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Le coup d’État militaire égyptien, selon Chavez

Publie le mardi 22 février 2011 par Open-Publishing
17 commentaires

Par Le candide

Le président de la République bolivarienne du Venezuela, Hugo Chavez, n’a pas apprécié de voir apparaître son nom parmi ceux des chefs d’État s’accrochant au pouvoir, liste que de nombreux médias ont dressée lors de la récente crise égyptienne.

En effet, comme nous le signalions dernièrement, Hugo chavez vient de célébrer ses douze ans au pouvoir, douze années qu’il compte bien prolonger puisqu’il a déjà annoncé son intention de se présenter aux prochaines élections présidentielles en 2012 (voir article : « Chavez : 12 ans au pouvoir » ).

Il a donc préféré mettre les choses au point lors de sa dernière émission dominicale : « Aló presidente » et, tout en présentant sa lecture des événements survenus en Égypte, de souligner les différences existantes entre lui-même et l’ex-président Moubarak.

Tout d’abord, le président du Venezuela refuse de qualifier de « révolution » ce qui vient de se produire en Égypte. En effet, selon lui, si les choses ont bien commencé comme une grogne populaire, ce sont les militaires qui ont poussé Moubarak à quitter le pouvoir, ont suspendu la Constitution, dissous le Parlement, et se sont approprié les pleins pouvoirs pour six mois ou plus... officiellement jusqu’à la tenue des prochaines élections.

« Les hauts gradés ont forcé Moubarak à leur remettre le pouvoir ; et comme je doute que cela soit prévu par la Constitution égyptienne, il s’agit bel et bien d’un coup d’État militaire », martèle Hugo Chavez !

« J’ai bien rigolé, poursuit le mandataire vénézuélien, quand j’ai lu que des journalistes comparaît mon gouvernement avec celui de l’ex-président Moubarak ! Ils sont complètement fous, parce qu’en Égypte il y avait bel et bien une dictature et plus de la moitié de la population vit dans la pauvreté ou dans l’extrême pauvreté... c’est là le point fondamental de toute l’histoire. »

« Il n’y a aucune révolution qui se planifie à froid ou avec des téléphones portables, ou sur Twitter ou ce que vous voulez, a poursuivi Chavez, il faut que certaines conditions soient réunies. Les révolutions naissent de l’accumulation de conditions objectives et subjectives. »

« Que va-t-il se passer maintenant en Égypte, se demande le président Chavez, personne ne le sait ! Tout ce que l’on sait c’est que les militaires ont pris la décision de forcer Moubarak à leur remettre le pouvoir ! »

Voilà l’opinion du leader d’une « vraie » révolution, la révolution socialiste bolivarienne, libre à chacun de partager sa vision des choses. Tout ce que je sais, c’est que certains analystes arabes ou du monde occidental s’inquiètent également de la mainmise de l’armée égyptienne sur le pouvoir.

http://www.come4news.com/le-coup-d-tat-militaire-egyptien,-selon-chavez-515081

Messages

  • Je constate que, toute modestie mise à part, Chavez pose le même regard que moi sur la "révolution" égyptienne.

    Pour le moment, les révoltes qui secouent les pays arabes semblent confirmer l’annonce de Bush à l’annonce-prétexte de l’invasion de l’Irak : une démocratie à l’occidentale au Moyen-Orient.

    Il est urgent d’attendre : les retombées de ces révoltes seront analysables dans quelques semaines, voire quelques mois.

    Mais saluons le courage émérite de tous ces peuples qui nous enseignent comment on fait irruption dans la politique. Loin des urnes et dans la rue.

    Cela restera l’enseignement de ces événements historiques.

    • Chavez est une buse sur ce sujet...

      Il fait mine de penser qu’il y a eu une prise de pouvoir par l’armée alors qu’elle était déjà au pouvoir.

      C’est le soulèvement populaire qui a permit l’instabilité de la direction de la bourgeoisie.

      Non ça ne crée pas de certitude sur la victoire, mais en est-il autrement du Vénézuela où un processus révolutionnaire est en cours mais où le capitalisme continue d’avoir d’énormes places fortes ?

      Il n’y a pas de révolution socialiste encore au Venezuela même si des avancées ont été enregistrées.

      L’attaque de Chavez montre les hésitations qu’il a à choisir son camps . c’est dommage...

      Maintenant tous les supporter de flics et de dictateurs soutenus par l’impérialisme qui crachent leur venin en permanence pour désamorcer les solidarités entre travailleurs font le boulot de l’impérialisme d’une façon certaine.

      Chavez n’en fait pas partie mais il est dans une logique d’état (avec les délimitations de camps face à l’impérialisme US).

  • Tu as raison de rester modeste.

    Moi, j’aime bien Chavez mais il ne faut pas refaire l’histoire.
    Chavez a lui-même été l’auteur de deux coups d’état militaire ratés.

    Et la révolution, étrangement, a été précédée de son élection (démocratique), non ?

    S’il a raison d’être réservé sur l’évolution de la situation égyptienne, il ne dit pas que le peuple aurait du attendre la construction d’un parti révolutionnaire avant de se révolter.

    • Qui a dit qu’il faut attendre d’être révolutionnaires pour se révolter ?

      La révolte s’opère lorsque la révolution s’avère impossible. Et dans les événements en cours, la révolution reste impossible du fait de l’inexistence de forces révolutionnaires conscientes et organisées.

      Les conditions révolutionnaires sont réunies, sauf qu’il n’y a pas la force politique pour la décider ni la diriger. La révolte reste ce qu’elle est : une révolte, qui laisse intact l’état des forces en présence.

      Il ne te sert de rien de m’en vouloir, camarade. Telle est la situation objective et concrète.

    • « Il ne te sert de rien de m’en vouloir, camarade. »

      Mais je ne t’en veux pas ! Je ne pense pas que ton analyse soit objective, c’est tout.

    • Les conditions révolutionnaires sont réunies, sauf qu’il n’y a pas la force politique pour la décider ni la diriger.

      Au moins tu restes fidèle à tes certitudes.

      C’est ton droit.

      "DECIDER" "DIRIGER" "GUIDER"..

      On va pas te convaincre . ;et tu ne nous convaincras pas.

      Car on ne combat pas une idée fausse par une idée juste.

      C’est la réalité qui tranche..

      Le fameux "pudding"..

      Or toute l’histoire du mouvement ouvrier nous démontre ce que ça donne quand c’est le REVOLUTIONNAIRE organisé qui DECIDE ce qui est "bon" " suspect" "mûr ou pas encore mûr"

      Bis repetita : l’existence d’un Parti révolutionnaire est un ATOUT DECISIF

      Gramsci partage depuis hier au soir à l’apéro(Chianti olives noires), mon point de vue

      Mais il ne s’est pas étranglé en buvant quand je lui ai ,rappelé "Ce sont les Masses qui font l’Histoire"

      Il ya place ici pour des"marxistes-léninistes" et des COMMUNISTES..

       :)

      Même que se glissent parfois d’eX marxistes léninistes..qui ont même "dirigé" telle Ecole Fédrale ;, qui decouvrent depuis une décennie qu’ils ont été très cons de ne pas davantage étudier un peu mieux le Communisme libertaire ou quelques apports "autogestionnaires"..

      C’est sain tout ça pour le débat...à condition, (à défaut de chercher à convaincre l’autre.).de faire un effort pour l’écouter.

      Cordialement

      A.C.

    • Je comprends ta démarche théorique et elle me semble intéressante. Et tu te méprends, je crois, sur le sens de mes propos.

      On ne fait pas une révolution ex nihilo. On n’est certes plus à l’époque de Lénine. Mais pour autant, il faut des cadres de pensée et une théorie de l’action.

      Guider ne signifie nullement imposer. Guider c’est une relation dialectique vivante (pléonasme délibéré) entre un peuple et son organisation. Il ne s’agit pas de lancer des mots d’ordre volontaristes, tête baissée, mais d’entretenir un dialogue continu. Je m’oppose à la forme parti "totalisant". Un vrai parti révolutionnaire proscrit toute démarche hiérarchique où le sommet décide et commande et où la base servile et soumise obéit.

      C’est la base qui est au contact, qui vit l’exploitation au quotidien. C’est elle qui doit informer le sommet dirigeant de son centre. C’est elle qui doit décider. Le centre n’est qu’organisationnel et au service de sa base.

      Diriger ne signifie pas dicter ni diktat, mais écoute et synthèse. Diriger doit être l’aboutissement démocratique de la représentation par mandat. C’est un centralisme démocratique au sens où il obéit à sa base, laquelle se compose de ses membres : adhérents, militants, sympathisants, citoyens au sens large.

      Mais c’est aussi un échange qui permet l’initiative au centre de proposer de façon marquée des décisions importantes.

      Il y a tout à apprendre des relations base et sommet dans une volonté d’échange réel qui fait que la démocratie ne soit pas qu’un mot. Est démocratique la décision du peuple au sens quantitativement large. Mais est aussi démocratique l’expression politique majoritaire réalisée par un centre mandaté et contrôlé par la base militante et citoyenne.

      Il faut en finir avec les anciens schémas pour en inaugurer de nouveaux.

      Les masses, qui font l’Histoire, en première et dernière instance, ne la feront qu’à condition qu’elles s’organisent, non pas DEMOCRATIQUEMENT, mais le PLUS DEMOCRATIQUEMENT POSSIBLE, compte tenu des conditions objectives qui créent les conditions de ce possible.

    • " Les conditions révolutionnaires sont réunies, sauf qu’il n’y a pas la force politique pour la décider ni la diriger "

      A bon, une force politique peut décider d’une révolution ? Influencer un peu, je veux bien...la diriger ça oui.
      J’imagine que tu dois faire partie de l’avant garde éclairée et que tu imagines que sans toi les choses ne peuvent se faire.
      Gaffe au pouvoir, ami, ça rend dépendant.

      Par exemple, c’est pas Lénine qui écrivait que jamais de sa vie il ne verrai la révolution ? .....

    • 85 .33 , j ai lu dans la contribution de YAPADAXAN le contraire de ce que tu dis , CAR SI CE SONT LES MASSES QUI FONT L HISTOIRE elles n’oublient pas de se doter d’un parti révolutionnaire pour s’organiser.

      ce qui ne veut pas dire que ce parti est l’avant garde éclairée qui décide de tout et que les masses sont des moutons suivistes , au contraire , le parti est l’instrument des masses et traduit politiquement ce que veulent les masses ...

      à l’évidence c’est ce qui manque à l heure actuelle en EGYPTE OU EN TUNISIE , ou la bourgeoisie et l’ armée qui elles sont organisées tentent de récupérer la révolte du peuple qui ne dispose pas d’une organisation révolutionnaire , certes ce n ’est pas en quelques jours que cette organisation pourra émerger mais le plus tôt sera le mieux sinon , je ne dirais pas que la révolte aura été inutile car elle aura permis de chasser les tyrans et de démocratiser la vie publique , mais le système capitaliste demeurera en place et le peuple continuera d’être écarté du pouvoir .

    • Dès lors que le parti communiste et révolutionnaire (la redondance est volontaire) est constitué, ses membres "VEULENT" la révolution.

      Pourquoi la VEULENT-ils ? Parce qu’elle est une NECESSITE objective de l’Histoire et qu’elle permet de renverser le capitalisme. Celui-ci travaille de lui-même à sa perte en aiguisant ses propres contradictions, entre autres : le caractère privé des profits par l’exploitation du travail social. Parvenu au stade de la mondialisation, on comprend aisément ce que travail social signifie.

      Le marxisme est une maïeutique qui accouche le socialisme du capitalisme vieillissant et finissant. C’est tout à la fois inscrit dans la logique des choses, indépendamment de toute volonté, mais aussi, à procéder à l’accouchement, dans la logique des peuples qui, volontairement, et dépendamment d’eux, agissent consciemment et volontairement à sa perte en le renversant.

      Sans quoi, le déclin pourrait durer et persister.

      Donc nul n’est en mesure d’indiquer où et quand s’opèrera la révolution. Mais quand elle aura lieu, ce sera par la volonté de ses acteurs. Lesquels auront appris par le parti révolutionnaire quels sont les objectifs à atteindre et les étapes à respecter.

    • " à l’évidence c’est ce qui manque à l heure actuelle en EGYPTE OU EN TUNISIE , ou la bourgeoisie et l’ armée qui elles sont organisées tentent de récupérer la révolte du peuple qui ne dispose pas d’une organisation révolutionnaire "

      Tout à fait d’accord avec ça.

      Par contre, vous me permettrez de douter sur la sincérité d’un bon nombre de "révolutionnaires" quand à leur prétention d’écouter les travailleurs et de ne pas , en fait, imposer leur propre logique qu’ils estime la plus brillante et qu’ils ont déjà pensé ,théorisé en amont...

    • Le fait que la Commune de Paris n’ait pas eu de direction révolutionnaire rompue à la bataille politique marxiste, n’a pas empêché que cela soit une révolution et un évènement immense qui a fait avancer l’histoire.

      ton discours consiste à attaquer en permanence ceux qui sont acteurs du processus révolutionnaire.

      On peut être critique (il faut ) mais là c’est autre chose , ton discours est réactionnaire.

      Un parti ne se construit pas dans des salons feutrés, mais dans les batailles de classe du réel.

      On prend les situations telles qu’elles sont et on essaye de faire en sorte qu’elles obtiennent le plus possible , voir triomphent.

      Si tu attends une situation pure c’est que tu prends les bourgeois et leurs appareils d’état pour des cons.

      Les travailleurs égyptiens se battent, multiplient les grèves et les batailles, ils progressent en organisation (ce qui est important à cette phase) , comme en Tunisie d’ailleurs où progresse la politisation .

      Il faut les soutenir

  • Chavez a bien raison, je partage tout à fait sa vision des choses .Quand les Occidentaux soutiennent une " révolution " c’est que leurs intérêts sont en jeu et c’est bien ce que l’on voit .Ils soutiennent beaucoup moins, remarquez-le les théocraties amies comme l’Arabie Saoudite ou le peuple Palestinien .
    Quant à Chavez qui fait reculer la pauvreté chez lui en nationalisant son sous-sol, on comprend bien qu’il soit perçu chez nous comme un dictateur !
    Sarkosy, lui, est proche de Jaures, DSK aussi !
    Comment peut-on proférer de telles inepties ? En étant payé très cher pour le faire !
    Guetta aussi n’est pas mal dans le role que l’oligarchie lui a confié ...

    • Y a longtemps que je n’ai pas pris l’avion.

      La dernière fois il était "vital" que j’utilise ce moyen de transport.

      J’ai décidé moi-même de la destination, de l’achat des billets, du financement, et même du contenu de mes bagages...

      On est en démocratie, merde.

      Quand je suis arrivé dans la cabine on m’a attribuée une place.

      Là, ça a commençé à m’énerver !!!

      Comment, personne ne me proposait le manche alors qu’en tant que citoyen et client je pouvais aussi le revendiquer au même titre que le pilote ???

      1ère version : J’ai commençé à gueuler et tous les passagers en ont fait autant pour avoir le droit de piloter, malgré que personne à part les pilotes n’ait aucune formation au pilotage. Mais bon, c’est en forgeant... (air connu).
      L’avion n’a jamais pu décoller mais ça a fini en début de guerre civile. Y a eu 20 blessés par pugilat mais aucun décés.

      2ème version : Après mes vives protestations, deux infirmiers musclés sont venus m’accompagner gentiment vers ma cellule capitonnée. Ce qui a probablement sauvé 300 vies de passagers ce jour-là ; plus un avion de ligne, ce qui n’est pas négligeable.

      3ème version : On a décidé que chaque passager piloterai 1/4 d’heure chacun au nom de l’égalité des chances. Et je vous écris tout ça depuis le nuage ou je me trouve actuellement après le crash dont vous avez certainement entendu parler dans les médias. Saint-Pierre m’a déclaré que "j’avais un peu déconné encore une fois".

      Dans tous les cas je ne suis JAMAIS arrivé ou je voulais aller.

      P.S. J’ai repris les cours de pilotage en compagnie de l’Ange Gabriel. ((- :

      G.L.

    • Quant à Chavez qui fait reculer la pauvreté chez lui en nationalisant son sous-sol, on comprend bien qu’il soit perçu chez nous comme un dictateur !

      le statut du pétrole au Vénézuela avant l’arrivée de Chavez ?

      Chavez parle là dans une logique d’état qui a des alliances économiques à préserver et une conception du camp anti-impérialiste qui soumet les révolutionnaires et la classe populaire, ailleurs qu’au Vénézuela, au nationalisme bourgeois dictatorial (ce dernier qui, dans les faits passe des alliances bien plus profondes en sous-main avec l’impérialisme).

      Mais son point de vue est bien moins réactionnaire que celui de certains ici qui auraient craché sur la commune de paris, sur la révolution de 1905, les conseils ouvriers de Milan et turin avant le Duce, au motif que le puissant parti n’existait pas.

      Un parti ça se construit dans ces batailles, pas à plat, .

      Personne ne nie qu’il aurait été utile que des organisations révolutionnaires plus puissantes existent pour aider dans la bataille à mieux affaiblir les appareils d’état et la bourgeoisie. A condition qu’elles ne soient pas construites sur l’arrogance et le mépris des masses.

      Sans parler du rôle d’attaque permanente contre le mouvement de masse, sa négation permanente, etc, qui constituent là une trahison.

      Un peu comme si il n’eut pas fallu participer au mouvement des retraites en Automne au prétexte que la petite cohorte du parti aux petits bras bien huilée n’était pas encore prête.

      C’est dans le feu des batailles menées réellement qu’un parti se construit, sinon c’est un appareil contre-révolutionnaire

    • Un peu comme si il n’eut pas fallu participer au mouvement des retraites en Automne au prétexte que la petite cohorte du parti aux petits bras bien huilée n’était pas encore prête.

      Mais "on" y a participé...

      Pour mon compte à titre individuel vu que j’ai largué tout ce qui ressemble à une orga.

      Et pas qu’un peu !!!

      Au fait, on en est OU ????

      Sur le sujet dont tu parles ???

      Et qui a "gagné" au bout du compte ???

      Ben tu vois là-bas aussi ils "participent". Et pas qu’avec des banderoles.

      On verra dans trois mois s’ils ont été plus forts que nous et capables de se passer de structures organisationnelles. Parce qu’ils en ont encore bien moins que nous.

      Si c’est le cas on est vraiment des cons depuis 3 générations de se casser le cul, de perdre notre vie et notre liberté, et de se faire mal voir, dans des partis et structures syndicales qui ne nous amènent que des emmerdements et qui nous trahissent.

      Et de perdre des heures à tenter d’"endoctriner" des gens qui n’ont rien à foutre de nous.

      Alors qu’il suffisait d’attendre que ça se passe "spontanément".

      Et qu’on nous envoie OTPOR, CNN, et l’US Navy pour nous "libérer" et nous féliciter !!!

      ((- :

      G.L.