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Le réchauffement de la planète est porteur de risques de conflits

Publie le lundi 19 mai 2008 par Open-Publishing
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Le réchauffement de la planète ne menace pas seulement les équilibres naturels et les conditions physiques de vie. Il est également porteur de risques élevés de crises et de conflits en raison des bouleversements qu’il est susceptible d’entraîner.

Aussi est-ce sur les contours d’une " diplomatie du carbone " que les chefs d’État et de gouvernement des Vingt-sept seront appelés à se pencher en fin de semaine, à Bruxelles. Ils trouveront sur leur table, en effet, un rapport préparé conjointement par leur haut représentant pour la politique extérieure et la sécurité de l’Union, Javier Solana, et la Commission européenne, qui a été examiné lundi 10 mars 2008, à Bruxelles, par leurs ministres des Affaires étrangères.

Ce document commence par évoquer les catastrophes naturelles prévisibles - fonte des glaciers, hausse du niveau des mers, inondations, mais aussi sécheresses, manque d’eau, etc. - avec leurs conséquences - diminution des surfaces cultivables, réduction de la production alimentaire, développement des famines et des épidémies, exode rural, immigration, etc. - et la multiplication des conflits qui pourrait en résulter dans des régions le plus souvent stratégiques en termes de matières premières et de ressources énergétiques.

Sont ainsi désignées " zones à haut risque ", l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Asie du Sud, l’Asie centrale, l’Amérique latine, les Caraïbes et l’Arctique.

Pour les auteurs du rapport, il est donc urgent pour l’Union européenne d’élaborer une stratégie à la mesure de sa responsabilité d’acteur international et de chef de file de la lutte contre le changement climatique. L’Union, est-il noté, sera amenée à assumer un rôle " vital " dans les négociations internationales sur le climat, notamment vis-à-vis des États-Unis, de la Chine, de la Russie. Dans cette perspective, elle doit renforcer ses instruments et ses capacités de réaction et engager un dialogue avec les pays tiers, en vue de l’établissement de plans de sécurité au niveau régional.

 http://www.latribune.fr/info/L-Euro...

Messages

  • Pourquoi les zones définies comme étant "à haut risque" sont-elles, justement, les "zones" où les pays dits "occidentaux", "démocratiques" et tout le tralala, font leurs provisions en énergies fossiles et plantent leurs OGM à bas prix. l’Europe, les USA et la Russie ne courrent pas de risques ?

  • Toute la démagogie de cette non-information est dans la manipulation finale :

    "Dans cette perspective, ELLE DOIT RENFORCER SES INSTRUMENTS et ses capacités de réaction et engager un dialogue avec les pays tiers, en vue de l’établissement de plans de sécurité au niveau régional"

    Il est évident que cette falsification qu’on nous nomme Europe se moque d’enrayer les CAUSES du réchauffement climatique, qu’elle contribue largement à aggraver. Mais les manipulateurs ont trouvé un usage au réchauffement climatique : en prendre les CONSEQUENCES (qui font peur) pour essayer de nous faire croire -ou mieux, nous faire demander- qu’il faut encore renforcer l’ "Europe" pour y faire face !

    Non, nous ne croyons pas du tout qu’il faut donner encore plus de pouvoir à ceux qui interdisent nos semences libres, cassent nos sociétés, notre alimentation, notre air, nos terres, notre liberté, les démocraties d’Amérique Latine ou d’ailleurs, notre paix ! Au contaire