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Le Parti socialiste sans "marchepied", par André Fontaine
Publie le vendredi 3 août 2007 par Open-Publishing8 commentaires

de André Fontaine
"A première vue, le blues qui s’est emparé du Parti socialiste peut paraître un peu excessif. Ne vient-il pas d’augmenter d’un bon tiers le nombre de ses députés ? N’avait-il pas subi par deux fois, dans le passé, des défaites bien pires ? Celle de 2002 est encore dans toutes les mémoires. Mais on oublie la véritable déroute infligée par le corps électoral, en 1969, à Gaston Defferre.
Malgré sa promesse de prendre Pierre Mendès France comme premier ministre, il lui avait fallu se contenter de 5,1 % des voix dans le scrutin destiné à donner un successeur à de Gaulle. Du coup, Alain Peyrefitte n’avait pas hésité à déclarer l’année suivante : "Si nous ne faisons pas de bêtises, nous sommes au pouvoir pour trente ans."
Cette prédiction reposait sur le poids du Parti communiste. Jacques Duclos, son candidat à l’Elysée, avait obtenu, en 1969, quatre fois plus de suffrages que Gaston Defferre, la gauche n’en recueillant, toutes tendances confondues, que 31 %. Ce rapport de force "suffisait, un an après l’invasion de la Tchécoslovaquie, pour décourager les plus entreprenants de toute idée de coopération avec les "rouges". Mais, pour François Mitterrand, le seul moyen pour la gauche de revenir au pouvoir n’en était pas moins de ressusciter sous un autre nom le vénérable Front populaire.
Aux socialistes européens qui craignaient que le PS refondé sous sa houlette ne se fasse avaler par le PC, il répondait le 29 juin 1972, à Vienne, quarante-huit heures après la signature du programme commun : "Notre objectif fondamental est de construire un grand PS sur le terrain occupé par le PC afin de faire la démonstration que sur les cinq millions d’électeurs communistes, trois millions peuvent voter socialiste."
Georges Marchais, secrétaire général du PC à partir de décembre 1972, nourrissait le dessein inverse. Dans son rapport au comité central, longtemps resté secret, sur le programme commun, il n’hésitait pas à écrire : "Les dispositions adoptées ne constituent évidemment pas un point d’arrivée ou, selon l’expression significative de Mitterrand, un seuil maximum. Il s’agit au contraire de points de départ pour une puissante action des masses, susceptibles d’engager effectivement notre pays dans une étape démocratique nouvelle, ouvrant la voie au socialisme." Et lorsque interviendra, en 1977, la rupture de l’union de la gauche, il accusera François Mitterrand d’avoir voulu se servir du PCF comme d’un "marchepied".
Il n’est pas dit que le calcul de François Mitterrand, dont la motion unitaire l’avait emporté d’une courte tête au congrès d’Epinay, en 1971, aurait réussi au cas où la gauche aurait gagné la présidentielle de 1974 ou les législatives de 1978. Compte tenu des scores de ses diverses composantes, il aurait eu de la peine à refuser au PC les "ministères importants" que celui-ci réclamait à grands cris. Tandis que, en 1981, Georges Marchais, qui avait commis l’imprudence de se présenter lui-même, avait dû se contenter d’un modeste 15,35 %, à peine la moitié du score du nouveau chef de l’Etat. Ce dernier n’en allait pas moins faire entrer quatre communistes dans le gouvernement Mauroy.
La droite se déchaîne alors, ne doutant pas que François Mitterrand soit un "Kerenski", le faible chef du gouvernement provisoire russe renversé en 1917 par les bolcheviks. Ronald Reagan envoie son vice-président, en la personne du père de l’actuel George Bush, demander des explications au président français.
La présence de ces ministres, lui dit en substance celui-ci, empêchera les communistes de soutenir les mouvements sociaux que risquent de déclencher les mesures rendues nécessaires par la situation économique. Il pensait qu’ils resteraient au gouvernement de dix-huit mois à deux ans, qu’ensuite ils reprendraient "le combat en essayant de gagner des électeurs par des moyens démagogiques, et que leur déclin, alors, se poursuivrait". George Bush en est pantois. "J’ai eu l’impression d’avoir affaire à un dingue", confiera-t-il à notre regretté confrère américain Joseph Kraft.
Quelques années plus tard, François Mitterrand dira à Maurice Schumann : "Deux hommes, en France, ont fait reculer le communisme, le général de Gaulle, en le combattant, et moi, en m’alliant avec lui."
Il avait déclaré à George Bush que le PC serait ramené à 5 % des suffrages à la fin de son premier septennat. S’il en avait été ainsi, il n’aurait pas été réélu en 1988, le "marchepied", que Georges Marchais l’avait accusé de vouloir bâtir sur le dos des communistes, s’avérant trop petit pour le porter.
C’est pour cette raison qu’il avait rétabli pour les législatives de 1986 le scrutin proportionnel, pensant à juste titre qu’il assurerait au Front national un groupe parlementaire substantiel. La première habileté de Nicolas Sarkozy est d’avoir convaincu de voter pour lui une part importante de l’électorat lepéniste. Et la chute du PC à des scores homéopathiques a privé le PS du "marchepied" dont on a vu le rôle essentiel en 1981.
On comprend que plusieurs ténors socialistes se soient laissé tenter par les "ouvertures" de l’Elysée.
La seule chance du PS, dans ces conditions, est que M. Sarkozy en fasse décidément trop, ce qui, au vu de son actuel bilan, n’est évidemment pas exclu. A défaut d’erreurs de la majorité au pouvoir, il est difficile d’imaginer ce que le Parti socialiste, ses éléphants et sa gazelle pourraient bien faire pour reprendre le pouvoir.
C’est l’ensemble de la gauche, du rose pâle au vermillon, qui est aujourd’hui interpellé.
Dans toute l’Europe, les formations de gauche ont redéfini leurs objectifs ou s’apprêtent à le faire. Le PC italien a abandonné une étiquette communiste qui n’avait plus aucun sens.
Pourquoi le PC français n’en fait-il pas autant ? La logique ne devrait-elle pas le pousser à s’entendre avec le PS afin de remettre en question la scission du congrès de Tours qui, en 1920, avait divisé les socialistes d’alors et donné naissance au PC, pour des raisons qui n’ont plus aujourd’hui aucune justification ?
André Fontaine
Article paru dans l’édition du 03.08.07."
Le Monde
http://www.lemonde.fr/web/article/0...
Bon, le problème avec les articles du Monde c’est qu’on y trouve souvent des tas d’informations marrantes, voire pertinentes et oubliées , en général, dans leurs "Rétrocontroverses" par exemple.
Mais que c’est souvent la conclusion ou pire, toute l’analyse , qui tourne en eau de boudin...
Et qu’on trouve des perles, genre :
"Le PC italien a abandonné une étiquette communiste qui n’avait plus aucun sens".
[Ah bon ? Parce que "Rifondazione COMMUNISTA" ça "abandonne l’étiquette communiste" ? Certains membres de cet honorable collectif de BEllaciao vont apprécier, ah ah ah NDA ;-) ]
"Pourquoi le PC français n’en fait-il pas autant ? La logique ne devrait-elle pas le pousser à s’entendre avec le PS afin de remettre en question la scission du congrès de Tours qui, en 1920, avait divisé les socialistes d’alors et donné naissance au PC, pour des raisons qui n’ont plus aujourd’hui aucune justification ?"
Ah ben nous y voilà Dédé ! Toujours plus ou moins anticommuniste hein ? Dis le que c’est l’hymne de la dissolution que tu as entonné depuis le début...
Remarque, je me disais aussi que l’auteur d’un tel article (qu’on connaît bien quand même) , qui a si bien analysé Mitterrand (et donc, en a si bien compris les motivations...), doit pas avoir que des intentions pacifiques envers le pécéhèfe ;-)...
Et puis tiens, y ’a ça aussi, qui est pas mal comme "plan d’attaque anti sarko" :
"La seule chance du PS, dans ces conditions, est que M. Sarkozy en fasse décidément trop, ce qui, au vu de son actuel bilan, n’est évidemment pas exclu."
Bon, ben pourvu que Sarko n’en fasse pas trop donc...
D’abord, ça fera une pause aux travailleurs, et puis , ça nous permettra d’achever discrètement le parti des sociaux traîtres.
Allez ciao camarades et bonne vacances
RR
Messages
1. Le Parti socialiste sans "marchepied", par André Fontaine, 3 août 2007, 12:36
Hmmm....Ca s’arrange pas André Fontaine hein...
Et que dire de l’analyse selon laquelle les raisons qui ont donné naissance à la scission du Congrès de Tours n’ont "plus raison d’être" ?!?
Bon de deux choses l’une : soit il faut comprendre ça comme une erreur d’analyse, soit comme de la bêtise crasse.
Soit Fontaine pense sérieusement , en essayant d’adopter un point de vue qu’il croit neutre , que le communisme est mort, qu’il ne reste plus rien de l’idée de la IIIè internationale, que PCF =PS = socio démocrates, et ça se discute sur tous les points, mais disons que je suis à la fois d’accord (PS et PCF commencent à se ressembler depuis 15 ans) et pas d’accord (non le communisme n’est pas mort comme on dit souvent ici, i ln’est pas encore né !).
Soit Fontaine se place exclusivement du point de vue du PS et nous explique ce que nous savions déjà depuis que la SFIO a été minoritaire au congrès de Tours, à savoir qu’elle (et ses héritiers du PS) ne partagent ni les idées ni les objectifs des communistes et ça , bon et bien merci on le savait donc...Et on sait bien surtout que vu leur état eux oui, ils ont bien envie de se le faire le congrès de Tours à l’envers.
Mais nous, euh ben non, ça va merci (sauf à ce que tous les membres du PS adhèrent au PCF et deviennent communistes bien sûr ouarf ouarf :-))
Voici un extrait de Gramsci sur le Congrès de Tours justement (déclaration du 4 janvier 1921) :
"Mais le congrès de Tours, outre sa signification générale dans le cadre du mouvement révolutionnaire français, a une signification très importante dans le cadre du mouvement révolutionnaire représenté par l’organisation de l’Internationale communiste.
Pour porter un jugement exact sur les résultats du Congrès, il importe de tenir compte du fait que la majorité du Congrès n’a encore aucun lien officiel avec l’Internationale communiste, que le nouveau Parti n’est pas encore admis dans l’organisation de Moscou. Le nouveau Parti demande à être admis, après s’être séparé des réformistes et des centristes : la coupure est si radicale que Longuet reste hors du nouveau Parti, de même que Paul Faure qui s’était pourtant rendu à Imola en 1919, après le congrès de Bologne, et avait filé le parfait amour de l’internationalisme communiste avec quelques-uns des plus grands représentants de l’actuel unitarisme italien.
Ce qui est le plus important, dans le congrès de Tours, c’est précisément que le Parti favorable à l’adhésion ait atteint un degré d’homogénéité tout à fait remarquable, et que dans son sein, le noyau originairement communiste, le noyau représenté par l’organisation centralisée au sein du Comité de la Ille Internationale, ait acquis une prépondérance décisive.
C’est pourquoi le vote de Tours n’est pas la victoire de Cachin ou celle de Frossard ; c’est la victoire des communistes, c’est la victoire de la classe révolutionnaire des ouvriers et des paysans de France, qui sont en train de démembrer la bureaucratie syndicale, opportuniste et félonne, et qui, en se détachant des plus populaires porte-parole de la démagogie parlementaire, ont prouvé qu’ils étaient résolument décidés à faire leur entrée sur le terrain de la lutte pour la révolution mondiale."
La Louve
Ps : Hé les amis, ça vous a plu le passage sur le fait que le parti communiste italien a abandonné l’étique tte communiste ???? !!!! celle-là elle est presque aussi énorme que l’inexistence du Congrès de Rome de fondation du PGE les 16 et 17 juin 2007 non ? ;-)
1. Le Parti socialiste sans "marchepied", par André Fontaine, 3 août 2007, 18:00
Et moi , je ne parviens pas à comprendre la situation italienne ; ce que font nos camarades là bas me laisse perplexe ; "nous devons tous déchirer notre drapeau" dit une dirigeante de la gauche démocratique ; ce n’est pas une communiste ; mais si la réunification de la gauche anticapitaliste est à ce prix là , mon humble avis est qu’ils n’iront pas loin ; mais après tout je ne suis pas un spécialiste de l’Italie ; revenons à la France ; l’article de André Fontaine est un bon révélateur ; que risque-t-il à dire des choses que beaucoup pensent y inclus certains communistes dont je ne fais pas partie ?
Plus sérieusement , les conditions du Congrès de Tours sont mortes ? Voyons ça de plus près : en 1920 , les DEUX partis issus de la Scission se réclamaient, de la lutte des classes , du socialisme, du combat anticapitaliste ; la différence ? Elle ne se trouvait pas dansl’adhésion à la Troisième Internationale comme le rappelle l’article leader fort opprortunément ; elle se trouvait dans une construction politique permettant à la classe ouvrière de s’ériger en classe , justement avec ses objectifs et son programme politique ; le Parti qui donna naissance à la Scission avait fait la preuve intégrale de son avachissement , de sa répugnance absolue à la lutte effective contre le capitalisme , de son parlementarisme ; ses dirigeants , pour l’essentiel n’étaient pas issus des couches populaires , son discours était de gauche mais sans vie . Sa pratique politique fut si l’on peut dire de droite et le seul signe tangible de ses objectifs Réels .
Qu’y a t-il de changé sinon les abandons théoriques successifs du PS et sa mise en accord progressive avec sa pratique politique qui cherche maintenant à tout prix et à n’importe quel prix les termes d’une cohabitation gouvernementale où s’abîme le Parti social -démocrate allemand ; son but n’est plus l’émanciaption du capiatlisme ni son dépassement ; le capitalisme tel qu’il se renouvelle est l’horizon de sa pratique et de son discours .
Au fond si le PCF n’existait pas , aujourd’hui l’urgence serait de le créer ; mais il existe avec toutes sortes de blessures et de défauts ; il n’en a pas sur le projet , il n’en a pas sur l’objectif ; son problème est l’adéquation rapide de son patrimoine théorique , pratique et organisationnel aux termes du comabt de classe d’aujourd’hui . C’est jouable ? Mon opinion est sans nuance positive .
Mias évidemment , tout doit être revu requestionné . On ne peut pas faire comme si , hors du PS , une multitude de citoyennes et citoyens ne tenaient pas pour garantie la pérennité du capitalisme dans l’infinie capacité à se modifier en restant un système oppresseur , glouton de l’épuisement de la force de travail et des richesses de la planète ; ceci pose évidemment le problème communiste autrement qu’hier ; faute de pouvoir développer , il me suffit de dire que André Fontaine fait son travail , que les militants et les militantes communistes encartés ou non fassent le leur : ils ont du pain sur la planche . Mais ça vaut le coup . OLIVIER GEBUHRER
2. Le Parti socialiste sans "marchepied", par André Fontaine, 3 août 2007, 20:33
Bonjour Olivier !
Ca fait très plaisir de te (re) lire ici. Je paratge ton point de vue sur bcp de choses et je retiens deux phrases de ton commentaire ( entre autre).
Si le PCf n’existait pas, l’urgance aujourd’hui serait de le créer : magnifiquement résumé et analysé.
On a du pain sur la planche mais ça vaut le coup : à 100 % d’accord avec toi.
Amitiés et à bientôt
Elodie
Ps/ très bon article co écrit avec le camarade Ivan sur les universités dans l’Huma de la semaine dernière. J’ai bcp apprécié. Enfin une analyse marxiste de la situation ! OUF ! ;-)
3. Le Parti socialiste sans "marchepied", par André Fontaine, 4 août 2007, 01:28
C’est exactement les 2 mêmes phrases qui me sont réstées en tête après lecture du post car c’est aussi ce que je pense !! et de les voir écrites par d’autres camarades ça redonne du punch !! Les petits ruisseaux font les grandes rivières et même les grands fleuves....
Mag
4. Le Parti socialiste sans "marchepied", par André Fontaine, 4 août 2007, 11:12
Sur la question de la séparation du congrès de Tours en France, il faut reconnaitre quelle fut en France royale, la social-démocratie se trouvant minoritaire et les courants révolutionnaires majoritaires, ce qui fit que la responsabilité de la division fut social-démocrate et avec en + le péché de s’être vautrés dans une gigantesque boucherie , d’avoir pousser des travailleurs français à tuer des travailleurs allemands, au profit de vendeurs de canons, et finalement au profit de la bourgeoisie américaine.
Cette séparation ne se fit pas aussi clairement dans tous les pays.
Par contre, on peut s’interroger sur une série de points qui structurèrent une partie de la division du congrès de Tours, comme les conditions d’adhésion à l’Internationale communiste , conditions qui en partie n’existent plus et conditions pour lesquelles l’histoire et l’expérience ont ramené des rectifications évidentes (un régime politique en URSS se transformant en l’inverse de l’espoir suscité et impliquant des réflexions sur la démocratie et les phénomènes de nomenclaturisation bien plus puissants qu’on aurait pensé à l’origine).
Il est temps de recompiler tout cela, conserver tout de l’internationalisme, de l’indépendance avec l’état capitaliste, mais rajouter ce qui manque , la démocratie des travailleurs, les droits et libertés collectives et individuelles, la lutte permanente contre l’autonomisation des structures vis à vis des militants et leurs expressions démocratiques, etc.
Et se rendre compte que, oui, certains courants et personnalités du PCF effectivement sont sur une ligne qui fut celle du PS d’après et avant 1920 (nationalisme, enkistage dans l’appareil d’état, caporalisme, soutien aux logiques bourgeoisies).... Les conditions de l’IC parlaient de "ménage" à faire....
Le communisme fut aussi ses conditions de renaissance de 1917 à 1925, pas seulement ses pratiques ulterieures.
Copas
2. Le Parti socialiste sans "marchepied", par André Fontaine, 4 août 2007, 19:51
Les évolutions et le temps ont profondéments marqués les évolutions, les ruptures et les nécessaires recompositions du mouvement communiste dans le monde, ces évolutions se poursuivent avec de grandes difficultés.
Il est singulier de constater, pour qui se référe à la pensée marxiste et aux développement que cette pensée a connu et connait encore,l’existence de raisons objectives extrêmement fortes à l’actualité d’une alternative communiste comme perspective politique et les raisons subjectives, qui habitent aujourd’hui celles et ceux qui se réclament de cette pensée,a sa non mise en oeuvre.
Il y a un problème majeur qui concerne donc "les acteurs" !!
Le congrès de TOUR, il faudrait profondément le décrypter et l’analyser aujourd’hui pour ce qu’il a été, et non pas au filtre des vingt et unes conditions établies par LENINE pour adhérer à une Internationale dont beaucoup de délégués n’avaient aucune idée des perspectives politiques réelles dans lesquelles elle allait enfermer le mouvement communiste mondial par la "bolchévisation".
Il suffit de reprendre les discours et interventions prononcées au congrès de MARSEILLE en juillet 1921, c’est édifiant !
Le phénomène de rejet politique de la SFIO succinctement décrit dans le post d’Olivier, nous pouvons aujourd’hui le transposer avec l’union sacrée dite d’ouverture que tente de faire vivre l’UMP et une bonne partie du PS avec les participations ministérielles, parlementaires et dans diverses structures ad hoc sur tellles ou telles problématiques de développements.Il y a rejet total pour une grande partie des adhérents, sympathisants d’une bonne partie du PS.
Faudra-t-il attendre une nouvelle scission du mouvement socialiste pour qu’une perspective politique puisse voir le jour avec les autres "morceaux" d’une gauche communiste ?
Les bases nouvelles ne peuvent, à mon sens, exister que dans une démarche fédérative claire, sans tendances, (eh oui !!!) sur la base de développements nouveaux de la démocratie, des citoyennetés donc d’un profond renversement de notre vision des rôles de l’ETAT.
J.NICOLAS
3. Le Parti socialiste sans "marchepied", par André Fontaine, 4 août 2007, 23:24
Le PS, combien de divisions ? Vieux stal borné.
4. Le Parti socialiste sans "marchepied", par André Fontaine, 5 août 2007, 03:47
Euh...à la réflexion, le PS, combien de " divisions " ? Vieux stal borné.