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Le nucléaire reste une énergie « sale »-Par Miguel Deschênes - Physicien
Publie le vendredi 1er février 2008 par Open-Publishing7 commentaires
30/01/2008 source : LE SOLEIL (Québec)
– L’expression énergie propre est utilisée à toutes les sauces. Certains vont jusqu’à classer l’énergie nucléaire dans cette catégorie. Mais afin d’évaluer les conséquences environnementales d’un processus de transformation d’énergie, il est impératif de considérer l’ensemble du cycle, depuis l’exploitation des ressources naturelles jusqu’aux déchets ultimes produits. Pour juger de la propreté de l’énergie nucléaire, il faut donc tenir compte des résidus des mines d’uranium, des déchets générés par les centrales nucléaires, des risques d’accidents, de la fabrication et de l’utilisation d’armes nucléaires ainsi que de la rénovation et, éventuellement, du démantèlement des centrales.
Une question d’équilibre
– L’activité humaine entraîne inévitablement des impacts sur l’environnement. Ils sont acceptables tant que les équilibres naturels ne sont que faiblement perturbés. Le fait de brûler quelques litres de mazout pour chauffer une maison l’hiver ne crée pas à lui seul un effet de serre à l’échelle planétaire. La nature est théoriquement capable d’absorber une certaine quantité de polluants chimiques.
– Tout se gâte lorsqu’on crée un déséquilibre important. Ainsi, la production mondiale actuelle de gaz à effet de serre semble dépasser la capacité qu’a la nature de convertir chimiquement ces substances. Elle n’a atteint ce stade critique que relativement récemment, ce qui fait qu’on peut encore espérer qu’une diminution substantielle des polluants en cause pourrait permettre de retrouver éventuellement des conditions d’équilibre. Vu sous cet angle, on peut conclure que les combustibles fossiles ne sont pas, toutes proportions gardées, des sources d’énergie fondamentalement malpropres. La problématique des gaz à effet de serre découlerait plutôt des excès de l’activité humaine.
Ça ne sent pas, ça ne fume pas...
– Dans le cas de l’énergie nucléaire, la situation est fort différente. Les perceptions sur lesquelles nous basons notre jugement sont souvent trompeuses. Les résidus des mines d’uranium ne sentent pas les oeufs pourris. Une centrale nucléaire ne dégage pas de répugnant panache de fumée noire. Les déchets radioactifs ne sont ni verts ni gluants comme des algues d’un lac. Mais « l’habit ne fait pas le moine » : en réalité, toutes les étapes entourant la production d’énergie nucléaire sont dangereusement polluantes !
– Il faut savoir que les réactions qui ont lieu au coeur des centrales nucléaires produisent plus d’une centaine d’éléments radioactifs. Ils sont à toutes fins pratiques absents de la composition naturelle de la terre telle que nous la connaissons aujourd’hui. Plusieurs de ces substances devaient faire partie du mélange originel qui a constitué notre planète, il y a quelques milliards d’années, mais elles se sont pour la plupart désintégrées depuis. Les substances radioactives que l’homme génère sont en mesure de causer de graves problèmes de santé (cancers et malformations congénitales).
Pas comme des gaz à effet de serre
– Les réactions chimiques n’ont pas d’effet sur les éléments radioactifs. La nature ne peut donc pas absorber la radioactivité comme s’il s’agissait de gaz à effet de serre. En fait, seules des réactions nucléaires peuvent altérer des éléments radioactifs. Il est toutefois primordial de comprendre que les réactions nucléaires transforment les éléments de départ en d’autres éléments qui sont souvent eux-mêmes radioactifs. Les réactions nucléaires ne permettent donc pas, en général, de faire disparaître toute trace de radioactivité.
– Le problème des déchets radioactifs a été soulevé lors de la construction des premières centrales, au début des années 50. À l’époque, les promoteurs ont soutenu que les générations futures allaient trouver une solution . Nous sommes maintenant en 2007 et aucune façon responsable de se débarrasser des déchets nucléaires n’a encore été découverte. Rien ne permet de croire que l’humain réussira un jour à le faire intelligemment. À cause de cette inévitable production d’éléments radioactifs et toxiques, la filière nucléaire doit donc être vue comme intrinsèquement polluante.
– Considérant la gravité des impacts environnementaux du nucléaire dans sa globalité, nous n’avons en conclusion d’autre choix que de décerner à cette technologie le titre peu enviable « d’énergie sale ».
Messages
1. Le nucléaire reste une énergie « sale »-Par Miguel Deschênes - Physicien , 1er février 2008, 00:40, par Skapad
Depuis des milliards d’années ! Des éléments qui avaient leur pertinences d’etre il y a des milliards d’années ! Et ceux ci nous prétendent maitriser ce Saint des saints du fondamental ! Rien ça pire que les croyances d’un autre temps !
2. Le nucléaire reste une énergie « sale »-Par Miguel Deschênes - Physicien , 1er février 2008, 01:02
A l’époque, les promoteurs ont soutenu que les générations futures allaient trouver la solution " : a-t’on seulement commencé à la chercher ? Vieux sto borné.
3. Le nucléaire reste une énergie « sale »-Par Miguel Deschênes - Physicien , 1er février 2008, 01:03
Ou peut-etre a-t’on commencé, mais en se hatant lentement ? Vieux stal borné.
1. Le nucléaire reste une énergie « sale »-Par Miguel Deschênes - Physicien , 1er février 2008, 08:28, par Skapad
Salut à toi Vieux Stal Borné, colmment va ça fait un bail qu’on avait pas fait discutaille. Et si tu passe dans le secteur fais y signe y a de quoi passer un moment et refairev un bout de chemin en dehors du néant, bon après les amabilités >>>
Dis donc c’est bien la première fois que je te lis sur ces forums pas très pro nuc . Pour ce qui est de cette énergie , eh ! ouais pas de solution et de mon avis il n’y en a pas. Car comment faire remonter le temps atomiquement à ces particules ?
2. Le nucléaire reste une énergie « sale »-Par Miguel Deschênes - Physicien , 2 février 2008, 13:31
La position des antinucléaires sur la question des déchêts est très révélatrice. Admettons un instant que leur position soit sincère, et que leur opposition au nucléaire soit vraiment fondée sur la question "non-résolue" des déchêts. Mais alors, les antinucléaires devraient applaudir des deux mains toutes les recherches destinées à résoudre le problème. En effet, si l’on trouvait une manière de traiter les déchêts, le nucléaire deviendrait tout à coup la solution à tous nos problèmes...
Et bien, qu’est-ce qu’on observe ? Que les antinucléaire s’opposent radicalement à toute tentative de resoudre le problème qu’ils dénoncent comme "non résolu". Curieux, non ? On s’oppose à une forme d’énergie en dénonçant ses problèmes, et on s’oppose en même temps à tout ce qui pourrait le résoudre... ça ne vous suggère rien ?
Pour les antinucléaires, l’abandon du nucléaire n’est pas la conséquence d’une analyse, mais une donnée de départ. Ce n’est pas une question de choisir une politique de l’énergie rationnelle, mais une croisade spirituelle. Le nucléaire, c’est le mal. Il suffit de lire leurs textes pour remarquer le côté "evangelique" de la chose. Et c’est pour cette raison que leur but n’est pas de résoudre les problèmes que pose le nucléaire, mais si possible de les aggraver. Plus d’un prie tous le soirs pour qu’il y ait un grave accident nucléaire quelque part de manière à amorcer la "sortie du nucléaire" qu’ils appellent de leurs voeux...
En fait, des solutions performantes existent, et d’autres sont en cours de développement. D’autres encore seraient peut être au point maintenant si la gauche "antinucléaire" ne les avait pas sabotées (par exemple, en fermant Superphénix au moment même ou la loi en faisait le fer de lance dans l’etude de la transmutation).
Alors, faut laisser Skapad & Co à leurs imprécations, en comprenant qu’on ne se trouve pas devant une question politique, mais devant une question religieuse.
3. Le nucléaire reste une énergie « sale »-Par Miguel Deschênes - Physicien , 3 février 2008, 17:45, par Skapad
Amen ! Amen.
4. Le nucléaire reste une énergie « sale »-Par Miguel Deschênes - Physicien , 1er février 2008, 10:27, par Skapad
Et voilà ce que rédige ce journal ! Qui tout le monde sait sont spécialiste en environnement ! Environnement surtout financier, ce journal qui émet des avis sur cette industrie , avec en plus des projections de projet complètement délirant >>>
Les Echos
Nucléaire civil : le parcours du combattant
Des contacts informels existent déjà entre Areva et l’électricien local, NPCIL. Mais, pour l’heure, le commerce avec l’Inde est toujours interdit dans le domaine nucléaire [1] . Une série d’accords internationaux devrait bientôt changer la donne.
La présidente d’Areva, Anne Lauvergeon, qui participe au voyage indien de Nicolas Sarkozy, sait que la vente de son EPR n’est pas pour tout de suite. Car, au préalable, il faudra que le commerce de technologie nucléaire avec l’Inde soit autorisé. Un processus qui pourrait prendre du temps...
L’interdiction du commerce nucléaire avec l’Inde [1] vient du fait que New Delhi n’a pas signé le Traité de non prolifération (TNP) et s’est ensuite doté de la bombe atomique. Mais une normalisation du statut de l’Inde est possible. [2]
Sur le plan environnemental, le nucléaire permettrait au pays de se développer sans accélérer le réchauffement climatique [3] . Politiquement, la démocratie indienne a fait la preuve de sa maturité [4] . Et, diplomatiquement, l’Inde apparaît comme un contrepoids potentiel face au géant chinois [5] .
En août dernier, les Etats-Unis ont ouvert la voie en signant un accord historique visant à rendre possible le commerce avec l’Inde dans le nucléaire civil. Mais, la ratification du texte par le Congrès américain reste incertaine. Or le temps presse : il faut impérativement ratifier l’accord avant le départ de l’administration Bush [6] .
Du côté indien également, le texte pose problème. Les communistes, alliés du Parti du Congrès, qui mène la coalition actuellement au pouvoir, ont menacé de retirer leur soutien au gouvernement s’il appliquait cet accord qu’ils jugent incompatible avec le principe du non-alignement [7] . L’heure semble toutefois à l’apaisement sur le front politique intérieur [8] .
Un marché très prometteur. Il reste que la question engage toute la communauté internationale. Laquelle négocie déjà, au sein de l’AIEA, le cadre légal qui régira le futur commerce nucléaire avec l’Inde.
Une fois que ce cadre sera trouvé, il faudra encore obtenir l’accord du Groupe des pays fournisseurs de nucléaire (NSG) qui réunit 45 pays et prend ses décisions... par consensus. [9] Là aussi, la tendance semble encourageante, puisque la Chine vient d’annoncer qu’elle soutenait la démarche de l’Inde. La prochaine réunion du NSG aura lieu au printemps.
Et la France dans tout cela ? Sa filière nucléaire au grand complet se tient prête. Au niveau politique, un accord bilatéral comparable à celui qui a été signé avec les Etats-Unis est en préparation depuis de longs mois.
Il sera évoqué, mais sans doute pas paraphé lors de la visite du président Sarkozy. Areva devra donc encore patienter avant de pousser ses pions sur le très prometteur marché indien. Pour répondre à une demande d’énergie en forte croissance et pour réduire sa dépendance au charbon, l’Inde souhaite voir passer la puissance de son parc nucléaire d’environ 4.000 mégawatts (MW) aujourd’hui à 60.000 MW en 2030. [10].
Des américains Westinghouse et General Electric au russe Atomstroyexport, tous les concurrents d’Areva se pressent aux portes de ce marché. Le groupe français, pour sa part, a entamé en 2003 [1& oups !] des études de faisabilité et un travail « préparatoire » avec NPCIL, l’exploitant nucléaire indien, en vue de fournir deux réacteurs. L’électricien local pourrait profiter de la venue d’Anne Lauvergeon pour officialiser son intérêt de principe pour la technologie EPR.
[1] & Oups ! : C’est donc interdit de commercer avec les Indes , c’est pour cette raison qu’ AREVA a pratiqué des études de faisabilité de commerce en 2003 mais c’est pas interdit d’anticiper des arrèts d’interdiction ! Pour vendre des nouilles ? C’est interdit ? ou Pas ! Ou alors AREVA est une entité qui fait ce qu’elle veut quand elle veut avec l’accord de nos ministères qui ne respectent pas les lois internationales !
[2] : Nous v’la rassurés !
[3] : Un effet serre en moins, des déchets nucléaires en plus, en veux tu en voilà ! La devise de nos décideurs, un trou de plus dans le gruyère, c’est aussi un peu de fromage en moins ! Ici un effet de serre en moins c’est des tonnes atomiques en plus ! Théorie du vide ! Albert reviens ils sont devenus tous dingos !
[4] : Ben voyons, au pays des castes , les échos sans échos etnologiques, juste ethno-speudo économique ! Aie Aie Aie ! A propos la France dans le domaine du nuc , est elle démocratique ? Non, alors les Indes pays aux millions de damnés pas mal affamés ( mème si il y a eu des évolutions )
[5] : Elle est plutot là la raison , elle n’est pas ailleurs....
[6] : Alors là encore, toute la planète est quasiment dans l’impatience de voir cet alcoolo repenti quitter prestement la Maison Blanche, ces commerçants du nucléaire mettraient ils la pression pour obtenir des accords a des directions d’état en fin de mandat ! Et d’obtenir une signature entre deux portes ! DEMOCRATES OU DEMONIAQUES ! Echos !echos ! echos ! echos ! >>> KO !
[7] : Les cocos en alignement ! A la boutique casse boite, ils se croient encore au temps de la guerre froide c’est défenseur de l’émancipation nucléaire humaine, Karl Marx vous a viré, Louis Auguste Blanqui vous a condamné a la fermer pendant des millions d’années ! Juste le temps de la disparition de radiations soviètiques de la mer baltique ! Bande de Staliniens et fossoyeurs du communisme progressiste réellement humain, ENFOIRES USURPATEURS ET puis merde, et dire qu’il y en a encore des dogmatiques cyniques cycliques !
[8] : ?
[9] : L’avenir planétaire nucléaire au mains d’un consensus de pays pourvus d’industriels en quasi faillite à réaliser leurs démantèlements !
La BERD qui attent encore à ce jour près de 2 milliards d’euros pour payer le sarkoparade nuc de TchernoDingue et pour le démantèlement de 3 réacteurs à « L’Est-Y a du Nuc », construient par un membre de ces 45 pays en concensus ! Qui écrivait ci avant dans cet article, de démocratie. Les compteurs de malheurs n’ont pas finis de nous embrouiller les méninges pour cacher leur errances apocalytiques !
[10] : de 4000 MGw à 60 000 MGw ! Woah ! alors là effectivement multiplier par 15 le parc nuc indien en moins de 15 ans (après les accords internationnaux qui ne sont pas respectés par "Méga t ’Anne" lauréate du prix de l’industriel le plus pollueur !)
Pour le R’Echos qui a l’habitude de synthètiser du virtuel , cela ne les dérangent pas d’annoncer ces chiffres, eux ils sont habitués à yoyoter avec les biftons électroniques. Mais quand les Indiens vont connaitre le prix de ces investissrments du néants. Quoique Elite et Elitont !
Petit calcul : 60 000 - 4000 = 56000 >>> 56 000/ 1600 = 35 tranches de 1600 MGw (genre EPR ) soit près de 2.33 T/ ans pendant 15 ans !
Soit 8.15 Milliards d’euros d’investissements auxquels je conseillerais les Indiens de rajouter le double pour provisionner le démantèlement de ce programme nuc ! 8.15 x 2 = 16.3 ME / an >>>>
Pendant 15 ans soit la modique somme de : 244.5 milliards d’euros , du n’importe quoi, pour attirer les GOGOS du futurs actionnaires à investire dans le nucléaire !
Car pour le démontage, il ne faut pas faire comme les idiots de français qui attendent toujours des solutions de la part des générations futures ! Comme dit l’autre : demain ce sera gratos ! Demain c’est toujours demain et de dire les choses comme ça, ça ne mange pas de pain !
Echos Echos Echos ! Plouf et replouf >>> Les économistes en petites culottes devront tout d’abord nous expliquer comment avec de tels raisonnements ils ont l’intention de nous attacher a ces idées d’économies mystiques !
La science de ces économistes ! De l’astrologie Nuc ta Nic ! Rien de plus et ça papotent dans ces domaines ou justement le virtuel n’a pas sa place !
Commenter les actions CAC à la limite, mais vos avis environnementaux sont des mensonges,et si les militants nucs le voulaient, faudrait leur coller un procès pour publicités mensongères !