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Le niveau du débat continue de descendre : l’exaspération grandit malheureusement partout dans le monde
Publie le jeudi 24 juin 2010 par Open-Publishing1 commentaire
C’est effrayant de voir comment le niveau du débat a dramatiquement descendu au cours de la dernière décennie.
Dernier exemple en liste, l’ancien éditorialiste du Wall Street Journal Paul Craig Roberts qui a dit récemment que tout le monde dans l’administration américaine à Washington est un "prostitué".
Monsieur Roberts entendait par là que tous les politiciens américains sont achetés par de puissants intérêts d’argent pour défendre ces dits intérêts.
Paul Craig Roberts, se mettant au niveau du peuple, pousse par là un cri d’exaspération.
Tout ça augure plutôt mal.
D’abord, s’il est vrai de dire que les hommes politiques sont achetés par de puissants intérêts d’argent, inutile de dire que ces politiciens vont lutter jusqu’au bout pour les dits intérêts d’argent dominent le discours politique et cela au détriment malheureusement des intérêts du peuple.
Et cela mène inévitablement à l’exaspération du peuple.
Cependant, dans le calcul des hommes politiques et des grands intérêts d’argent, on pense pouvoir gérer l’exaspération du peuple parce que les gens du peuple sont trops préoccupés à lutter entre eux pour l’emploi, le salaire, le niveau de vie, le statut social. Et les perdants de cette lutte sont trop préoccupés par leur survie au jour le jour pour s’opposer aux politiques qui ne bénéficient qu’à de puissants intérêts privés.
Malgré tout, l’exaspération gagne quand même lorsqu’on regarde le niveau de langage dans lequel se complaît de plus en plus le débat.





Messages
1. Le niveau du débat continue de descendre : l’exaspération grandit malheureusement partout dans le monde, 25 juin 2010, 09:55
L’exaspération gagne... Peut-être. Mais qu’est-ce que l’exaspération du peuple sans organisation ? C’est pourquoi même une professionnelle de l’anticommunisme, l’académicienne Carrère d’Encausse, estime que Lénine est le génie politique du 20ème siècle (voir sa biographie du sus-nommé).