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Le chomage baisse... les licenciements se multiplient

Publie le mardi 23 mai 2006 par Open-Publishing
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Le chomage baisse... les licenciements se multiplient
Arrêt définitif de la production à la filature de Cheniménil (Vosges)
La filature de Cheniménil (Vosges), qui emploie 116 salariés, a définitivement arrêté son activité lundi à la mi-journée après une période de redressement judiciaire de cinq mois. Le tribunal de commerce d’Epinal devrait prononcer la liquidation le 30 mai. D’ici là, les salariés, placés en disponibilité, continueront de percevoir leur salaire, a-t-on précisé

Messages

  • Créée en 1967 à Ezy-sur-Eure, rachetée en 2001 par un groupe financier, puis par le n° 1 mondial de l’outillage en 2005, l’usine Facom va fermer ses portes. 59 salariés attendent le plan social.
    « La période de consultation des représentants du personnel va s’ouvrir, on ne peut pas préjuger du calendrier, mais la fermeture de l’usine d’Ezy-sur-Eure interviendra au plus tard avant la fin de l’année » explique Philippe C., responsable de la communication du groupe américain Stanley Works, qui a racheté l’usine Facom l’an passée.Les 59 salariés sont menacés de perdre leur emploi. « L’objectif est d’éviter tout licenciement économique en proposant des solutions au cas par cas, mesures de préretraite, reclassements internes. une centaine de postes en France sont ouverts au reclassement », ajoute Philippe C. Côté syndicats, on ne fait pas le même calcul. Une quinzaine d’emplois seulement seraient « reclassables », « puisque Stanley Works va supprimer environ 200 postes en France » Aujourd’hui, les représentants syndicaux des sites d’Ezy, Nevers (134 postes menacés) et Morangis (une trentaine de postes menacés) doivent se rencontrer. A Ezy-sur-Eure, l’effectif est composé d’une trentaine de personnes à la production, d’une vingtaine à l’administration et à la maintenance et d’un volant d’une dizaine d’intérimaires. Créée 1967, l’usine Facom appartenait à une entreprise familiale à la soldie réputation sur le marché de l’outillage haut de gamme. Rachetée en 2001 par un groupe financier français, la société a été cédée il y a quelques mois seulement au leader mondial de l’outillage. « Stanley Works procède à des licenciements préventifs, estime Jean-Claude B., sous prétexte de concurrence croissante des pays asiatiques, mais l’an passé, il affichait 80 millions d’euros de bénéfice net. »

    • eads sogerma : "Le conseil a proposé la mise en place d’un groupe de travail avec les autorités concernées, destiné à étudier la possibilité de maintenir des activités industrielles dans ce bassin (...) en visant un noyau industriel d’environ 300 emplois sur le site aéronautique de Bordeaux-Mérignac", indique le groupe européen d’aéronautique.

      Déclaration loin des discours tv ....
      ils sont 1000 sur sogerma et 5OOO en sous-traitance

    • Le repreneur de trois sites français de l’équipementier Wagon Automotive va supprimer 140 des 800 emplois des usines de Beaucourt (Territoire de Belfort), Bessines-sur-Gartempe (Haute-Vienne) et La Souterraine (Creuse).

      "L’usine de découpage-emboutissage de Beaucourt sera la principale touchée avec 100 suppressions d’emplois sur 210 d’ici la fin de l’année", a indiqué à l’AFP Jean-Claude Roux, délégué central CFE-CGC de Wagon Automotive à l’issue d’un comité central d’entreprise à Poissy.
      "Nous analysons cette décision comme la fermeture programmée à terme de ce site qui devient trop petit".

      Beaucourt qui fournit actuellement la Peugeot 307 et la 206 ainsi que la Renault Master "n’a pas reçu de nouvelles commandes à la différence des deux autres sites", a dit M. Roux.

      L’équipementier automobile britannique Wagon Automotive a cédé à l’un de ses cadres dirigeants, David Cardwell, ancien responsable de l’emboutissage, cinq usines de découpage-emboutissage en France et en Grande-Bretagne, totalisant environ 1.100 salariés, dont 800 sur les trois sites français.
      Il y a quelques mois, la direction de Wagon Automotive avait dressé un constat de sureffectif de 200 personnes en France.

      Selon les syndicats, les cessions "sont en rapport" avec le rachat par Wagon Automotive en début d’année de l’équipementier Oxford, qui possède ses propres capacités de découpage-emboutissage.
      Le groupe Wagon-Oxford réalise 1,16 milliard d’euros de chiffre d’affaires annuel et emploie 7.600 salariés dans 28 usines dont 13 en France, avant la cession des cinq sites français et britanniques.

    • L’usine Renault de Sandouville, près du Havre, sera affectée en juin par huit journées de chômage économique partiel dictées par la baisse des ventes des modèles fabriqués sur ce site, a-t-on appris mardi auprès de la direction.

      Ces journées affectent pour l’essentiel la chaîne de fabrication de la Laguna, le principal modèle produit sur ce site, dont les ventes ont reculé de 24% en Europe au cours des quatre premiers mois de 2006. Une seule journée concerne la chaîne de fabrication des Espace et des Vel Satis ainsi que les salariés travaillant à la journée, hors montage des véhicules.

      L’usine a déjà été touchée par plus d’une vingtaine de journées chômées de janvier à mai et par une quarantaine en 2005. Sa production est tombée en dessous des 800 véhicules par jour alors qu’elle atteignait les 1.500 lorsque ses modèles étaient en début de vie dans les années 2002-03.

      La direction reconnait que l’usine, qui emploie 4.700 salariés, traverse une phase "délicate" en attendant le lancement de la remplaçante de la Laguna prévu pour la fin 2007.

    • Carrefour informatique : suppression de 120 postes (syndicat)