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Le président équatorien remporte un bras de fer avec la police (videos)
Publie le vendredi 1er octobre 2010 par Open-Publishing4 commentaires

Le chef de l’Etat équatorien Rafael Correa est apparu dans la nuit de jeudi à vendredi triomphant au palais présidentiel à Quito, au terme d’un bras de fer avec la police et d’un raid de l’armée pour lui porter secours.
L’armée équatorienne a pris d’assaut, tard jeudi soir, l’hôpital de Quito où était réfugié Rafael Correa, lui permettant d’en sortir pour regagner le palais présidentiel. Correa était encerclé à l’hôpital depuis plusieurs heures par des policiers qui manifestaient contre les mesures d’austérité.
Il y avait trouvé refuge dans la journée après avoir été agressé en essayant de parlementer avec les manifestants, et avait alors dénoncé une tentative de coup d’Etat.
Certains soldats avaient épousé jeudi la cause des policiers furieux de voir certaines de leurs primes diminuer. Un groupe de soldats a pris momentanément le contrôle du principal aéroport du pays, à Quito, ce qui a provoqué pendant plusieurs heures l’arrêt des vols internationaux. Aucun signe de véritable soutien populaire aux policiers en colère n’a cependant été constaté dans le pays.
Correa, qui a 47 ans, est arrivé au palais peu après l’assaut de l’hôpital puis s’est montré au balcon, et la télévision locale a diffusé des images d’une vaste foule de ses partisans qui l’acclamaient en brandissant des drapeaux équatoriens.
"Quelle loyauté, quel soutien ! Cela servira d’exemple à ceux qui veulent arrêter la révolution, non par les urnes mais par les armes", s’est exclamé Correa en arrivant sur le balcon face à la foule qui l’applaudissait.
"Je remercie vivement les héros qui m’ont accompagné tout au long de ces événements difficiles", a-t-il lancé à ses partisans. "Malgré le danger, bien que nous soyons encerclés, des ministres et des hommes politiques sont accourus, pour mourir s’il le fallait. Avec un courage, une telle loyauté, rien ne peut avoir raison de nous !", a-t-il lancé du balcon de la présidence.
CRISE POLITIQUE
Il s’est félicité d’autre part de ne pas avoir cédé face aux manifestants. "Nous n’avons jamais cédé, nous n’avons jamais accepté de négocier quoi que ce soit. Sous la pression, rien !", a-t-il martelé.
Deux policiers ont trouvé la mort dans l’assaut de l’hôpital par l’armée, a rapporté la Croix-Rouge. Au cours de la journée de jeudi, au moins 88 personnes ont été blessées dans les échauffourées entre partisans de Correa et policiers aux abords de l’hôpital. Des troubles ont été signalés également dans d’autres villes.
Les Nations unies ainsi que plusieurs Etats du continent américain ont apporté jeudi leur soutien à Correa.
Les dirigeants d’Amérique du Sud, réunis à Buenos Aires pour un sommet de l’Unasur (Union des nations sud-américaines), se sont félicités du retour de Rafael Correa au palais présidentiel et ont annoncé qu’ils allaient dépêcher leurs ministres des Affaires étrangères à Quito pour lui manifester leur soutien.
"Nous pouvons nous féliciter de ce que notre camarade, le président d’Equateur Rafael Correa, ait été délivré et se porte bien(...). La situation en Equateur est maîtrisée", a déclaré la présidente argentine Cristina Fernandez, hôte de ce sommet.
Le président colombien, Juan Manuel Santos, a estimé que la condamnation des troubles de jeudi à Quito par les dirigeants sud-américains montrait que "L’Amérique du Sud est unie".
"Nous sommes unis dans la région pour défendre la démocratie. C’est un signal très important", a-t-il dit.
Elu en 2006 puis réélu en 2009, le président socialiste, allié de son homologue vénézuélien Hugo Chavez, s’est aliéné les investisseurs internationaux mais jouit d’une bonne popularité auprès de l’opinion équatorienne. Correa prône un renforcement du contrôle étatique sur les ressources naturelles du pays.
L’histoire de l’Equateur, pays de 14 millions d’habitants, est émaillée de périodes d’instabilité politiques. Pas moins de trois présidents ont été renversés sous la pression de la rue dans les dix années qui ont précédé la première élection de Correa, en 2006.
Les troubles qui ont éclaté jeudi sont intervenus dans un contexte de tensions politiques entre Correa et une partie de sa majorité parlementaire, à qui le président reproche de freiner ses réformes. Accusant l’opposition de chercher à favoriser un coup d’Etat, Correa a confirmé son intention de dissoudre le Parlement ainsi que l’autorise la nouvelle Constitution, promulguée il y a deux ans.
La moitié des 124 membres du Congrès sont officiellement des partisans de Correa, mais certains éléments de son parti, l’Alliance Pays (gauche), bloquent les projets de budget visant à réduire le train de vie de l’Etat.
Le président pourrait diriger le pays par décret jusqu’à la tenue de nouvelles élections présidentielle et législatives, mais il faudrait pour cela qu’une telle décision reçoive le feu vert de la Cour constitutionnelle.
Gregory Schwartz et Eric Faye pour le service français
Messages
1. Le président équatorien remporte un bras de fer avec la police (videos), 1er octobre 2010, 14:12, par andres
Il y a une erreur dan l’article, qui à part ça est bon : il ne s’agit pas de msures "d’austérité" (les rémunérations des policiers ont plus que doublé depuis l’aarrivée au gouvernement de Correa), mais de suppression de cadeaux hors-salaire donnés à la t^te du lcient, concernant tous les fonctionnaires, et favorisant la corruption
1. Le président équatorien remporte un bras de fer avec la police (videos), 1er octobre 2010, 19:26
il na s agit pas c est exat de mesure d austerite mais de regulariser les primes que recoivent les policiers en salaire..quand correa est arrive au pouvoir les policiers touchaient 200 euro il touche maintenant 700 euro..il a ete cree un salaire minimum qui est pour le moment de 300 euro..les policiers touchent donc le double...il ya beaucoup de policier francais qui aimerai toucher le double du SMIG...mais ceci n etait qu un pretexte ils ont ete manipules par un seul homme lucio guttierez qui n en est pas a son coup d essais ds son histoire ...C ET ANCIEN PRESIDENT A ETE AIDER PAR DES CASSEURS D EXTREME DROITE ...regarder les reportages sur telesurtv.net..au moment du sauvetage de correa"el rescate" on voit des casseurs avec des casques integrals qui n ont rien a voir avec des policiers ... TANT QU ON NE METTRA PAS EN PRISONS TOUS CES GENS PLUS OU MOINS MAFFIEUX LA REVOLUTION CITOYENNEEN AMERIQUE DU SUD NE FONCTIONNERA PAS...
2. Le président équatorien remporte un bras de fer avec la police (videos), 2 octobre 2010, 04:30, par bibiane
je confirme également ce qui a été dit dans les commentaires précédents concernant les mesures prises et le salaire des policiers. Ma fille vit en Equateur, à Quito dans un quartier populaire et a la double nationalité. Des groupes armés ont cherché à semer la terreur dans Quito, agressant les gens dans la rue, attaquant les bus, cassant les commerces, ... c’est avec des engins de chantier que des monceaux de gravats ont été déversé pour bloquer les artères, ce n’était un mouvement de protestation mais bien une tentative de coup d’état orchestré par l’oligarchie.
3. Le président équatorien remporte un bras de fer avec la police (videos), 2 octobre 2010, 15:12, par Amis de Christian Poveda
Informations-Pétition Assassinat du journaliste et réalisateur Christian Poveda (La Vida Loca)
Bonjour,
Peut-être avez vous connu Christian Poveda, amicalement ou professionnellement, ou bien vu son film documentaire ’’La Vida Loca’’.
Sinon vous avez été informé par les médias de son assassinat au Salvador, septembre 2009 peu de temps avant la sortie de son film en France.
Un an après son meurtre, il ne reste que le souvenir de cette triste disparition, et la cause dans sa version officielle est pour nous confuse et peu convaincante. Elle serait du à la violence sauvage de jeunes pandilleros de la maras 18 (gang salvadorien présent dans plusieurs pays d’Amérique centrale et aux Usa).
Ceci est une fable
La police salvadorienne avec ses nombreuses arrestations de suspects, les déclarations difficilement crédibles des responsables de l’enquête, la durée de celle-ci (plus d’un an et toujours l’attente d’une date de jugement), n’ont fait qu’accumuler nos doutes sur les autorités salvadoriennes de vouloir révéler l’entière vérité sur cet assassinat.
Christian était un ami de longue date, nous avions travaillé ensemble plusieurs fois. J’ai donc suivi le dossier de son assassinat, et me suis intéressé au contexte politique et (narco-) économique de ce pays le Salvador. Afin d’essayer de comprendre quels étaient ces ’’intérêts ou secteur puissants’’, comme on dit prudemment au Salvador, qui avaient décidé de la mort d’un ami.
Cette fable qui continue d’être racontée : Christian Poveda aurait été descendu par les pandilleros de la 18 qu’il avait côtoyé durant deux ans et filmé dans son documentaire ’’La Vida Loca’’, risque le temps aidant de devenir la vérité juridique souhaitée.
Christian était gênant, son travail de journaliste remettait bruyamment en cause, la police, la justice, hommes politiques et derrière les réels bénéficiaires des profits (narco-trafic, commerce et trafic d’armes, sociétés privés de sécurité) qui génèrent et utilisent cette délinquance violente des maras.
Vous trouverez dans le pdf ci-joint (impossible par cette connexion voir link plus bas) une partie de l’argumentaire qui remet en cause les ’’12 mois d’investigations’’ de l’enquête de la police salvadorienne et leur version officielle de cet assassinat.
Un dossier est en ligne sur le site Chien Guevara :
http://forget.e-monsite.com/rubrique,enquete-sur-la-mort-de-poveda,1130230.html
( voir pdf Bilan d’un an d’enquête)
ou
http://forget.e-monsite.com/rubrique,dossier-salvador,1130224.html
Une pétition est en ligne :
Pour la remise en cause de l’enquête judiciaire sur le meurtre de Christain Poveda ( journaliste assassiné au Salvador le 02/09/2009)
ou son lien court
http://www.lapetition.be/petition.php?petid=8265
Merci par avance de l’attention que vous porterez à la lecture de ce dossier, et aussi suivant vos possibilités de relayer ces informations.
Amis de Christian Poveda
mail : amisdepoveda@gmail.com