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Le succès de la grève et des manifestations

Publie le mardi 19 décembre 2006 par Open-Publishing
2 commentaires

« Réécriture » des décrets sur les obligations statutaires de service des enseignants

18 décembre : succès de la grève et des manifestations dans l’unité pour le retrait du projet de Robien

La grève et les manifestations appelées par 15 organisations syndicales (CNGA, FEP-CFDT, SE-UNSA, SGEN-CFDT, SNALC-CSEN, SNCL-FAEN, SNEP-FSU, SNES-FSU, SNETAA EIL, SNFOLC, SNPEFP-CGT, SNUEP-FSU, Sud-Education, SUNDEP, UNSEN-CGT) qui représentent plus de 99% des suffrages des personnels de l’enseignement secondaire ont été un succès. Plus d’un enseignant sur deux était en grève.
Elles attestent de la mobilisation des personnels, qui ont signifié avec force au ministre « leur double exigence du retrait du projet de décret et d’ouverture de véritables discussions pour que des réponses soient apportées à la nécessaire prise en compte des réalités du métier et que soient améliorées les conditions de son exercice. » (Communiqué intersyndical du 11 décembre)

Alors que l’ensemble des organisations syndicales lui a demandé de retirer ses projets de l’ordre du jour du Comité Technique Paritaire Ministériel (CTPM) convoqué ce 18 décembre, le ministre de l’Education nationale, a préféré le passage en force.
Il a, dans la même logique, refusé de recevoir le 18 les 15 organisations syndicales qui lui en avaient fait la demande commune.
Il a ainsi procédé tout comme le ministre de la Fonction publique le 14 décembre lors du Conseil Supérieur de la Fonction Publique de l’Etat à propos de la suppression de la notation dans la Fonction publique et des modifications des Commissions Administratives Paritaires.

Le ministre persiste à affirmer que « la rénovation du décret de 1950 est un progrès » (communiqué ministériel du 14 décembre).
La réécriture du décret du 25 mai 1950, les enseignants le savent, se traduit par des baisses de salaire, un temps de travail alourdi, consécutif à la suppression des décharges statutaires, la polyvalence, le risque aggravé d’affectation sur plusieurs établissements pour les 400 000 enseignants de toutes les catégories (certifiés, agrégés, PLP), la remise en cause des règles et droits nationaux au profit de l’autonomie des établissements et l’institution de lettres individuelles de mission pour les professeurs.

Dans ce contexte l’unité d’action de toutes les organisations syndicales demeure indispensable pour obtenir satisfaction.
Le ministre doit prendre la mesure du rejet des personnels : pour sortir du conflit il doit retirer son projet de décret.

Paris le 18 décembre 18 heures

Messages

  • Il a, dans la même logique, refusé de recevoir le 18 les 15 organisations syndicales qui lui en avaient fait la demande commune. Il a ainsi procédé tout comme le ministre de la Fonction publique le 14 décembre lors du Conseil Supérieur de la Fonction Publique de l’Etat à propos de la suppression de la notation dans la Fonction publique et des modifications des Commissions Administratives Paritaires.

    C’est étrange ce gouvernement, il préfère passer en force plutôt que de rechercher le dialogue constructif, la négociation légitime avant toute décision politique. Entre nous que de temps et d’énergie perdus. Et la démocratie, elle est où ??????