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Le vrai visage de l’Union Européenne : les délocalisations, le désindustrialisation, le chômage.
Publie le lundi 30 mars 2009 par Open-Publishing3 commentaires
D’un côté, la fermeture annoncée de l’usine Continental de Clairoix (Oise), dans un an - la faute à la crise, selon la direction du groupe.
De l’autre, un groupe Continental qui recrute, en Roumanie, des ouvriers, des cadres et des ingénieurs. Enquête et reportage sur la stratégie et le double discours de l’équipementier automobile…
Timisoara, à l’extrême ouest de la Roumanie. Une usine Continental qui fabrique des pneus. Le site n’est pas sans rappeler celui de Clairoix (Oise), à quelques détails près : à Timisoara, ni banderoles syndicales ni pneus qui flambent, car cette usine n’est pas menacée de fermeture.
Bien au contraire : on embauche, comme l’attestent cette petite annonce parue dans le Timis Express, le journal local, et la pancarte située à l’entrée de l’usine : "Continental embauche des ouvriers opérateurs de production, des ingénieurs dans le département technique, des chefs d’équipe et des ouvriers chargés de l’entretien des pièces métalliques".
Du côté de la direction de l’entreprise Continental, on relativise ces embauches. Expliquant qu’il s’agit avant tout de faire face au "turn over", aux départs nombreux et réguliers de personnels roumains, qui choisissent de quitter Continental. En clair, ce ne sont pas, dans tous les cas, à proprement parler, des créations de postes, explique le patron de Timisoara Thierry Wipff. Pour la petite histoire, ce manager français est l’ancien directeur de l’usine Continental de Clairoix. Aujourd’hui, il dirige le site de Timisoara qui a ouvert il y a 10 ans et qui emploie 1.200 personnes. Un site qui va d’ailleurs continuer à se développer pendant trois ou quatre ans.
Et lorsque l’on titille Thierry Wipff sur le registre de la délocalisation, il tente de justifier la stratégie industrielle de son groupe. Pour fournir des pneus au franco-roumain Dacia, il faut fabriquer sur place, en Roumanie, affirme-t-il. Donc, "de mon point de vue, il n’y a pas délocalisation", se défend le directeur de l’usine roumaine.
Pourtant, pour Ioan Petrisor, professeur d’économie à l’université de Timisoara, il n’y a pas de doute sur la stratégie de l’équipementier allemand : pour lui, c’est clairement une "stratégie de délocalisation", justifiée par les prix de revient. Un pneu roumain revient à cinq euros, contre environ neuf euros pour un pneu français, selon un document interne de Continental publié récemment par le Courrier Picard.
Ces prix bas roumains s’expliquent en grande partie par le coût du travail local. Selon Stefan Gogochanu, le dirigeant de la confédération syndicale Alfa à Timisoara, les salaires chez Continental sont compris entre 1.200 lei et 1.800 lei, soit 280 à 420 euros. Vu de France, c’est peu. Vu de Roumanie, ce n’est déjà pas si mal, c’est au-dessus du salaire moyen des ouvriers.
Pour autant, les salaires et les prix de revient low cost de Timisoara ne constitueront pas longtemps une assurance-vie pour l’usine. Car la crise qui frappe le secteur automobile pourrait contraindre Thierry Wipff à mettre son personnel au chômage technique pendant une semaine, dès Pâques.
Florent Guyotat.
http://www.france-info.com/spip.php?article271076&theme=14&sous_theme=15
Cet article détruit la propagande en faveur de l’Union Européenne.
Cet article montre le vrai visage de l’Union Européenne : le dumping salarial, la course au salaire le plus bas possible, les délocalisations, les usines qui ferment en France, la désindustrialisation de la France, le chômage qui ne cesse d’augmenter.
Messages
1. Le vrai visage de l’Union Européenne : les délocalisations, le désindustrialisation, le chômage., 30 mars 2009, 10:05
Ah bon ? Il n’y a que les Ouiistes qui ne le savent pas encore et ceux qui nous gouvernent alternativement comme l’UMPS.
2. Le vrai visage de l’Union Européenne : les délocalisations, le désindustrialisation, le chômage., 30 mars 2009, 16:28
La Commission européenne défend son système généreux de rémunération
BRUXELLES - La Commission européenne a défendu lundi le système de rémunération de ses commissaires qui leur octroie une indemnité de jusqu’à 65% de leur salaire pendant les trois ans suivant leur départ, réfutant le terme de "parachute doré" pour le décrire.
"La Commission applique les règles qui ont été faites par les Etats membres (de l’UE) eux-mêmes", a déclaré l’une de ses porte-parole, Valérie Rampi, lors d’un point de presse. Le mécanisme est en outre similaire à ceux utilisés "par d’autres organisations internationales", a-t-elle ajouté.
Il "n’a rien d’exclusif au niveau de l’Union européenne, le principe est très largement le même ailleurs" dans les différents pays, a renchéri un autre porte-parole de l’exécutif européen, Johannes Laitenberger.
Certains médias et le centre de réflexion eurosceptique britannique "Open Europe" se sont récemment indignés du système de rémunération.
Celui-ci permet à d’anciens commissaires européens, comme le Britannique Peter Mandelson ou l’Italien Franco Frattini, de continuer à percevoir des sommes importantes de l’exécutif européen, alors même qu’ils ont quitté Bruxelles en 2008 pour devenir immédiatement ministres dans leur pays.
Les règles en vigueur prévoient que les commissaires bénéficient pendant trois ans d’une "indemnité transitoire" équivalente à entre 40% et 65% de leur salaire brut de base, après avoir quitté leur poste. Et ce afin notamment de faciliter leur "réinsertion professionnelle", puisque certains postes dans le privé leur sont fermés pour éviter des conflits d’intérêt.
Ce salaire mensuel de base s’élève à 19.909 euros pour un commissaire, et grimpe jusqu’à 24.422 euros pour le président de l’exécutif européen, José Manuel Barroso, soit près de 300.000 euros par an, sans les indemnités de résidence et de représentation.
L’organisation "Open Europe" a calculé que ce salaire annuel équivalait à celui du président des Etats-Unis, Barack Obama, estimé à quelque 400.000 dollars.
Les anciens commissaires perçoivent aussi une pension pleine de retraite à partir de 65 ans.
Bémol toutefois : l’indemnité "transitoire" est plafonnée et sert surtout à compenser les différences éventuelles avec les salaires suivants.
Si un ancien commissaire reprend une activité, la rémunération mensuelle qu’il perçoit dans ses nouvelles fonctions, cumulée à l’indemnité de Bruxelles, ne doit pas dépasser le salaire d’origine qu’il percevait à la Commission.
Interrogé sur l’opportunité malgré tout de conserver de telles indemnités de départ en pleine crise économique et alors que la polémique fait rage en Europe sur les "parachutes dorés" et autres rémunérations des dirigeants d’entreprises, la Commission a affirmé qu’on ne pouvait comparer les deux univers.
Les salaires de l’exécutif européen suivent l’évolution des grilles de la fonction publique nationale d’un échantillon de pays de l’UE. "La méthode garantit que nous partageons les périodes de vaches grasses comme celles de vaches maigres", a dit M. Laitenberger.
30 mars 2009 15h28
http://www.romandie.com/infos/News2/090330132855.bet8p0wx.asp
3. Le vrai visage de l’Union Européenne : les délocalisations, le désindustrialisation, le chômage., 30 mars 2009, 17:30
Pour savoir ce que va devenir la france, regardez vers les USA ; téloche décérébrante, écoles publiques paupérisées, système social en lambeaux, santé à la dérive. Par contre si vous êtes riches et sans scrupules tout ira bien pour vous ; mais gare au faux pas...