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Le minimum que l’on puisse entreprendre, après le vote c’est une reprise en mains de notre avenir

Publie le dimanche 7 juin 2009 par Open-Publishing
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Voyageur il n’y a pas de chemin le chemin se fait en marchant : Antonio Machado

Le minimum que l’on puisse entreprendre, après le vote c’est une reprise en mains de notre avenir.
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3oo ans nous séparent du siècle des lumières La France n’est pas peu fière de ses penseurs et philosophes des lumières , mais aujourd’hui elle les a remplacé par de bien piètres aventuriers rompus à la pratique populiste du fort en gueule.de l’UMP au MEDEF.

Qui n’est pas choqué par la mutation de la société française et le recul sans précédent de sa pensée. Les philosophes en lice aujourd’hui sont des libéraux sans nuance sans originalité sinon celle acquise auprès d’une droite qui ne cherche qu’a se repaître, avec le biens communs .
La libre concurrence tend à faire de nous des marchandises, sans voix au chapitre des pions des exécutants d’ordres .

Le « bras de fer »qui oppose depuis des lustres les travailleurs et les patrons, n’est pas prêt de
prendre des vacances, les nouvelles dispositions que mettront en place les patrons et le gouvernement avec la reforme sur le code du travail, nous préparent à des lendemains d’abus sociaux qui risquent cette fois de nous faire , toucher le fond.

Il n’y a pas de semaine qui passe sans fermetures d’entreprises laissant sur le carreau des milliers de travailleurs maintenus volontairement dans un état de dépendance économique afin de faire pression sur les salaires. La crise sert à ça : redonner aux patrons l’avantage dans les rapports de force perdus lors des conflits passés Avec pour référence le front populaire de 1936 et la libération 1945.et 1968.

Les licenciements de masse devraient nous mettre en garde sur les buts exacts et les abus des Réformes elles font partie d’une stratégie politico/ économique de reprise en mains les travailleurs pour les formater à l’idée que quelque soit le lieu de France ou d’Europe et du monde ou se trouve des richesses en mains d’œuvre les patrons viendront puiser à cette source

Bref un mauvais film,qui présente l’histoire et la vie des travailleurs dans le seul rôle de figurant.Cependant le 7éme art avec Fritz Lang a produit en 1926 un chef d’œuvre avec « Metropolis » Il met en scène des ouvriers dépendants des chaînes de travail et de robots.Leurs vie et le travail se passe dans d’immenses sous-sol des caves priver de la lumière du jour.Aux étages la rue la ville aseptisée n’est accessible que pour des hommes en smoking . Quel contraste entre les étages, les bleus de travail et les tenues de parasite social de ces bourgeois exploiteurs.

Imaginons une société sans patrons ; c’est une idée qui n’a rien de compliqué autant sur la forme, que sur le fond . Inversons le problème demandons aux patrons d’imaginer une société sans travailleurs, et ils comprendront rapidement qu’ils ne peuvent pas se passer de ceux qui produisent leurs richesses. Les patrons ont toujours éludé cette question parce qu’ils savent qu’aujourd’hui les ressources en mains d’oeuvre non seulement elles sont à leurs disposition sur le marché planétaire, et sur le terrain d’une concurrence de moins en moins sollicité ; c’est ce a quoi ils s’appliquent aujourd’hui à réussir.

Une mains d’œuvre que le capitalisme espère soudoyer après lui avoir fait la démonstration de sa force.

Par le chantage de l’emplois « .Le droit du travail »
« le droit de travailler » présuppose sans le dire une autre formulation c’est à dire aussi « l’interdiction de travailler » comme cela est devenu usuel sous le règne de Franco ,et en Allemagne pendant les années de plomb.

Les élections européenne : des élections particulièrement importantes .

Qui n’a jamais pensé que le vote n’ était qu’ un ersatz du bonheur de la société promise.

On peut comprendre alors qu’une masse importante de laisser pour compte ignore et pour cause le « miracle » du bulletin de vote et réagissent « on a déjà été tellement fait et refait »

Mais qui peut aujourd’hui se permettre d’ ignorer l’enjeu de ces élections à supposer que tous les candidats ne sont pas tous des libéraux ou commence le mimétisme ? et ou s ‘arrête la comédie, ?

Je n’arrive pas à comprendre pourquoi l’unité de la gauche anti libéral ne c’est pas faite ,que cherche l’extrême gauche dans ça quête /cavalier seul n’aurait t’ elle pas intérêt à adopter une stratégie révolutionnaire et d’œuvrer plutôt sur le terrain des luttes et de l’analyses politiques pour préparer le peuple de gauche à prendre en mains sa destiné , pourquoi le Mpa a choisi la voie de la conquête des « pouvoirs » pour encore une fois donner raison aux abstentionnistes je pense que c’est bien cher payé l’abandon d’un « tous ensemble » qui non seulement aurait crée une dynamique de vote ce qui n’est pas simple : dont nous avions surtout besoin pour actionner l’adhésion de milliers de personnes qui ne crois plus aux discours qui reste celui de la promesse des lendemain qui chante. Il est important de donner le goût et l’idée que la démocratie a plus de chances de fonctionner du coté d’une grande unité de minorités, unis comme autant de contres pouvoirs. Pour ma part je pense que de briguer des postes de députés c’est autre chose.

.Pour moi voter c’est m’opposer à une Europe anti -sociale qui inexorablement demain finira le travail qui risque de nous anéantir tous. Ca serait dommage si cela arrivais à cause de l’échec d’une unité a qui il manquait un point virgule.

Pensez vous que penser puisse devenir un délit ,je n’ose y penser

Luis lera

Messages

  • Mpa ? tu veux dire NPA , oui et là tu as raison, qu’attend-on pour construire une union de la gauche. Besancenot est plein de bon sens et il est vraiment à la pointe des combats, mais pourquoi vouloir faire cavalier seul par les temps qui courent ? Comité de salut public avec tous les partis de gauches( sociotraîtres à part) pour une relance sociale ! Il sera toujours temps de faire le ménage entre les divers courants idéologiques quand les vraies raisons de cette crise économique seront connues de la majorité des citoyens et combattues avec vigueur.