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Le Commandant Juan Leonel démonte des calomnies et il parle de la guerre et l’idéologie des FARC

Publie le lundi 31 décembre 2007 par Open-Publishing
12 commentaires

Le Commandant Juan Leonel démonte des calomnies et il parle de la guerre et l’idéologie des FARC Par : Ana Catarina Almeida (*) le 7 dec 2007

 Ana Catarina - le débat sur la question del échange humanitaire de prisonniers en Colombie est un sujet très actuel en Europe depuis laquelle le président Sarkozy a obtenu qu’álvaro Uribe libère al commandant Rodrigo Granda. Comment voit-il l’échange humanitaire ?

 Commandant Juan Leonel - nous Faisons face à la question sous une perspective optimiste, mais un royaliste. Optimiste parce que la participation de Sarkozy dans la libération de Rodrigo Granda a ouvert une porte pour que d’autres pays, d’autres organisations et d’autres personnalités soutiennent l’échange humanitaire. L’appui du président Chávez a imprimé une nouvelle dynamique.
Nous avons déjà obtenu l’appui de Lula au Brésil, d’Evo Morales en Bolivie, de Rafaël il Corroie en Équateur, de Daniel Gélinotte au Nicaragua, et l’appui, très positif, d’des autre pays non alignés et d’organisations qui, de manières différentes, donnent leur appui à l’échange. C’est pourquoi nous sommes optimistes. Mais, au temps lui-même, nous devons être réalistes.
Dans ses deux mandats, Uribe a systématiquement refusé d’ouvrir des canaux pour un dialogue sur l’échange. Au lieu de cela il a brûlé ce qui en ce sens avait été précédemmentprécédentement fait par différentes personnalités, par l’Église Catholique, Carlos Lozano, et pays amicaux comme la France, l’Espagne et la Suisse. Nous il préoccupe qu’à un moment comme cet Uribe il ait extradé aux EUA à notre compagnon Iván Vargas.

 Ana Catarina - Quel est le rôle joué par le sénateur Piété Cordoue ?

 Juan Leonel - Piété Cordoue a accompli un rôle très important. Uribe a essayé de faire avec elle la même chose qu’il a fait avant avec d’autres fournisseurs. Il leur a donné le feu vert, mais à peine pour qu’ils ne puissent rien faire . Piété Cordoue a eu l’idée intelligente de contacter au président Hugo Chávez, qui l’a été ce qui a fait possible que la question de l’échange humanitaire sorte des frontières de la Colombie. Son attitude a été très courageuse. Elle a même décidé d’être disloquée envers les Etats-Unis pour été là avec nos camarades Sonia et Simón Trinité, emprisonnés dans presidios de l’Empire. Cette initiative digne a reçu l’appui de beaucoup de personnalités politiques et de différentes organisations en Colombie et dans l’extérieur. Il a contribué à la renaissance de l’espoir dans des prisonniers des deux parties.

 Ana Catarina - D’être résolu ce problème, quelle serait la perspective du FARC ?

 Juan Leonel - nous Pensons que, si nous parvenons à obtenir l’appui national et international de vastes secteurs sociaux et politiques, il sera possible de concrétiser l’échange humanitaire. Et cela est très important parce qu’il pourrait rendre viable une solution politique du conflit armé que la Colombie vit il y a 60 ans.

 Ana Catarina - les forces armées colombiennes, avec plus de 300.000 militaires, sont les plus nombreuses et bien équipées de l’Amérique latine. Le Haut Commando divulgue des statistiques selon lesquelles le FARC sont pratiquement détruit. Quel bilan faites-elles du Plan appelé Patriota ?

 Juan Leonel - en 1999 à nous travaillions pour la solution politique avec le président Andres Pastrana. La perspective était d’arriver à un accord qui disposait l’appui de la majorité du peuple colombien, de secteurs de l’État et de bonne partie de la Communauté internationale appelée.
Les Etats-Unis voyaient avec beaucoup de préoccupation cette solution et, sans consulter au Parlement colombien et aux partis politiques, Washington il a élaboré le Plan Colombie. Ce Plan s’opposait à à ce qu’on examinait. Le Plan Colombie était un plan pour la guerre. Son coût a été évalué 7 milliards de dollars, une partie dont il était financé par les Etats-Unis, et une autre par le peuple colombien et les pays européennes. Initialement, comme prétexte, ils ont inventé la nécessité du combat au trafic de drogues, mais en réalité il a été conçu comme contre insurrectionnel. De ce plan plus tard naîtraient le Plan Patriota, le Plan Consolidation et autres plans plus petits. L’objectif de de tous était l’anéantissement total du FARC. La pratique a démontré que l’effet a été contraire à à celui conçu. Après avoir dépensé tout cet argent et s’avoir renversé le sang de de tant de colombiens, des soldats, guérillas et paysans, après tout cela le gouvernement ne peut pas présenter un triomphe militaire sur la guérilla. Il n’a obtenu abaisser ou capturer à aucun membre du Secrétariat du FARC. Il n’a pas obtenu capturer des guérillas en masse et n’est pas parvenu à réduire la capacité combative de farc-l’Armée du Peuple. Ont lieu actuellement 4 ou 5 combats quotidiens dans différents départements où l’armée souffre des défaites consécutives. Pour cela même tout petit succès de d’eux est agrandi dans la presse nationale et internationale.
Le bilan que nous faisons aujourd’hui révèle une plus grande présence et un prestige de la guérilla à l’étranger. Essai de de cela est l’intervention du Président Chávez en défense de l’échange humanitaire.

- Ana Catarina - le FARC sont défini comme organisation politique. Qu’est-ce que signifie cela ?

 Juan Leonel - le FARC ont une histoire dont le début nous pouvons situer durant l’année 1948, quand l’État a assassiné Jorge Eliecer Gaitán, et, jusqu’à 1953, il a ensuite assassiné approximativement 300.000 colombiens. Ce massacre a indigné à des gens communs et a contribué de manière décisive à ce que beaucoup de personnes, sans une idéologie définie, prennent les armes pour être défendues. Nous arrivons postérieurement à des accords, appelés de pacification. Mais, dans la pratique, les compromis assumés par le pouvoir n’ont pas été accomplis, et des centaines de guérillas ont été assassinées pour avoir fait face avant à l’establishment.
Quand a triomphé la Révolution cubaine en 1959, l’Empire a ordonné à l’État colombien qui liquéfierait toutes les forces qui le combattaient avec les armes.
En 1964 l’armée a attaqué Marquetália, le Canard, la Rivière Chiquito et Guayabero, en obligeant plus une fois aux paysans à recourir aux armes. Mais comme dans la mémoire étaient restée les expériences de du 48 et du 55, a été prise la décision de créer une organisation politique : les Forces Armées Révolutionnaires de la Colombie. Question Qu’est-ce que signifie cela ? Donc que nous optons pour un combat prolongé pour la prise del pouvoir, dans le quel la lutte armée joue, entre d’autres formes de lutte, un important rôle.
- Nous sommes une organisation politique. Par fidélité à nos idéals nous combattons par les intérêts de tout le peuple colombien, pour l’émancipation sociale et économique des masses oprimidas, par la justice, l’égalité et la liberté. Le FARC sont assumé idéologiquement comme marxistas-leninistas ; ils combattent par un changement social profond, et par l’intégration de l’Amérique latine.

 Ana Catarina - le FARC comptent beaucoup de femmes dans ses files. Quel est le rôle de la femme partisane dans la lutte du FARC ?

 Juan Leonel - Dans le FARC la femme a le même rôle que toute guérilla. Combat, l’étudie, et a même droit de monter dans la hiérarchie du commando : carré, guérilla, compagnie, colonne, Été Plus grand Avant et État Plus grand Central. Il n’a pas d’obligations domestiques envers les compagnons. Son rôle n’est pas de cuisiner et de laver, mais combattre. L’égalité est totale. Il y a approximativement 20 ans il y avait peu de présence de femmes dans la guérilla, entre 5 et 10%. Aujourd’hui, 35% des forces partisanes sont des femmes. Ils sont des combattants excellents.

- Ana Catarina - en Europe, le FARC sont présenté Particulièrement comme guérilla terroriste, et ses dirigeants accusés d’être insérés dans le trafic de drogues. Le sujet des kidnappings est très utilisé dans les campagnes contre vous. Et sa manipulation est tellement efficace qu’elle conduit au doute, inclusivement dans des personnes progressistes. Qui doit dire à ce sujet ?

 Juan Leonel - Dans notre histoire il y a toujours eu des calomnies visant à deligitimer la guérilla.
Ils nous ont d’abord appelées bandoleros et assassins. Ensuite, quand il existait le domaine socialiste, l’ambassadeur Louis Stamb nous a appelé narcoguérilla, ce qui a été ensuite utilisé par les moyens de communication. Comme nous ne disposons pratiquement pas de presse, celui-là est l’information qui est diffusée par le monde. Après le 11 septembre sont mises à nous appeler des terroristes.
Et ce mensonge, mille fois répétée, a commencé à produire des effets, même entre des amis le nôtre qui croyaient que nous maintenons des relations avec le trafic de drogues. Je vais lvous compter un épisode qui aide à comprendre la fausseté de ces accusations.
Le commandant Simón Trinité a été extradé aux Etats-Unis accusé terroriste et narco-trafiquant. Mais les deux jugements auxquels jusqu’à présent ils l’ont soumis ont été annulés. Sur base des accusations contre lui formulées, qui figurent dans la commande d’extradition, les jury n’ont pas pu arriver à un consensus en ce qui concerne la culpabilité de Simón. La justice américaine a souffert un échec estruendoso. Simón Trinité a démontré, de manière simple et courageuse, que tous les arguments de l’accusation formaient un assemblage contre le FARC. Dans ces deux jugements a été démasquée la falacia des gouvernements des Etats-Unis et de la Colombie, parce qu’elles n’ont obtenu donner crédibilité à aucune des accusations terrorisme et trafic de drogues formulés contre Sonia et Simón. Dans le point 10 de la Plate-forme pour un gouvernement reconstruction et réconciliation nationale, le FARC affirment que le trafic de drogues est un problème social ce pourquoi la solution devra être politique et non militaire. Le FARC ont présenté à 28 pays amicaux et le gouvernement colombien une proposition pour l’implantation d’un Plan de substitution de cultures. Mais ce plan n’a été assumé ni par la Communauté internationale ni par le gouvernement colombien. Le trafic de drogues est l’antithèse de tout mouvement révolutionnaire étant un moyen d’enrichissement rapide et illicite. Ce qui est révolutionnaires défendent la distribution de la richesse.

- Ana Catarina - Et quant aux kidnappings ?

 Juan Leonel - le FARC, par principe, condamnent les kidnappings comme façon de rendre politique. Cela figure dans nos documents. Pendant ce temps, se sont produits des événements qui, manipulés par la communication et par nos ennemis, ont contribué à ce que beaucoup de gens voient en nous des pirates professionnels.
Nous faisons ce qui est à notre portée pour reconstituer la vérité.
D’abord je veux rappeler que le FARC ont capturé des militaires en combat, ou policiers, ou membres des services d’intelligence.
Jusqu’à 1997 ces militaires capturés étaient livrés par nous aux prêtres des populations, les présidents des mairies, ou à la Croix Rouge Internationale. Quand ils étaient des blessés, ils étaient traités, et seulement ensuite étaient livrés. Qui se produisait ? Les militaires étaient jugés par trahison et désobéissance par le pouvoir.
En 1996 nous capturons 60 militaires et 10 policiers. Tous ont été livrés à des représentants de la Communauté internationale, de la Croix Rouge et à des personnalités nationales et internationales. En convenant ainsi, nous prétendions montrer au monde qu’en Colombie il existait un conflit social, politique et armé, conflit qui n’était pas reconnu par le gouvernement.
Nous ne demandions absolument rien à changement. En les livrant dès que nous prétendions attirer l’attention de la Communauté internationale. Le gouvernement d’Ernesto Samper a retardé neuf mois en accepter de recevoir aux prisonniers de guerre et a entamé une campagne en affirmant qu’il s’agissait de militaires kidnappés, quand en réalité ils avaient été capturés en combat. Il s’est menti au monde et au pays en disant qu’ils avaient été enterrés jusqu’au col et torturés. Ces calomnies ont été seulement révélées quand les 70 militaires et les policiers emprisonnés ont été livrés finalement à la Croix Rouge dans la commune de Carthagène du Chairá.
Mais à l’étranger, l’idée qu’ils avaient été kidnappés a été enregistrée dans l’esprit de beaucoup de personnes. Pendant les années de de 1997,.98 et 99 ont été capturés en combat par le FARC 500 militaires et policiers. Nous avons alors proposé un accord d’échange de prisonniers. Nous livrerions ces 500 prisonniers, et le gouvernement libérerait à toutes les guérillas emprisonnées dans ses prisons, quelque 450 ou 500. Nous ne demandions pas de l’argent. Nous demandions uniquement un échange de prisonniers. Le gouvernement de Andres Pastrana a alors refusé systématiquement d’accepter l’échange humanitaire.
En 2000 la situation a changé. Un échange a été possible. Inégal. Nous libérons 43 prisonniers et à changement le gouvernement a à peine libéré à 14 guérillas. Mais on a fait clair qu’il était possible de retourner moins cruel la guerre. Postérieurement, le FARC, en geste unilatéral, ont libéré 350 soldats et policiers dans une démonstration de bonne volonté. Dans notre pouvoir ils sont restés seulement les fonctionnaires et les sous-officiers. La réponse du gouvernement a été une campagne de diffamation : il a affirmé que le FARC avaient libéré à à 350 kidnappés, et il a exigé qu’ils libèrent tous les autres encore dans leur pouvoir. Les moyens de communication se référaient toujours aux militaires emprisonnés comme kidnappés. Qu’est-ce que signifie cela ? Si nous sommes ceux que nous capturons, les soldats sont kidnappés ; s’ils sont ceux qu’ils capturent, les guérillas sont des terroristes. Seconde question.
Devant l’impossibilité de concrétiser un accord, le FARC sont mis à prendre pour otages des politiciens : sénateurs, députés et une candidat à la présidence, Ingrid Betancourt. L’objectif était d’exercer une pression en vue d’un nouvel échange humanitaire. Cette situation n’est pas inconnue. Nous avons un précédent au Nicaragua pendant la lutte contre Somoza. Mais l’État colombien oublie à ses gens propres, et laisse que les prisonniers capturés restent dans la montagne pendant des années. Pendant ce temps il développe des campagnes calomnieuses, qui insistent sur le fait que les prisonniers ont été kidnappés, quand en réalité il s’est agi de otages. Aujourd’hui, comme hier, nous ne demandons pas de l’argent, mais à peine un échange de otages par des prisonniers révolutionnaires, comme il arrive dans toute guerre. Mais la cruauté ne s’arrête pas là.
Le gouvernement d’Álvaro Uribe a ordonné qu’ils soient localisés et assassinent les otages attentivement. Cela s’est déjà produit avec 11 députés du département de Vallée qui étaient en pouvoir du FARC.

 Le 18 juin un commando de troupes spéciales a localisé et a assassiné à ces députés dans le but d’accuser au FARC. Le même ordre a été émis en ce qui concerne d’autres otages, y compris à trois citoyens des Etats-Unis et à membres de la CIA, qui ont été capturé dans un avion abaissé par le FARC. En troisième lieu, je crée utile rappeler que depuis le gouvernement de César Gaviria l’État a établi l’appelé impôt de guerre. Il s’agit d’un impôt basé non le financement de la guerre mais sur le meurtre de mille dirigeants et politiciens de gauche, de syndicalistes, représentants du Pouvoir local, coopérateurs et paysans.
Le FARC ont alors promulgué la Loi 002, à l’abri dont les citoyens qui obtient des profits supérieurs à à un million de dollars doivent payer un impôt de de 10% à la guérilla. La majorité le paye, mais certains, pressés par des militaires, au lieu de payer, organisent des groupes de paramilitaires pour de combattre à de l’insurgé et le tuer campagnards. Ces millionnaires faibles sont arrêtés et sont obligés de payer l’impôt rechargé et une amende. Il est évident que cette situation déplaît beaucoup à la bourgeoisie qui promeut contre le FARC des campagnes de diffamation au niveau international, qui affirme que le FARC sont consacré au kidnapping et le trafic de drogues. Fréquemment ils garantissent dans les 3000 les nombres de de kidnappés. Quelques auteurs parlent de de 6000. Imagine-t-il les moyens humains qui seraient nécessaires pour maintenir 6000 prisonniers dans les montagnes ? Il ne resterait personne pour combattre...
En fin, je remercie pour sa question, parce que sa réponse permet de démonter les campagnes qui ont présenté au FARC dans le monde comme un côté de pirates de de civils.

 Ana Catarina - en Suivant ce qu’il a dit sur la Loi 002, j’aimerais qu’il approfondisse dans la question du financement du FARC.

 Juan Leonel - l’impôt sur les grandes fortunes fait à peine une partie des ressources dont le FARC ont besoin. Le plus important est l’autoproduction alimentaire. Tous les fronts partisans - ils sont 60 - doivent avoir des secteurs cultivés avec yucca, banane, riz, millo, taro, pomme de terre, etc., et, outre cela, élever des porcsS et bovins et des oiseaux pour garantir l’alimentation des guérillas, et inclusivement, de quelques paysans. Mais il y a encore d’autres sources, comme investissements et affaires liées à l’approvisionnement de la guérilla.

 Ana Catarina - je Remercie pour son amabilité et d’avoir disposé de son temps pour cette entrevue. Aimerait-il laisser un certain message au peuple portugais ?

 Juan Leonel - Oui. Je profite de l’occasion d’envoyer des salutations révolutionnaires à ce qui est portugais. À l’heure actuelle il existe une intervention militaire non déclarée en Colombie, par les Etats-Unis. Mille quatre cent fonctionnaires de l’armée des Etats-Unis dirigent, en Colombie, des opérations militaires cachées contre le FARC.
La solidariedad avec le peuple colombien, à travers la dénonciation de cette intervention, est une nécessité urgente.
Par son intervalle, compagnon, je dirige une salutation bolivariano, communiste et
fraternelle à tous les camarades portugais.

- http://www.farcep.org/?node=2,3734,1


traduction moyenne, mais suffisante pour comprendre

vive les Farcs et soutenons les.

Lolita

Messages

  • Vive les Farc ! Te gêne ô courageux anonyme ? Et pourtant ,quel courage il faut à ces gens qui se sont révoltés contre l’oppression ,contre la dictature,contre la misère et qui quoi qu’il arrive CONTINUENT !!!

    Relis ce texte formidable et tu comprendras pourquoi les farc en sont arrivées à capturer des gens comme I.Bétancourt...Cela n’est pas par plaisir,ils y sont contraints et si les différents gouvernements comme celui d’Uribe et des USA n’étaient pas aussi traitres, veules et pourris tout simplement dans leur défense inconditionnelle à la grande Bougeoisie,il y a belle lurette que tout cela serait terminé.

    Les FARC résistent car on les y oblige,c’est là le vrai problème.Alors n’essaie pas de nous endormir en reprenant les arguments fallacieux de la bougeoisie mondiale,ICI cela ne prend pas !!!

    VIVE LES FARC !!!

    François Pellarin

    PS : merci Lolita pour ce texte formidable qui remet les pendules à l’heure.

  • vous melanger tout, ce sont les méthodes de Uribe et des états unies que vous décrivez la.

    Et Pourquoi devrions nous croire la presse du capital, plus tôt que celle de l’anti capital ????

    lolita

    tenez un autre texte envoyer a sarko


     lettre Ouverte au Président Sarkozy, par
    James Petras est professeur émérite de sociologie à l’université Binghamton de New York.

    Sur l’échange humanitaire de prisonniers politiques en Colombie et aux Etats-Unis.

     J’ai lu avec grand intérêt la lettre que vous avez écrite à Manuel Marulanda, le dirigeant des FARC. Je partage avec vous cet élan humanitaire pour mettre fin à l’emprisonnement des prisonniers politiques en Colombie. Cependant, soyons clairs, de principes et réalistes à ce sujet : La liberté des prisonniers politiques détenus par les FARC dépend d’une contrepartie : la libération des combattants de la résistance des FARC, emprisonnés dans les donjons de l’Etat colombien.

     Votre intervention spectaculaire et hautement médiatisée a concentré l’opinion publique mondiale sur les prisonniers détenus par les FARC, mais vous avez omis de mentionner la situation désespérée des prisonniers politiques détenus par le gouvernement colombien, qui sont torturés et brutalisés par un Président, dont les nombreux et très proches associés au Congrès attendent leur procès pour leurs liens de longue date avec les escadrons de la mort paramilitaires et les narcotrafiquants.

     Repartons de zéro, Monsieur le Président.

     Si vous voulez être un médiateur honnête ou un dirigeant humanitaire important, vous devez agir avec impartialité dans un esprit de réciprocité. Jusqu’à présent, vous avez agi de façon partiale, ce qui n’est pas favorable à une résolution positive d’échange de prisonniers. Dans vos courts appels, hautement médiatisés, vous n’avez pas agi de bonne foi et avec équanimité.

     Par exemple, début décembre, vous avez appelé "solennellement" les FARC (spécifiquement leur Secrétaire, Manuel Marulanda) à libérer unilatéralement leurs prisonniers, dont Ingrid Betancourt, sans aucun appel parallèle au Président Uribe de libérer ses prisonniers et ceux détenus aux Etats-Unis.

     Votre appel ressemble plus à un coup de pub sans substance à la "solennité" théâtrale. Pensez-vous que le dirigeant légendaire le plus astucieux de la guérilla latino-américaine puisse être intimidé par votre rhétorique plaçant la responsabilité de la vie d’Ingrid Betancourt sur les épaules de Marulanda ?

     Votre moralité coloniale duale n’a convaincu personne et n’a certainement pas fait avancer le processus des négociations.
     Votre posture éthique a peut-être régalé, à Paris, quelques anciens maoïstes quinquagénaires devenus des philosophes à la petite semaine, mais elle n’a aucune place pour traiter avec des révolutionnaires sérieux et suffisants.

     Permettez-moi de vous suggérer, puisque vous avez formé une telle relation charnelle avec votre "bon ami" le Président Bush, que vous retourniez vos charmes sur lui et que vous lui disiez de renvoyer en Colombie les deux dirigeants FARC qu’il détient, en échange des trois agents contre-insurrection, prisonniers dans une geôle des FARC et comme partie d’un échange global de prisonniers. La réciprocité, Monsieur, est sine qua non de toute négociation entre égaux.

     Deuxièmement, vous avez formulé publiquement votre désaccord sur les "méthodes" et les "objectifs" des FARC, mais pas sur les méthodes d’Uribe.

     Ce n’est certainement pas une façon de commencer des négociations.

     Cela donne l’apparence qu’Uribe est un homme politique démocrate, ce qui est à l’opposé de tous les rapports des Nations-Unies, de la Colombie, de l’Organisation des Etats Américains, de l’Organisation Internationale du Travail, des Droits de l’Homme,

     qui montrent documents à l’appui que la Colombie est l’endroit le plus dangereux du monde pour les journalistes, les syndicalistes, les avocats des droits de l’homme et les leaders paysans, à cause du terrorisme soutenu par l’Etat.

     Il est audacieux de votre part, Monsieur le Président, de mettre en doute les qualifications morales des FARC,

     alors que vous-même et votre Ministre des Affaires Etrangères, Bernard Kouchner, avez donné à l’Etat d’Israël votre soutien sans condition, malgré le fait qu’ils détiennent plus de 10.000 prisonniers politiques, dont la plupart a été brutalement torturée et dont beaucoup n’ont jamais été mis officiellement en accusation ou jugés.

     Un régime comme le vôtre, dont les ministres des affaires étrangères donnent leur aval à l’étranglement économique de tout le peuple de Gaza (en coupant la nourriture, les médicaments, l’eau et l’électricité) et au bain de sang étasunien en Irak, n’a aucune autorité morale pour donner des leçons sur les "méthodes" et les "objectifs".

     Monsieur le Président, je m’en tiendrai à ce sujet : Les FARC ne détiennent pas 10.000 prisonniers politiques, à l’instar de votre allié, l’Etat juif ;

     il n’envahit pas non plus, ni ne colonise des pays indépendants comme le fait votre "bon ami", le Président Bush.

     Maintenant que j’ai levé le voile sur l’hypocrisie gauloise, tournons-nous vers quelques-unes des vraies questions dont dépend l’ouverture des négociations.

     Le lieu des négociations.

     L’insistance des FARC sur un lieu spécifique n’est pas un choix de feuillage et de faune, mais une garantie de leur sécurité face aux nombreux accords que le régime d’Uribe a rompus.

     Monsieur Sarkozy, votre insistance, oui, votre exigence, pour une "preuve photographique" montrant qu’Ingrid Betancourt est en vie a conduit au tout dernier exemple qu’Uribe n’est pas digne de la moindre confiance :

     Les émissaires qui transportaient ces "preuves" vers vous, par l’intermédiaire du Venezuela, ont été arrêtés et emprisonnés, violant ainsi ouvertement l’entente implicite de sauf-conduit entre vous-même, le Président Uribe et le Président Chavez.

     Entre 1984 et 1990, les FARC ont réussi à se mettre d’accord avec les Présidents Betancourt et Gaviria pour donner une chance au processus électoral. Un grand nombre d’anciens membres des FARC ont formé l’"Union Patriotique" (UP) avec d’autres personnalités progressistes et des groupes de gauche.

     Au cours de 5 années, plus de 5.500 membres de l’UP ont été assassinés, dont deux candidats à la présidence, détruisant ces méthodes électorales si chères à votre coeur. Monsieur le Président Sarkozy, je porte ces événements à votre attention, au cas où vos conseillers auraient omis de vous informer sur les dangers et les écueils auxquels est confrontée toute négociation des FARC avec le gouvernement colombien.

     Qui plus est, l’insistance des FARC pour un lieu de négociation est destinée à protéger ses dirigeants et ses négociateurs de toute manoeuvre soudaine d’Uribe pour rompre les négociations et capturer ou tuer les dirigeants des FARC.

     Vous devriez avoir conscience qu’Uribe a joint à son appel pour une zone démilitarisée réduite une récompense de 100 millions des dollars pour les membres des FARC qui assassineraient leurs dirigeants ou qui les livreraient à l’armée colombienne.

     L’imposition unilatérale de conditions par Uribe.

     Monsieur le Président Sarkozy, comme vous le savez parfaitement, pour entrer dans toute négociation, un camp ne peux pas imposer unilatéralement et arbitrairement des conditions qui nuisent au camp opposé, comme Uribe l’a fait.

     Le Président "paramilitaire" a non seulement décidé de la localisation, mais aussi de la longueur et de la largeur de la zone démilitarisée, du temps limité imparti pour un règlement, de l’attitude ultérieure des combattants de la résistance libérés et d’une visite de la Croix-Rouge à la prison clandestine des FARC, tout en insistant sur la caractérisation diffamatoire de ses partenaires de négociation.

     La taille réduite de la région démilitarisée (de même que son choix sur le temps imparti) soulève une suspicion profonde sur les motivations du gouvernement [colombien].

     Une zone démilitarisée plus petite rend plus facile pour le régime d’Uribe d’envahir et de capturer les négociateurs des FARC. Une zone démilitarisée plus grande n’affecte pas les questions d’importance qui doivent être négociées ; elle faciliterait les négociations en accroissant la sécurité des négociateurs.

     Ensuite, les négociations ne peuvent pas être arbitrairement décidées au cours d’un seul mois, alors qu’il y a de nombreuses questions de grande complexité qui ont besoin d’être résolues :

     Tout d’abord l’inclusion des deux dirigeants FARC emprisonnés aux Etats-Unis, grâce à leur transfert arbitraire par Uribe.

     Il n’y a aucun moyen au monde pour que les FARC acceptent de permettre à une délégation de la Croix-Rouge de rencontrer les prisonniers politiques qu’ils détiennent, ce qui faciliterait les conseillers étasuniens d’Uribe, disposant d’une haute technologie, à détecter et à attaquer la localisation des FARC.

     L’obsession maladive d’Uribe d’annihiler physiquement les FARC, comme le montre sa dernière éruption, devrait plaider pour qu’il renonce à son exigence d’une assistance humanitaire de la Croix-Rouge.

     Il est inutile de dire que l’appel d’Uribe à ce que l’Eglise "impartiale" assiste aux négociations est une blague de mauvais goût :

     L’Eglise a été l’apologiste sans réserve d’Uribe, de son organisation politique et de ses Sénateurs et Députés des escadrons de la mort emprisonnés (trente en tout). Il y a plusieurs groupes colombiens de défense des droits de l’homme, qui ont été internationalement reconnus pour leur courage et leur impartialité, y compris

    "Justice et Paix" et "Reiciniar", qui peuvent mieux servir de tout rôle intermédiaire.

     Monsieur le Président Sarkozy, malgré vos limites et votre posture morale prévisible, vous avez réussi à révéler la politique dangereuse d’Uribe qui ne marche pas, consistant à "libérer" par la force les prisonniers détenus pas les FARC.

     Vous avez, au moyen de promesses et de menaces, amené Uribe à accepter partiellement l’exigence raisonnable des FARC d’une zone démilitarisée pour les négociations.

     Cependant, les concessions apportées par Uribe sont insaisissables : ce qu’il donne d’une main, il le reprend de l’autre ; il multiplie les conditions inacceptables, précisément pour saper les négociations. Parce que c’est dans les détails que le processus avancera.

     A présent, voici le danger, Monsieur le Président.

     Votre geste d’ouverture et, qui plus est, la pression que vous avez exercée pour sécuriser un terrain pour les négociations

     vous a gagné le soutien d’un grand nombre de citoyens français profondément engagés dans la libération de leur compatriote, Ingrid.

     Je ne vous le reprocherai pas ; vous vous êtes intéressé, vous avez parlé, vous avez agi, mais vous n’avez pas encore réussi.

     Pour commencer ne serait-ce que les négociations, vous devez une fois encore convaincre Uribe d’être raisonnable (au moins à la face du reste du monde), d’oublier ses agendas secrets, d’accéder à la demande d’une zone sûre et démilitarisée de dimension adéquate et de donner aux négociateurs le temps approprié pour résoudre leurs différences.

     Dans des circonstances normales, M. le Président, vous devez admettre que ce sont des exigences raisonnables.

     Mais comme vous devez le savoir, Uribe n’est ni un négociateur de bonne foi, ni disposé à un règlement équitable. Vous faites la une des médias.
    Vous disposez d’un large soutien national et international.
    Vous disposez de toute la crédibilité politique (et du pouvoir) pour persuader, faire pression sur Uribe et le tirer vers la table des négociations pour libérer

     Ingrid et les autres,

     de même que les 500 prisonniers FARC qui pourrissent dans les trous tuberculeux de la Colombie et des Etats-Unis.
     La réussite ou l’échec se trouve désormais entre vos mains.
     Vous avez assumé le devoir solennel de libérer Ingrid.
     Espérons que vous serez fidèle à votre responsabilité.

    Fraternellement,

    James Petras

    James Petras est professeur émérite de sociologie à l’université Binghamton de New York. Il participe depuis 50 ans à la lutte des classes et il est conseiller juridique des sans-terre au Brésil et en Argentine.

    lolita

  • bien pour le texte . même si pour ma part je connaissais l’essentiel de l’idéologie des farcs . c’est toujours intéressant d’avoir des éléments d’un responsable . dans le même temps ça permet de démonter la propagande mensongère de l’impérialisme ; que quelques connards récitent comme des perroquets ; sans se poser de questions . sam 82 .

    • Le président de la République colombienne, Alvaro Uribe, est le meilleur allié des États-Unis en Amérique latine. Sous couvert de lutte contre les trafiquants de drogue, l’armée américaine arme l’armée colombienne et intervient directement lors d’opérations militaires dans ce pays voisin du Panama et du Venezuela... Mais voilà que Virginia Vallejo vient de publier ses mémoires. La dame n’est autre que l’ancienne maîtresse du baron des narcotrafiquants, le célèbre Pablo Escobar. Elle indique dans son bouquin que, lorsque Escobar était le patron du cartel de Medellin,

      Uribe, actuel président de

      la République, était le meilleur ami du mafieux, et qu’en sa qualité de responsable de l’aviation civile Uribe avait concédé des centaines de licences pour autoriser les vols clandestins des trafiquants. Évidemment, Alvaro Uribe crie au mensonge. On ne peut pas ne pas penser que les meilleurs alliés des États-Unis soient souvent des trafiquants, en Amérique latine (on se rappelle de Noriega) ou ailleurs. Comme en Afghanistan, redevenu depuis l’intervention des troupes américaines le premier producteur d’héroïne au monde.

      L’Humanité Dimanche.

    • Bravo pour ce deux textes,je savais depuis longtemps ce qui se passe dans ce pays et on peut dire dans toute L’Amerique Latine,parce que j’ai suivi les événements depuis le début à Cuba ,et aussi d’avoir lu plusieurs livres achetés là- bas ,ce qui m’a mis assez au courant de l’histoire des Latinos américains,il est évident que s’il n’y avait pas la préssion des Etats - Unis qui essayent à tout pris de garder leur main mise sur ces pays, il y a longtemps que ces pays pourraient vivre une vie meilleure !!s’il n’y avait pas la pauvreté qu’il y a ,il n’y aurait pas de FARC,ce ne sont pas des térroristes ce sont des résistants qui veulent changer leur société pour une meilleure, et qui sont calomniés par pratiquement tous les pays riches, qui sentent trés bien que c’est dangereux pour eux que ces pays relèvent la tête,heureusement c’est des peuples admirablent et je souhaite de tout coeur qu’ils réussissent le changement Bolivarien, Martien, et Sandiniste qui sûrement leur apportera du bien être,et qui nous sera profitable à nous aussi.Bravo les FARC pour votre initiative humanitaire,mais prenez bien garde et mettez toutes les chances de votre côté pour réussir et démontrer que vous n’êtes pas ceux qu’on veut d’écrire comme terroristes. bravo Lolita, Pellerain etc...il faut les aider à rétablir la vérité. A L de TOULOUSE

  • Merci et bravo pour ce texte de J. PETRAS.

    Je connais en grande partie la politique des FARC, mais ce courrier est édifiant et nous rappelle que le discours officiel n’est que mensonge.

    Bonne année de combats et de victoire LOLITA.

    Amicalement.

    André FORCADEL

  • Aucune question sur le petit Emmanuel .....

    Pourquoi est-il séparé de sa mère contre la volonté de celle-ci ???? pourquoi a-t-il été maltraité semble-t-il ??????

    on peut être otage mais on n’en reste pas moins un être humain, qui doit être traité avec respect et dignité.

    Où est le droit de cet enfant ? qui s’en soucit ? il y a une mère otage qui est séparée de son bébé et aucune poilitque ni idéoligie ne peut cautionner ce genre de cruauté.