Accueil > Le gouvernement s’attaque au Droit de grève des instits !
Le gouvernement s’attaque au Droit de grève des instits !
Publie le mardi 12 août 2008 par Open-Publishing7 commentaires
Service minimum de garderie contre service maximum d’éducation
Le choix du gouvernement !
Ca y est le Conseil Constitutionnel vient de déclarer,
( le 7 août ! ) , "Conforme à la Constitution" la Loi Darcos instituant un "Service minimum d’Accueil" dans les écoles primeires, adoptée par l’Assemblée (le 23 juillet).
Face à toutes les inquiétudes des parents d’élèves et des enseignants quant à la politique du moins d’éducation qu’il mène depuis des mois (moins d’enseignements , moins de remplaçants, moins de RASED…) le gouvernement qui a choisi de ne pas y répondre tente à présent de nous faire taire en légiférant pour restreindre le droit de grève et en profite dans la foulée pour substituer le droit à l’éducation par le droit d’accueil .
En effet, dans l’article 2 de la Loi , il est mentionné que « …tout enfant scolarisé dans une école maternelle ou élémentaire publique est accueilli pendant le temps scolaire obligatoire pour y suivre les enseignements prévus par les programmes. Lorsque ces enseignements ne peuvent pas être dispensés, il bénéficie d’un service d’accueil… »
La raison pour laquelle « les enseignements ne pourraient pas être dispensés » n’étant pas spécifiée, des agents municipaux pourraient donc assurer l’accueil des enfants non seulement en cas de grève mais également en cas d’absence d’un enseignant (maladie).
Avec une telle mesure on ne risque pas de voire augmenter les moyens de remplacement mais plutôt de les voir régresser ainsi cela entérinerait définitivement le manque (voire à terme la suppression) de remplaçants (ZIL, Brigades).
Cet article confirme donc la menace d’une externalisation des missions de l’école et la décentralisation rampante du premier degré.
C’est pourquoi, contre le service minimum de garderie que veut imposer le gouvernement, SUD EDUCATION CRETEIL demande le retrait de ce projet de loi, et lutte pour un service maximum d’éducation.
Messages
1. Le gouvernement s’attaque au Droit de grève des instits !, 12 août 2008, 15:13
Cette loi anti-grève fait flipper... Y a t il une rencontre prévue des syndicats de l’éducation, pour préparer une riposte intersyndicale ?
Vu le niveau de cette attaque, la question de l’unité syndicale est crucial. Le SUD a t il la capacité d’être ce pivot nécessaire ?
2. Le gouvernement s’attaque au Droit de grève des instits !, 12 août 2008, 15:16
GREVE GENERALE à la rentrée. Un peu de courage et on en finira une bonne fois pour toutes avec tous ces pantins ridicules. lul
1. Le gouvernement s’attaque au Droit de grève des instits !, 12 août 2008, 15:24
tu as trouvé l’interrupteur ?
clic : grêve générale !
2. Le gouvernement s’attaque au Droit de grève des instits !, 12 août 2008, 15:52
ya effectivement pas d’interrupteur pour déclancher la générale
ce ne sont que des p’tits feux de révolte , d’insoumission qui naissent ici et la , de plus en plus souvent et un peu partout,qui peuvent déboucher sur un brasier suffisamment puissant pour mettre a bas l’édifice hier’archique
allumons ces p’tits feux , la ou nous sommes
bd
3. Le gouvernement s’attaque au Droit de grève des instits !, 12 août 2008, 22:24, par Bill D’Herreberg
à SUD 93
c’est une bonne représentation de la chose .
Manifestons tant que faire ce peut aussi par la DECONSOMATION . le corps enseignant a - t-il les moyens d’une pédagogie sur ce théme ? La chose serait -elle possible si considérée comme utile . Il est peut etre un peu tard pour traiter par exemple le probléme des fournitures scolaires qui sont un gros marché .
Mais on peut penser dés maintenant a LA PENDAISON DU PERE NOEL
4. Le gouvernement s’attaque au Droit de grève des instits !, 13 août 2008, 10:30
Nous sommes les interrupteurs, mais c’est trop facile de se défiler en prétextant n’importe quoi, alors qu’il s’agit simplement de faire preuve d’un peu de courage et aussi, et c’est probablement le plus difficile, de faire taire nos petits égoÏsmes.
5. Le gouvernement s’attaque au Droit de grève des instits !, 13 août 2008, 11:47
En mai 2003, il n’y avait pourtant pas besoin d’ "interrupteur" : les salariés auraient pu aisément faire une grève générale, si B. Thibault et ses amis jaunes n’avaient constamment parlé de "généralisation de la grève", et s’il n’y avait pas eu cette escroquerie des "temps forts" espacés de 7 à 10 jours, démoralisant des salariés en grève reconductible pour certains depuis le mois de mars.