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"Le Peuple" n’est, a priori, ni d’extrême droite, ni d’extrême gauche.

Publie le mardi 26 septembre 2006 par Open-Publishing
3 commentaires

Exploité, berné par des puissants dont il voit bien qu’ils le volent sans vergogne, il oscille entre indiférence et rage.

Le peuple, pour se déterminer a besoin d’une occasion. Oui, il y a souvent eu des "pogroms" contre des minorités, ou des immigrés, par exemple contre des italiens à Marseille il y a moins d’un siècle. Et il peut y en avoir demain. Le même peuple peut participer aux "parainages" contre les expulsions. Et accepter le vote immigré aux élections locales...

C’est le même peuple qui a voté NON au référendum, en partie par conscience anti libérale, en partie pour emmerder les médias et les leaders unanimes en faveur du OUI..

Ce peuple peut voter Le Pen pour la simple raison que le vote Le Pen est le plus décrié !

Il peut aussi voter José Bové, en partie pour la même raison.

Le peuple exprimera sa rage, s’il le peut, et rentrera dans son indifférence, s’il n’y a pas d’issue.

Moi je crois, et je sais, que le vote Bové, c’est vraiment un espoir, tandis que le vote Le Pen, ce n’est qu’un autre piège.

Au moins dix millions de gens dans ce pays, chaque mois, ne savent pas comment il vont faire face, payer le loyer et la bouffe des enfants. Nous n’avons pas à les juger, mais à essayer d’ouvrir une issue qui en soit une.

Messages

  • On peut donc dire que même si les soit disant puissants pensent que nous sommes redevenu ce peuple inculte et ignare, nous avons su rester des citoyens éclairés.
    Mais qui sait pour combien de temps avec tous ces coups de boutoirs dans ces systèmes qui nous donne cette lumière, avec cette information officielle qui fait le jeu des politiques plutôt que de s’imposer en contre pourvoir et ces coups de boutoirs contre l’école Républicaine.
    Alors oui pour le moment nous citoyens avons encore le moyen de penser et réfléchir alors il va falloir agir pour préserver et améliorer ce pour quoi tant de gens sont morts.

  • la difficulté est dans le terme lui même : le "peuple" est le concept au travers duquel se construit le discours "national". Il est le groupe dans lequel se reconnait la nation. C’est la raison pour laquelle, chere boudine, ton texte reste de l’eau de boudin. C’est la raison pour laquelle, là où tu peux dire "ni d’extrème droite ni d’extrème gauche", un autre le reprenant d’ailleurs à de gaulle a pu éructer : "ni droite ni gauche, le peuple".
    le travail consiste au contraire, à décortiquer la métaphore pour l’articuler aux notions de classes. l’argumentaire y gagnera en précision. amitiés.
    léon

  • "Oh ! Le Peuple n’est plus une putain. Trois pas

    Et, tous, nous avons mis ta Bastille en poussière"

    Rimbaud