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Le syndicalisme au service du politique : Mélenchon veut marquer le point

Publie le dimanche 8 avril 2018 par Open-Publishing
8 commentaires

Note de la rédaction de Bellaciao : c’est article "défécatoire" ;-) ne correspond pas a nos positions, reprendre les clichés macronistes n’honore pas un "média" libertaire, dommage... Nous garderons cependant nôtre sympathie au mouvement qu’il soit libertaire, syndicale ou insoumis...

Jean-Luc Mélenchon réunit syndicalistes et associations autour de lui à Marseille pour une manifestation « anti-Macron » le 14 avril, en attendant de reproduire nationalement l’initiative. En reprenant la main, il se positionne comme l’alternative politique de remplacement à un gouvernement jugé fragile, quitte à donner pour fonction au syndicalisme de se mettre au service de son dessein politique. Déjà, lors des mobilisations contre les ordonnances de la loi travail, il vilipendait le dogme de l’indépendance syndicale en s’attaquant à la Charte d’Amiens, dépassée selon lui.

À l’automne dernier, Jean-Luc Mélenchon, en déplacement à Athènes, a violemment tempêté contre les organisations syndicales dans le cadre des lois dites Macron. Au cœur du problème, comme il l’a expliqué ensuite sur son blog, « le dogme du mouvement social indépendant de la politique », qui aurait selon ses mots « montré sa limite ». Pour le tribun désormais marseillais, à cause de cette division, Emmanuel Macron aurait tout simplement remporté la bataille. Il affirme depuis lors l’impérieuse nécessité d’une « jonction » entre les partis politiques, les syndicats et les associations, dans le but d’opposer la force la plus unitaire possible face aux offensives néolibérales.

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Messages

  • Il est temps en effet que les syndicats reconnaissent les attaques des politiques et convergent dans la lutte.

    Faut-il rappeler ici l’art consommé du nouveau prési dans le diviser pour mieux régner ? Agriculteurs contre cheminots, fonctionnaires contre privé, chômeurs contre privilégiés de smicards, retraités dorés à 1200 euros mensuels contre étudiants...
    Alors si ici on pouvait arrêter de lui faire la courte échelle merci !

  • Et puis quel est le propos de cet article.

    Si ni les syndicats ni le seul qui puisse le faire ne marque le point on fait quoi on laisse ce gouvernement dérouler son programme esclavagiste ?

  • Les classes dirigeantes ne passent pas leur temps à se tripoter la nouille ;

     1 seul syndicat leur est bien suffisant : le MEDEF qui fait courroie de transmission entre les détenteurs de capitaux à investir et les politiciens aux ordres, pour imposer une feuille de route politique.

  • "...Il affirme depuis lors l’impérieuse nécessité d’une « jonction »"
    Sur quelle base cette "jonction" ? Pour quel projet de société ? Ce projet est-il discutable ou bien tout droit sortit du chapeau de LFI ?
    La Charte d’Amiens visait à l’autonomie du syndicat CGT vis à vis des partis politiques de l’époque pour le rendre plus fort car à l’abri des querelles. Cela ne signifiait pas et ne signifie pas que le syndicat ne faisait pas et ne fait pas de politique (tout simplement parce qu’il s’oppose à une politique économique et sociale). Le syndicalisme c’est la lutte immédiat pour les intérêts de ses adhérents et sympathisants avec, implicitement en creux, un projet de société ; le parti politique c’est la lutte à long terme pour un projet de société prenant en compte les intérêts de classe de sa base sociale qu’il prétend défendre. On voit donc bien ce vers quoi les luttes convergent mais à aucun moment il n’est utile que l’un et/ou l’autre se subordonne à l’un et/ou l’autre. Unité dan la lutte y compris dan la rue mais avec une droit à l’autonomie.
    Je sais que cela ne colle pas avec ce que veut être LFI mais, il va bien falloir que les camarades en tiennent compte.

  • Note de la rédaction de Bellaciao : c’est article "défécatoire" ;-) ne correspond pas a nos positions, reprendre les clichés macronistes n’honore pas un "média" libertaire, dommage... Nous garderons cependant nôtre sympathie au mouvement qu’il soit libertaire, syndicale ou insoumis...

    Certes mais faut-il contribuer au jeu des dominants pour affirmer je ne sais quel anarchisme au moment de se réunir pour inverser le cours de l’histoire ?
    Personne ne demande aux syndicats de se soumettre à qui que ce soit mais de reconnaître des intérêts communs dans la lutte idem pour les partis et mouvements y compris étudiants.

    Quant au JLM et LFI bashing je suis sûre que le figaro et toute la droite réac-libérale-capitaliste se réjouit de voir ses idées s’infiltrer jusqu’ici. Quelle jubilation pour ces esclavagistes de voir de prétendus sites "libertaires" défendre leurs idées et contribuer à leurs intérêts.