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Le mur se fissure !!!

Publie le mercredi 22 mars 2006 par Open-Publishing

"L’intransigeance de Dominique de Villepin le menace d’isolement

PARIS (Reuters) - L’intransigeance de Dominique de Villepin, qui refuse de "capituler" dans la bataille du CPE, inquiète dans les rangs de son propre camp, où Nicolas Sarkozy et ses alliés se résolvent à faire entendre leur "différence".

En excluant le retrait, la suspension ou la "dénaturation" du contrat première embauche, le Premier ministre a non seulement pris le risque de radicaliser le mouvement anti-CPE, au profit de l’opposition de gauche, mais aussi de s’aliéner sa majorité.

Les élus UMP redoutent désormais que la posture martiale du locataire de Matignon ne compromette irrévocablement les chances de la droite pour les élections de 2007.

L’anxiété perçait mardi soir dans les commentaires de parlementaires reçus par Dominique de Villepin pour donner officiellement "une image d’unité et de solidité".

"C’est 1995 et 1997 réunies", lâchait un élu, une allusion aux grandes grèves de décembre 1995 sous Alain Juppé et à la dissolution manquée de 1997 inspirée par Dominique de Villepin, alors secrétaire général de l’Elysée.

Le sarkozyste Hervé de Charette, député UMP du Maine-de-Loire, qui s’était abstenu lors du vote de la loi sur l’égalité des chances instituant le CPE, avait sonné l’alarme il y a deux semaines en soulignant "l’échec" du CPE et en demandant la suspension de la mesure.

La majorité UMP balbutiait depuis lors des dissonances qui vont crescendo dans les rangs sarkozystes depuis la démonstration de force du 18 mars des anti-CPE.

"DIFFERENT"

La député UMP Nadine Morano a exigé mardi soir sur RTL la suspension du CPE, et Yves Jégo a estimé mercredi sur Europe 1 qu’"il n’y aurait rien de pire que de ne pas faire de propositions, que de rester figé et de donner le sentiment qu’on veut laisser la situation d’affrontement perdurer".

Observant une discrète "solidarité" depuis le début de la crise, Nicolas Sarkozy exprime désormais ses réserves, au point que Le Monde et Le Parisien-Aujourd’hui en France évoquent un possible départ du gouvernement du ministre de l’Intérieur et président de l’UMP.

Dans une interview à paraître jeudi dans Paris Match, Nicolas Sarkozy, qui prépare sa mise en orbite présidentielle pour 2007, s’affirme "différent tout en étant solidaire" mais s’inscrit de fait dans une tactique de rupture de crainte que le météore Villepin n’entraîne toute la constellation UMP dans le trou noir de la défaite.

"S’il y a incompréhension, c’est que nous n’avons pas assez dialogué. Il faut donc rattraper le temps perdu pas se crisper", lance le ministre de l’Intérieur dans un désaveu implicite de la méthode de Dominique de Villepin, son rival potentiel à droite pour la présidentielle de 2007.

Il précise toutefois que son départ sera "une décision collective" prise avec le Premier ministre et le président de la République et que le moment où l’UMP choisira un candidat pour l’Elysée "se situe en janvier 2007".

La solidité des rangs du gouvernement et de la majorité devrait s’éprouver à l’aune de la journée-test du 28 mars, pour laquelle les anti-CPE appellent à la grève générale."

http://fr.news.yahoo.com/22032006/2...

L’unité du gouvernement est menacée ! Nous voyons déjà que l’UMP se divise, que l’UMP se fissure. Continuons le combat, faisons la exploser !

La droite s’en retrouvera affaiblie pour 2007 et les années à venir !!!