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Le végétarisme pour sauver la planète ?

Publie le jeudi 6 septembre 2007 par Open-Publishing
10 commentaires

La population mondiale continue sa croissance exponentielle : 6,3 milliards aujourd’hui, 8,2 milliards prévus pour 2020. Selon l’Organisation Météorologique Mondiale, les terres sont épuisées par des monocultures productivistes, et la désertification progresse. Ajoutons à cela le changement climatique, la menace d’extinction des abeilles (et leur rôle crucial pour la pollinisation de 80% des espèces végétales), la pression sur les terres pour obtenir des agro-carburants, et l’équation semble impossible à résoudre : plus de monde, moins de terres, moins de récoltes. Comment nourrir la planète ?

Le végétarisme pourrait bien apporter une partie de la solution. Sur notre planète, plus des 2/3 des terres agricoles sont consacrées directement à l’élevage ou utilisées pour la production de céréales destinées à l’alimentation du bétail . L’élevage est le principal secteur d’émissions de gaz à effet de serre . Il est également un très grand consommateur d’eau potable (produire un steak demande 16 fois plus d’eau que la même quantité de céréales) . La très forte consommation carnée de nos pays repose sur la production de céréales par les pays du Sud, utilisée par nos éleveurs. Elle détourne ces pays d’une agriculture vivrière nécessaire à leur indépendance alimentaire.

Passer à une alimentation végétarienne, c’est donc libérer des terres, alléger sa facture climatique et sa consommation d’eau indirecte. C’est manifester sa solidarité aux habitants des pays du Sud. C’est aussi adopter un régime excellent pour la santé, qui diminue les risques de maladies cardio-vasculaires, de surpoids, de diabète, et de certains cancers .

En France, un certain nombre de collectivités ont déjà compris l’intérêt du végétarisme pour la santé, comme l’Institut Pasteur de Lille, ou pour l’environnement, comme le Réseau Sortir du Nucléaire . Dans les pays nordiques et anglo-saxons, le végétarisme existe déjà comme une véritable alternative dans un grand nombre de restaurants et cantines scolaires.
L’Association Végétarienne de France a déjà recueilli près de 20 000 signatures à sa pétition pour la présence de menus végétariens en collectivité www.vegetarisme.fr/petition.

Elle a sollicité en mai 2007 le Président de la République à ce sujet, puis les Ministres de la santé et de l’écologie en juin, sans obtenir pour l’instant de réponse.

A l’approche du Grenelle de l’Environnement, nous avons alerté par courrier plusieurs ONG et personnalités participantes : « Il ne peut pas y avoir de solutions à long terme sans un changement de pensée vis-à-vis de la place qu’occupent la viande et ses dérivés dans notre alimentation. »

• Nous appelons à une véritable prise en considération du végétarisme comme une pratique alimentaire équilibrée, bénéfique pour l’environnement et la santé.

• Nous revendiquons que le végétarisme soit pris en compte comme une solution aux problèmes du manque de terres, et une manière de lutter contre le changement climatique.

• Nous appelons à une information publique qui permette de reconsidérer les principes diététiques hérités d’autrefois, selon lesquels la viande et le poisson seraient les éléments indispensables d’un repas, encore bien ancrés dans les programmes scolaires, et à la proposition systématique de repas végétariens dans les lieux de restauration, pour faire découvrir les bienfaits de cette alimentation.

Contacts : Groupe Ecologie de l’Association Végétarienne de France.
 www.vegetarisme.fr

Messages

  • C’est un problème intéressant et important qui mérite que tout le monde y réfléchisse : individus, associations diverses, milieux de la santé et partis politiques notamment ceux qui rêvent d’une autre société dont le centre ne sera pas l’argent et la frénésie du profit de quelques privilégiés, mais l’être humain solidaire, conscient, libre de tout conditionnement aliénant et en harmonie avec le reste de la nature dont il se sentira responsable.

    Je me permet de vous suggérer d’aller au delà du gouvernement et de vous adresser à tous les partis politiques et d’autres milieux.

    Pensez à faire des espaces de 2 lignes entre les paragraphes pour aérer le texte, afin de le rendre plus agréablement lisible. Merci !!

    Germinal

  • La population mondiale continue sa croissance exponentielle...

    Oui c’est vrai et c’est un problème grave, mais c’est pas en devenant végétarien que ça va résoudre le problème, c’est en faisant moins d’enfants.

    • C’est sûr, mais en attendant que la population se stabilise, il faut bien nourrir tout le monde. Généraliser une alimentation comme la nôtre à tout le monde nécessiterait 3 planètes Terre, ce n’est donc pas possible.

      C’est donc bien aujourd’hui qu’il faut changer les modèles d’alimentation !

    • Oui c’est vrai et c’est un problème grave, mais c’est pas en devenant végétarien que ça va résoudre le problème, c’est en faisant moins d’enfants.

      Ah les bonnes vielles fadaise, la richesse est mal repartie, c’est que nous sommes trop sur l’affaire, ben voyons, un conseil, renseignez vous avant de répéter des monstruosités qui impliquent, pauvre inconscient, votre propre anéantissement.

      Dixit le dernier opus de Jean Ziegler sociologue suisse (rapporteur des Nations unies pour le droit à l’alimentation) " L’empire de la honte " : " Comment la faim continue à tuer alors qu’un rapport scientifique de la FOA montre que nous produisons assez de nourriture par an pour nourrit 12 milliards d’être humaines. ".

      Ziegler évoque une terrible conclusion que je vais paraphraser : aujourd’hui chaque homme qui meure de faim ou des conséquences de la malnutrition sur Terre est assassiné ! et ce chaque jours pour une histoire de mauvaise répartition des ressources et de la vraie richesse car « L’humanité vit sous le règne de la captation des richesses ».

      Libre à vous d’être complice d’une telle démarche mais soyez le en conscience, merci cela sera plus constructif qu’ânonner pour le coups des horreurs.

      Pour l’implication de la production et de la consommation de viande animal en terme de coût pour l’humanité tant économique qu’environnemental voir du point de vue éthique, je vous laisse le soin de vous renseigner par vous même, car là encore vous faites preuve d’une légèreté qui ne doit être en définitive qu’une maladresse fruit de votre ignorance.

      JL Youpy

  • Le jour où les végétariens se rendront compte que les salades aussi sont des êtres vivants, il ne leur restera plus à manger que des cailloux !

    • La clé est d’organiser la société dans l’équilibre et en tenant compte que nous sommes un maillon de la chaîne qui ne peut pas vivre séparé du reste. Notre vie dépend de tout le reste.

      Ce n’est pas en raisonnant par l’absurde qu’on trouvera la solution. En disant cela je ne m’adresse pas à la personne qui a écrit l’article car elle dénonce un vrai problème de mauvaise gestion des ressources de la nature par rapport à la population. Il n’y a pas que les questions économiques et sociales à considérer pour construire un monde plus vivable.

      La course aux profits à n’importe quel prix n’y est pas pour rien bien sûr, mais elle a engendré des mauvaises habitudes individuelles souvent nocives pour les humains qui nécessiterons tot ou tard une plus grande prise de conscience sur ce plan et une remise en question individuelle autant que de choix de société. L’un ne va pas sans l’autre. Certains ont commencé, on aurait tort de s’en moquer à mon humble avis.

      Maguy

    • Quel rapport avec ce qui est écrit ci-dessus ? Un peu de sérieux tout de même. Ce n’est pas spécialement drôle, le manque de nourriture pour le monde. Et ce n’est pas nous, habitants des pays développés, qui sommes les plus touchés !

    • (Je précise que je répondais à celui qui parlait des cailloux...) ;-)

    • Tiens un drôle de point de vue, mon pauvre ami, la vie nourrit la vie, OK les même atomes constituent l’univers qu’ils soient organisés sous forme de salade ou de cailloux ou de comique, aprés c’est une histoire de goût.

      Pour le peu le votre est bien dérisoire et singulier et sans la candeur salutaire d’un potache, votre intervention il s’agissait bien sur d’un 75° dégrée et cela n’engage que vous, en revanche en terme de conscience, c’est un peu étriqué comme blague.

      JL Y