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Le président du Sénat dit ses doutes sur le bouclier fiscal

Publie le lundi 16 mars 2009 par Open-Publishing
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Le président du Sénat dit ses doutes sur le bouclier fiscal
NOUVELOBS.COM | 16.03.2009 | 08:50

A son tour, l’UMP Gérard Larcher s’interroge sur l’opportunité de suspendre le bouclier fiscal, qui favorise les contribuables fortunés : "Tout doit être ouvert. Est-ce qu’on peut demander simplement à certains de faire l’effort et pas à d’autres ?"

L’idée de suspendre le bouclier fiscal fait son chemin à l’UMP. Le président du Sénat, Gérard Larcher, a estimé dimanche 15 mars que le débat sur une éventuelle remise en cause du dispositif "doit être ouvert".

"Tout doit être ouvert. Est-ce qu’on peut demander simplement à certains de faire l’effort et pas à d’autres ?", s’est-il interrogé lors de l’émission "Dimanche soir politique" sur France-Inter et I-Télé.

Rappelant que "des réflexions sont en cours au Sénat sur ce sujet", Gérard Larcher a noté que "la situation n’est pas tout à fait la même qu’en juin 2007". "Donnons-nous le temps d’examiner les conditions d’une sortie de la crise avant de nous envoyer au visage qui est pour et qui est contre", a cependant estimé le président du Sénat.

Pas plus de 50%

Une partie de l’UMP propose de suspendre le bouclier fiscal, qui permet aux contribuables fortunés de ne pas reverser plus de 50% de leurs revenus aux impôts.

Le président UMP de la Commission des affaires sociales de l’Assemblée Pierre Méhaignerie a pour sa part renouvelé sa proposition d’une "contribution exceptionnelle" qui concernerait "1 ou 2% de Français disposant des revenus les plus élevés ", sur le modèle de que font Angela Merkel en Allemagne et Barack Obama aux Etats-Unis. "Il y a des bonus et des rémunérations excessives qui sont choquants pour beaucoup de personnes", poursuit Pierre Méhaignerie.

"On peut imaginer une contribution exceptionnelle portant sur les revenus supérieurs à 300.000 euros par an. Celle-ci serait créée pour une durée déterminée, de deux ans par exemple, et viserait à financer le fonds d’investissement social proposé par la CFDT.", déclare Pierre Méhaignerie au Parisien/Aujourd’hui en France. Le député précise qu’il défendra mercredi un amendement en ce sens.

http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/economie/la_crise_financiere/20090316.OBS8968/le_president_du_senat_dit_ses_doutes_sur_le_bouclier_fi.html