Accueil > Le CG 44 freine la création d’entreprise des plus démunis
Le CG 44 freine la création d’entreprise des plus démunis
Publie le vendredi 14 décembre 2007 par Open-Publishing5 commentaires
Créer son entreprise lorsque l’on est demandeur d’emploi de longue durée est tentant tant on sait que l’on ne retrouvera pas de travail autrement. Entreprendre aujourd’hui n’est pas né d’une volonté, mais d’une nécessité. Des femmes et des hommes décidés à se battre.
Loin de les aider, le Conseil Genéral 44 et le Conseil Régional des Pays de la Loire leur en remettent un coup sur la tête.
Pour prodiguer leurs aides, Les collectivités ont l’obligation depuis 2005 de désigner un opérateur. En loire-Atlantique, c’est l’Adie, opérateur qui détient le monopole et sur lequel elles n’exercent aucun contrôle. Loin d’être simple, ce système endette un peu plus le créateur d’entreprise en l’entraînant dans un emprunt aux taux de l’usure. Le bilan est désastreux. Le résultat est exactement le contraire du but escompté. Une fois encore, les plus démunis sont laissés sur le carreau.
Alors, que depuis plus de 20 ans, on a tout essayé en France, tout, sauf ce qui peut vraiment
réussir : Les aides à la création d’entreprise : on a multiplié les aides sous forme de subventions ou de prêts de 1500 € à 3000 € à des chômeurs qui veulent essayer de créer une entreprise de proximité, un commerce ou un artisanat. Si l’intention est louable, une étude approfondie du fonctionnement de l’ADIE subventionnée par Bruxelles, la Caisse des dépôts, le Conseil Général 44 et le Consei régional des Pays de la Loire, fait rapidement comprendre que ce sont essentiellement ceux qui distribuent l’argent qui sont subventionnés, les chômeurs n’étant à la limite qu’un prétexte. En effet, les comptes de cette association montrent que pour un en-cours d’environ 15 millions d’euros de prêts au niveau national, les frais de fonctionnement et notamment les salaires aux permanents de l’ADIE sont aussi de 15 millions. Qui dit mieux ? On n’a pas lieu de douter que les programmes gérés par l’Etat pour aider les chômeurs à créer des entreprises ne fonctionnent pas mieux, mais on n’en connaît pas les coûts car ils sont noyés dans les coûts de la bureaucratie.
Emploi, Mode d’emploi :
Le candidat a la création d’entreprise, demandeur d’emploi de longue durée a le droit à la somme de 1500 € à la condition de passer par l’Adie. L’Adie va obliger le demandeur à emprunter une somme égale à cette aide au taux de 8% avec l’obligation d’une caution solidaire. Cet emprunt passe obligatoirement par l’Adie même si le candidat trouve mieux ailleurs. Sur la totalité de cette somme emprunt +aide, l’Adie se sucre de 5%, le prix d’une adhésion. Cela s’appelle de l’emprunt forcé. Au bout, ce qui semblait être une aide devient une dette financière, doublée d’une dette morale vis à vis de la personne qui cautionnera. On sait que le pauvre a généralement peu d’amis et on comprend aisément qu’il lui sera difficile de solliciter dans son entourage. La meilleure manière de fusiller le peu de relations qui subsistait encore.
Du coté de l’Adie, on se défend de cela et on justifie les frais prohibitifs par un suivi des candidats. Quel créateur d’entreprise soucieux d’une saine gestion laisserait agir un conseil qui dépense un €uro de frais de gestion pour un €uro prété ?
La vraie question se pose. Pourquoi obliger le candidat au recours à l’emprunt ?
Alors que le montant de l’aide semble dérisoire, il représente souvent beaucoup pour des activités de services où le demandeur d’emploi retrouvera sa dignité. Les institutions font peu cas des femmes et des hommes qui tentent de s’en sortir et qui n’acceptent pas la fatalité du chômage. Qui redressent la tête.
Elles les laissent dans le plus profond mépris.
Pour distribuer cette aide, pourquoi ne fait-on pas appel simplement à la Boutique de Gestion qui donnerait son avis sur la viabilité économique de l’entreprise, d’autant plus que les Boutiques de gestion assurent un vrai suivi gratuit des demandeurs d’emploi candidats à la création d’entreprise ?
Interrogé à plusieurs reprises sur ces pratiques, Patrick Mareschal est aujourd’hui incapable de répondre à cette anomalie et beaucoup de conseillers qui ont voté sur le département ce dispositif ne sont pas informés de la chose. Philippe Grosvallet, président des affaires économiques du Département n’était pas au fait ! Au CG 44, on reconnaît juste à demi-mots "que les affaires économiques, ce n’est pas leur fort..." et que l’on préfère dépenser de l’argent dans des actions plus visibles en terme de communication ( Gitanes Machecoul, Oséo, Codela...)
Même silence du coté du Conseil Régional des Pays de la Loire, où Joêl Batteux ou Serge Bardy au courant du problème feignent de ne pas le voir.
On arrose des organismes comme Ouest entreprendre, ou Pays de Chateaubriant Initiative pour le nord du département, méthode qui permet de diluer les responsabilités. Les sommes dépensées dans ce dispositif sont conséquentes et ne servent pas l’emploi.
La drôle de destination des fonds Leader +
A Châteaubriant, PCI (Pays de Châteaubriant Initiatives) a sollicité une aide de 148000 €, rien que cela ! le but est louable. Préter à des créatrices dentreprises. Il est important de soutenir l’emploi des femmes touchées plus fortement que les hommes par le chômage.
Si l’on regarde de plus près l’aide accordée par le dispositif Leader+ du Pays de Châteaubriant, on peut s’interroger.
8000 € pour un stand à la Foire de Béré ?
5000 € pour l’organistaion d’un bal en décembre 2007 à la Halle de Béré ?
955 € de communication ?
Lorsque l’on sait que les femmes mettent un point d’honneur à rembourser l’emprunt, on sait que les sommes reviendront à PCI. Ce qui peut être l’occasion de rendre perenne cette action et d’ouvrir à de nouvelles créatrices d’entreprises. Non, Ce n’est pas à l’ordre du jour. Quid de ces sommes rendues ?
Messages
1. Le CG 44 freine la création d’entreprise des plus démunis, 15 décembre 2007, 08:32
C’est le problème de tous ces systèmes mis en place par la "gauche" au pouvoir dans les conseils généraux. Les pauvres n’ont pas besoin d’assistanat. Ils ont besoin de respect.
Que ces aides soient directement versées afin que leur destination première soit assurée...
2. Le CG 44 freine la création d’entreprise des plus démunis, 15 décembre 2007, 09:27
Le Groupe d’Action Locale du pays de Châteaubriant étant chargé de gérer les fonds LEADER+ dont il est fait état en fin d’article, je tiens en ma qualité de Président du GAL à vous inviter à consulter le Compte-rendu de la réunion de CP du 2 juillet dernier (page 8) sur le site du Conseil de Développement qui apporte des précisions sur le dossier cité et dont je vous rappelle ci-après l’essentiel :
1) les fonds LEADER ne sont pas destinés à aider directement les créateurs d’entreprises, mais les structures (publiques ou privées) qui oeuvrent dans le domaine de l’insertion.
2) c’est à ce titre que PCI (Pays de Châteaubriant Initiatives) dont la réputation n’est plus a faire sur notre territoire, à sollicité l’aide de LEADER sur un dossier de 123 367 € et non 148 000 € comme annoncés dans l’article,
3) le dossier présenté au GAL portait à la fois sur l’abondement du fonds d’aide à la création pour soutenir une vingtaine de femmes créatrices, et une opération de communication (dont la présentation d’un stant à la foire de Béré) permettant de faire connaître l’action engagée aux habitantes de notre territoire,
4) le fonds d’aide, une fois doté sert à apporter le soutien aux créatrices dans le cadre de prêts de l’ordre de 3000 à 5000 €, sans intérêts et remboursables en 3 ans,
5) bien entendu, ces sommes, une fois remboursées, sont réinjectées dans le fonds et vont aider de nouvelles créatrices,
6) enfin, la contribution de LEADER + sur l’action s’élève à 61 183 €, somme qui ne fera l’objet de versement définitif qu’après contrôle rigoureux des dépenses engagées et du respect des préconisations du Comité de Programmation qui a validé le dossier.
François FAVRY
Président du GAL du Pays de Châteaubriant
3. Le CG 44 freine la création d’entreprise des plus démunis, 15 décembre 2007, 21:11
Bonjour
Je voudrais faire une mise au point sur l’article de AM [le plus bel homme du monde (sic !) ] que je connais fort bien. Il part de son échec personnel pour en tirer des conclusions générales ... erronnées.
Le Conseil Général 44 est, contrairement à ce qu’il dit, une structure qui aide beaucoup les plus démunis et leur verse directement les "aides à l’insertion" (en s’aperçevant dans certains cas que ces aides ne sont pas utilisées dans le but qui avait été mentionné par la personne). Mais est-il admissible de verser des aides dans un puits sans fond ?
Pays-de Châteaubriant initiative est une structure qui a aidé environ 330 créateurs de toutes petites entreprises, créant ainsi environ 600 emplois depuis 10 ans, grâce à des prêts d’honneur attribués pour des dossiers solides. Ces prêts d’honneur, une fois remboursés, sont évidemment attribués à d’autres et les comptes sont transparents et rendus publics par voie de presse.
Le GAL qui gère les fonds Leader + ne fait aucun mystère de ses actions. Il suffit d’aller sur le site http://www.paysdechateaubriant.com, puis de cliquer à gauche sur "Leader", puis encore à gauche du "Comité de programmation" pour prendre connaissance des acceptations (et des refus) de financement.
Les comptes de l’ADIE je ne les ai pas vus mais je sais que cette structure, qui fait du micro-crédit et de l’accompagnements des chômeurs qui veulent créer une activité, prête des fonds à des taux intéressants. Très loin des taux de l’usure.
Les Boutiques de Gestion n’attribuent pas de fonds, mais accompagnent les créateurs d’entreprise, en se faisant payer, ce qui est normal.
Je précise que je ne suis liée ni au CG 44, ni à Châteaubriant-Initiative, ni au Conseil de Développement, ni aux Boutiques de Gestion, ni à l’ADIE.
En ce qui concerne les personnes que "le plus bel homme du monde" dit avoir interrogées, je pense qu’elles doivent être comme moi : rester évasives pour ne pas s’embarquer dans une discussion totalement stérile avec ce personnage qui, quoi qu’on dise, quoi qu’on fasse, ne pourra aboutir qu’à l’échec. C’est dommage pour lui, mais il y a des gens qui, malheureusement, ont un comportement pathologique avec tout le monde.
Je pense que Bellaciao s’est fait avoir dans ce cas-là !
et je signe de mon nom. AM va m’en vouloir mais qu’importe. Je ne dis, moi, que la vérité.
B.Poiraud - Châteaubriant
1. Le CG 44 freine la création d’entreprise des plus démunis, 15 décembre 2007, 21:35
Je redonne l’ adresse :
http://www.paysdechateaubriant.com/
B.Poiraud
4. escro adie bonnee vacance Mm claire saintaurents , 23 février 2009, 23:40, par ITSA
J AI HU LE MALHEURE DE DEMANDER UN PERT A ADIE MA DEMANDE ETE FIABLE MAIS . IL SON SUPERIEUR A NOUS ; NOUS LES PETITS QUI TRAVAILLION DUR QUAND .J ENTTANT LA PRESIDENT D ADIE PARLER SE SON QUE DES PAROLES IL SON DES ESCROS DES VOLEUTS DE LA MISER ADEIU LA SOLIDERITER EN FRANCE . SINON S EST DE LA DISCRIMINATION RACIAL SUR LES PAUVRES QUI SEN DES IDEES. J AI LES BOULS MERCI madame claire saintaurents conseillere d’adie S ETE conseillere POUR AVOIR DES VACANCES ELLE CHOISIE UN DOSSIER CONNE LE MIEN POUR FAIR SON JEU POUR DEUX SEMAIN DE VACANCE EN DISON QUE JE SUIS ARCELER ONTE MADAME ET A L EQUIPE D ADIE DU 20 ARR DE PARIS ONTE A LA PRESIDENT