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Le langage de vérité !

Publie le lundi 13 octobre 2008 par Open-Publishing
2 commentaires

de Michel Peyret

La conclusion va tout à fait dans le sens des paroles de L’Internationale :"Producteurs , sauvons-nous nous-mêmes" . Les compétences sont aujourd’hui chez les salariés , à commencer par ceux de banques . Les critères de gestion doivent changer , sinon ce sont les crises à répétition , de plus en plus graves chaque fois . Les salariés des banques , et ils ne sont pas les seuls , depuis que Mitterrand a commencé à mettre en oeuvre la "libre circulation des marchandises et des capitaux" , ils ne cessent d’alerter.

Le summum , cela a été avec Jospin , Il avait dit : "Oui à l’économie de marché" pour reconnaître ensuite qu’il était impuissant face à Michelin qui voulait licencier . Les gouvernements qui se sont succédés ont pris les décisions politiques qui les dépossédaient de tous les pouvoirs face à ce qui est devenu la dictature des marchés et du capital .

Cette "classe politique" a renoncé à jouer un rôle indépendant des intéréts de la finance et de l’industrie , elle est devenue leur domestique , leur laquais ! Les salariés doivent demander le pouvoir , et donc la propriété , pour gérer selon leurs intéréts et ceux de toute la société . Et si on ne leur donne pas , il faut qu’ils le prennent . Et tant que cela ne sera pas , ce sera toujours : "Sauve qui peut , tous aux abris !"

C’est ce langage de vérité qu’un parti révolutionnaire doit tenir aujourd’hui , sinon ce sera jamais !

http://www.betapolitique.fr/La-trag...

Messages

  • "Les salariés doivent demander le pouvoir , et donc la propriété , pour gérer selon leurs intérêts et ceux de toute la société . Et si on ne leur donne pas , il faut qu’ils le prennent ."

    Bien d’accord avec toi (et avec toutes celles et ceux qui, en particulier sur Bellaciao) disent ça... Mais pour le moment, je ne vois pas se dessiner la moindre amorce d’un mouvement conséquent dans ce sens. Faute de "leader" ? Faute de perspectives dans les partis existants ? Faute de mise de côté des égos un peu trop sur-dimensionnés de beaucoup d’entre nous ? Faute de "tolérance" à l’égard de ceux qui pensent un peu différemment de soi ? (Il suffit de voir, dans Bellaciao, les hurlements des uns dès que les autres émettent un avis différent... On n’est pas sorti de l’auberge !).

    D’ "aucuns" avaient proposé d’organiser des Assises du Communisme, dans le but de partir d’une analyse collective et marxiste de la situation et des perspectives, puis d’aller vers une (des ?) construction concrète de mouvements, de luttes et de "prise de pouvoir".. Pas compris ? Pas crédibles ? En tous cas, pas suivis et le résultat est là :

    "Il faut que les producteurs prennent le pouvoir !" Il faut, il faut...

    Un peu inquiétant tout ça ; ça sent le terreau du fascisme et de la guerre.

    • Si au cours du développement les antagonismes de classes disparaissent et
      si toute production se trouve concentrée dans les mains des individus
      associés , le pouvoir public perdra son caractère politique .Le pouvoir
      public à proprement parler est le pouvoir organisé d’une classe pour
      l’oppression d’une autre . Si le prolétariat dans sa lutte contre la
      bourgeoisie se constitue nécessairement en classe , s’il s’érige par une
      révolution en classe dominante et , comme classe dominante , détruit par la
      violence l’ancien régime de production , il détruit , en même temps que ce
      régime de production , les conditions de l’antagonisme des classes , il
      détruit les classes en général et , par là même , sa propre domination en
      tant que classe .
      A la place de l’ancienne société bourgeoise , avec ses classes et ses
      antagonismes de classe , surgit une association où le libre développement de
      chacun est la condition du libre développement de tous ."
      Karl MARX er Friedrich ENGELS - LE MANIFESTE DU PARTI COMMUNISTE (1847)