Le retour de la décence en politique

Le Président de la République Française a invité le Premier Ministre israélien Ariel Sharon. Aussitôt des voix se sont élevées pour célébrer les retrouvailles franco-israéliennes et pour annoncer une politique plus équilibrée de la France entre Israël et les Palestiniens, alors que jusqu’à ce jour la France a toujours et systématiquement, opté pour le parti pris pro arabe.

Mais de quel équilibre s’agit-il ?

Entre le Résistant israélien et les palestiniens, figure de proue de l’extension de l’impérialisme arabe visant à l’instauration d’une Grande Arabie dans la région et la réduction de toutes les minorités au statut de dhimmis, l’équilibre commence par la fin de cette extension gangréneuse, il ne saurait y en avoir d’autre, sauf à reconnaître le droit des Arabes à l’hégémonie sur cette partie du monde, sous prétexte de libération de la Palestine, dont chacun sait que c’est une création artificielle, un concept vide, sans Histoire, sans Culture.

Jacques Chirac a cru devoir féliciter Ariel Sharon de sa décision "courageuse" de se retirer de Gaza, ouvrant la porte à la mise en place de la "feuille de route" et à la paix.

Mais de quel retrait s’agit-il ? et de quelle paix ? Alors que chacun sait que le retrait sera aussitôt revendiqué par le monde arabe comme victoire (même si elle est fictive, mais le monde arabe vit de fictions !), et que de paix, ils n’en veulent pas !

En même temps qu’il prépare le retrait israélien de Gaza, le gouvernement israélien a raison de renforcer l’installation des Juifs sur leur terre ancestrale qu’est la Judée et la Samarie (Yesha, en reliant Maalé-Adoumim à Jérusalem, en construisant une université israélienne dans la ville d’Ariel qui profitera également aux Arabes comme c’est déjà le cas dans les établissements existant) et continue la construction d’un mur de protection fait la part belle aux Palestiniens, constituant ainsi une frontière de fait entre les deux peuples.