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Le PC parisien mène une campagne pour "la nuit parisienne"....

Publie le lundi 11 janvier 2010 par Open-Publishing
6 commentaires

Vous êtes communiste et vous vous demandez ce que font vos élu-e-s à la ville de Paris, emmenés par le sémillant Ian Brossat et cornaqués par le fabuleux Patrice Bessac ?

Et bien voici une partie de la réponse.

Quand un de leurs membres n’est pas en train de s’esbaudir sur les fabuleuses concessions que M. Delanoe aime à faire à ses partenaires (Decaux, Lagardère etc), pour 2010, ils organisent des"Etats généraux de la nuit parisienne".

Oui oui, vous avez bien lu.

Et ont même obtenu 30.000 euros de budget pour les organiser

Vous allez me dire d’abord : la vie de la nuit parisienne c’est très très très très important.

Quand on peut en profiter.

Oui, sans doute. Mais à quoi sert "la nuit parisienne" quand on travaille ..de nuit...ou qu’on n’a pas "un peu" de fraîche pour sortir faire la fête, qu’on soit SMICARD, jeune parent sans crèche (donc avec frais de garde), étudiant, chômeurs...?

bien sûr AVANT l’inflation on pouvait ENCORE sortir s’amuser sans que ça coûte un oeil - et c’est pour cela que "la nuit parisienne" présentait une telle mixité sociale" (dont le sémillant I. Brossat se souvient avec des trémolos dans la voix dans les colonnes du Monde)

D’ailleurs dans les ilots populaires, certains bars résistent à la merchandisation de la nuit et ô surprise, ils sont presque toujours pleins...

Vous allez me dire encore : ce n’est pas pour cela que nous les avons soutenus et élus.

Oui oui, je sais bien.

Mais c’est ce qu’ils jugent manifestement plus utiles de faire de leur mandat...

C’est comme ça. Une vraie gauche de la gauche de combat quoi...

Qui ferait mieux, si elle veut vraiment ramener "la night" à Paris et juge que c’est un combat essentiel (après tout pourquoi pas), se préoccuper des causes réelles de cette disparition de "la night" et commencer par lutter contre le pourrissement dû à la spéculation immobilière effrénée , à la hausse des prix des baux et des locaux, qui a gravement affecté toute la vie parisienne depuis 15 ans (merci M. Delanoe donc...) ainsi qu’à la hausse des prix (2 euros un café minimum, 8 euros un cocktail, est-ce bien raisonnable ?!?).

GOODNIGHT,

Le KOALA (qui aime la teuf, faut il le préciser ?)

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