"D’abord ils vous ignorent
Puis ils se moquent de vous
Ensuite ils vous combattent
Et enfin vous gagnez"
Vous trouvez pas que ça sonne très actuel ?
MC
2. > La violence, Sarkozy, Gandhi et moi, 3 novembre 2006, 19:03
Oui très très bien !
Il ne reste pas rien de Gandhi, Gandhi est en moi, toujours.
Paz.