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Les « Conti » saccagent la sous-préfecture de Compiègne
Publie le mercredi 22 avril 2009 par Open-Publishing2 commentaires
Les « Conti » saccagent la sous-préfecture de Compiègne
Posted By admin On 21 avril 2009 @ 21:36 In fermeture / liquidation, justice, tension / malaise |
Le tribunal de Sarreguemines a débouté les salariés de Continental qui réclamaient la suspension ou l’annulation de la procédure de fermeture de l’usine de Clairoix (Oise).
La tension monte chez les « Conti », qui ont saccagé partiellement une sous-préfecture après le rejet mardi de leur demande de suspension ou d’annulation de la procédure de fermeture de l’usine Continental de Clairoix (Oise) par la justice.
A l’annonce de la décision du tribunal de Sarreguemines (Moselle), environ 250 à 300 salariés, rassemblés devant le tribunal de Compiègne, se sont attaqués à la sous-préfecture toute proche où ils ont dévasté des bureaux, des ordinateurs et renversé des dossiers, selon le parquet de cette ville.
Les salariés, qui s’apprêtent à manifester jeudi à Hanovre (nord de l’Allemagne) avec leurs collègues allemands également sous le coup d’une fermeture d’usine, ont provoqué beaucoup de dégâts matériels dans la sous-préfecture, mais il n’y a pas eu de blessés, selon le parquet qui a annoncé l’ouverture d’une enquête.
Très calmes dans l’attente de la décision judiciaire, les « Conti » ont brusquement basculé dans la colère en apprenant que l’ensemble de leurs demandes avaient été rejetées par le TGI de Sarreguemines.
Dans son ordonnance, la juge des référés du TGI Elisabeth Rigal a estimé qu’il n’y avait pas lieu en effet de suspendre ou d’annuler la procédure d’information des personnels, contrairement à la demande des syndicats CFTC (majoritaire), CGT, FO, CNC et à celle du comité d’entreprise de Clairoix.
Elle n’a constaté aucune irrégularité dans le processus de consultation qui est « en cours », tant en France qu’en Allemagne, dans le groupe, et ne voit rien d’illégal à consulter d’abord le comité d’entreprise en France, avant le comité d’entreprise européen du groupe qui a son siège en Allemagne, car l’ordre chronologique des consultations n’est pas spécifié par la loi.
L’avocat des « Conti », Me Ralph Blindauer, estime au contraire que « la consultation des partenaires sociaux doit se faire d’abord là où les décisions sont prises, c’est-à-dire à Hanovre ».
« On est en train de casser le droit des comités d’entreprise », a-t-il dit en annonçant son intention de poursuivre l’action judiciaire sur le fond, à Compiègne ou à Sarreguemines.
« C’est le pire scénario, nous sommes catastrophés », a pour sa part réagi Pierre Rubeck, délégué syndical central CFTC et secrétaire du CCE, qui s’était déplacé à Sarreguemines.
« On a perdu une bataille, mais pas la guerre : on va aller jusqu’au bout », a renchéri Antonio Da Costa, secrétaire du CE de Clairoix (CFTC).
Pour la direction, « le tribunal a reconnu que Continental avait bien rempli ses obligations légales dans le cadre de la procédure d’information et de consultation des partenaires sociaux ».
« Continental est donc autorisée à poursuivre la procédure en cours et à tenir dès demain (mercredi, ndlr) deux réunions du comité central d’entreprise à Nice », s’est félicitée la direction dans un communiqué.
« Notre souhait, c’est d’ouvrir le dialogue social et d’avoir un dialogue le plus ouvert avec les représentants du personnel à la fois sur les motivations économiques du projet de fermeture et aussi sur les mesures sociales - nous devons au plus vite mettre un terme à cette polémique sur la légalité », a déclaré François Gérard, président de Continental France à l’AFP.
Les « Conti » de Clairoix ont affrété jeudi un train de 14 wagons pour aller manifester à Hanovre avec leurs collègues allemands, le jour de l’assemblée générale des actionnaires du groupe.
Le 11 mars, la direction a annoncé la fermeture de l’usine de Hanovre (780 salariés) et celle du site de Clairoix en France (1.120 personnes).
http://www.7h10.com/2009/04/21/les-%c2%abconti%c2%bb-saccagent-la-sous-prefecture-de-compiegne/
Messages
1. Les « Conti » saccagent la sous-préfecture de Compiègne, 22 avril 2009, 09:18
malheureusement ce genre de situations vont proliférer si les riches n’acceptent pas le partager des richesses
C’est la fin du monde tel que nous le connaissons.
nous avons épuisé les ressources de la planète, tout deviendra rare et cher, d’où ce chomage de masse.
dans pétrole apocalypse, yves cochet l’avait prédit, m^me lui était optimiste, l’économie ne supporte m^me pas un baril à 40 dollars
le seul mot d’ordre " la solidarité doit être notre souci premier", sans elle ce sera le chaos. j’espère que les dirgeants politiques le comprendront, peut-être n’auront-ils pas le choix ?
2. Les « Conti » saccagent la sous-préfecture de Compiègne, 23 avril 2009, 08:33, par marie.lina
une seule chose ,confisquer l’usine, ne pas rendre les machines et déclarer l’usine Bien publique et la réquisitionner . Vous pensez que je délire, mais les actionnaires ,eux ne sont JAMAIS désolés,ils encaissent ,délocalisent et parfois nous donnent du :"c’est triste, mais c’est le marché....."
Ils n’auront aucune pitié,alors les beaux sentiments,attendons qu’ils en fassent plus.
Sinon à nous la misère, les bouches sans dents, les mourroirs dégueulasses, la nourriture près pourrie (merci Lecler de tes pains à l’èmulsifiant, l’europe a beaucoup oeuvré à dénaturer la qualité des aliments ,une baguette à 49 centimes =un peu de blé, beaucoup de merde et des PROFITS énormes sur l’empoisonement générale),je continnu:une éducation de classe=une barrière à l’espoire, etc........... C’est ce monde que vous voulez ? PAS MOI marie.lina