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Le 4 avril, tous en grève contre la précarité (SUD-AFP)
Publie le samedi 1er avril 2006 par Open-PublishingLe mardi 4 avril
Tous en grève contre la précarité, à l’AFP comme ailleurs !
Des millions de manifestants dans la rue, un gouvernement qui se moque du monde... Le 4 avril, il faudra encore amplifier le mouvement pour dire non au CPE, non à la précarité, à l’AFP comme ailleurs !
Nous l’avons déjà dit : l’AFP n’est pas une bulle.
De trop nombreux postes essentiels au fonctionnement de l’Agence sont durablement occupés par des précaires : CDD, pigistes, intérimaires.
+ L’ancien PDG, Bertrand Eveno, a créé en 2004 un CDD senior, pour un cycliste du courrier-départ âgé de 56 ans. Sollicité par SUD, Pierre Louette a refusé de titulariser cet employé qui travaille pour l’AFP comme intérimaire ou CDD depuis 1991 et qui remplace un départ en retraite.
+ La direction a remis aux délégués une liste actualisée des journalistes CDD : 7 CDD ont accumulé plus de 24 mois de présence à l’AFP, 6 autres plus de 18 mois et 5 autres plus de 12 mois
SUD propose au personnel de demander la titularisation de tous les précaires qui ont dépassé plus de 12 mois de présence dans l’entreprise !
La direction refuse d’appliquer la loi Cressard qui donne aux pigistes les mêmes droits en matière de rémunération qu’aux CDI. Des pigistes qui réclament la prime d’ancienneté voient s’opposer l’argument que leurs piges AFP sont inférieures au seuil de 3.500 euros par an fixé par l’accord de 2004. C’est insensé ! La prime d’ancienneté pour les mieux payés, mais rien pour la masse des pigistes !
SUD propose au personnel de réclamer que les droits garantis par la loi Cressard, et notamment la prime d’ancienneté, soient accordés à tous les pigistes réguliers, indépendamment du montant de leurs piges AFP.
ET MAINTENANT ?
Devant l’inflexibilité du gouvernement, des dizaines de milliers de jeunes et de salariés anti-CPE affirment un peu plus chaque jour la nécessité de combattre toute la logique de casse sociale qui est derrière ce projet. Non, les journées d’action rituelles et les grèves symboliques ne suffisent pas à faire reculer le gouvernement. Oui, il faut amplifier le mouvement, en l’ancrant davantage dans les entreprises, en élargissant les revendications et en allant vers la grève générale reconductible.
Vers la grève générale, pour :
+ Demander le retrait du CPE et du CNE
+ Rétablir le droit à la retraite à taux plein après 37,5 annuités de cotisations, pour permettre l’embauche de jeunes et le départ des anciens dans de bonnes conditions, égales pour tous
+ Instaurer dans tous les secteurs les 35 heures, avec embauches
+ Augmenter les salaires, pour améliorer le pouvoir d’achat des salariés et remplir les caisses de retraite et de la sécurité sociale, pillées par le chômage
+ Préserver et améliorer les services publics en embauchant des jeunes au lieu de réduire les effectifs
Voilà pourquoi SUD appelle tous les salariés de l’AFP travaillant en France à observer une
GREVE de 24 heures à partir de 00h00, le MARDI 4 avril.
Journalistes, employés de presse, techniciens, cadres : tous aux côtés des autres salariés, des étudiants, lycéens, chômeurs et précaires !
Paris, le 31 mars 2006
Manifestation parisienne :
Mardi 4 avril à 14h30
Place de la République (en direction de Place d’Italie)
SUD-AFP (Solidaires - Unitaires - Démocratiques)
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Appel de la Coordination nationale des étudiants réunie à Aix les 25 et 26 mars
"Nous, étudiants délégués de 86 universités et établissements d’enseignement supérieur mobilisés, réunis en coordination nationale à Aix-en-Provence les 25 et 26 mars 2006, réaffirmons notre détermination à rester mobilisés jusqu’à satisfaction de nos revendications. (...)
Si le gouvernement ne cède pas mardi 28 au soir, nous appelons à ce que les intersyndicales nationales et locales, les assemblées générales interprofessionnelles, les assemblées générales d’entreprises réunissent toutes les conditions pour reconduire la grève. L’objectif est de reconduire la grève dans le maximum de secteurs pour aboutir le 4 avril à un nouveau temps fort, avec des manifestations dans tout le pays, et une grève générale, reconductible, qui bloque tout le pays jusqu’à satisfaction de nos revendications.
Nous demandons aux organisations syndicales de relayer ces appels et de déposer des préavis en conséquence. (...) Nous appelons les salariés à s’approprier le mouvement en posant leurs propres revendications.
Nous proposons également aux organisations syndicales, au même titre que la coordination nationale lycéenne, de co-organiser une grande manifestation centrale à Paris avant les vacances scolaires parisiennes. (...)"
Verbatim complet sur l’Intranet de l’AFP
(site SUD)
sud-afp@wanadoo.fr