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Les Verts prêts à travailler de nouveau avec les "nonistes"

Publie le mercredi 8 juin 2005 par Open-Publishing
33 commentaires

Enfin ! Puisque qu’une nouvelle dynamique européenne ne passera pas par les PC ou LCR seuls. Voilà leur communiqué :

" Les Verts pour une Europe fédérale, écologique, sociale et démocratique

Les Français ont massivement rejeté le Traité Constitutionnel européen. Les Verts en ont pris acte.

Cette campagne a permis un débat démocratique intense et utile, mais il a également révélé des divergences parfois fortes entre les forces de gauche.

Les Verts ont pris position pour le oui car ils voyaient dans cette Constitution un certain nombre d’avancées sur lesquelles s’appuyer pour la construction d’une Europe politique plus fédérale et plus démocratique, et ce malgré la présence de la partie III.

Les Verts comprennent cet acte de défiance exprimé par les électeurs vis-à-vis de l’actuelle construction européenne. Ce vote traduit le fait que le Traité est apparu comme une réponse insuffisante à la marchandisation mondialisée et son corollaire de dégâts environnementaux et sociaux.

Il traduit également un profond rejet des politiques libérales menées par la droite qui a continué sa politique de casse sociale malgré les signaux forts envoyés par les électeurs lors des précédents scrutins régionaux, cantonaux et européens.

Les 16 et 17 juin prochains, le Conseil européen se réunira pour la première fois après le rejet du TCE par la France et les Pays-Bas.

Les Verts souhaitent, à cette occasion, réaffirmer clairement leur attachement à doter l’Europe d’une Constitution, et, en tout état de cause, de dépasser l’actuel Traité de Nice.

Il s’agit de promouvoir la nécessité impérative d’un espace politique européen au-dessus de l’espace économique.

Les Verts sont en effet pour une Europe résolument fédérale qui dépasse la logique intergouvernementale, refuse tout repli souverainiste quel qu’il soit, et construit une démocratie européenne susceptible de répondre efficacement aux défis sociaux et environnementaux, et à l’unilatéralisme sur la scène internationale.

Les Verts français et les Verts européens élaboreront, avant le Conseil européen, une série de demandes à l’adresse du Conseil car nous tenons à la construction d’une Europe qui offre un autre modèle de développement, qui tourne le dos au productivisme, source de destruction de la nature et des liens sociaux.

Un certain nombre d’organisations qui ont défendu le "non" au Traité appellent à un rassemblement, le 16 juin, à Paris, pour interpeller le Conseil. Au-delà des divergences que nous avions eues au cours de la campagne référendaire, Les Verts souhaitent, eux aussi, interpeller le Conseil qui se réunira ce même jour à Bruxelles.

C’est pourquoi, Les Verts appellent tous ceux qui partagent notre engagement pro-européen fédéraliste, anti-productiviste et anti-libéral, à être présent avec nous, pour adresser ce message au Conseil européen, le 16 juin, place de la République, à partir de 18h.

Les Verts"

Voilà enfin un Parti qui va assumer le résultat du référendum et se remettre au travail... Parce que dans "notre" camp du non, ça reste assez mou malgré les initiatives pour une assemblée constituante et euroleft.

D’ailleurs, il faudrait encourager les Verts, le PC, la LCR, ATTAC mais aussi le PS à soutenir cette initiative pour l’engagement d’un processus d’assemblée constituante...

Messages

  • Franchement qu’est ce que je vais bien pouvoir faire avec des gens qui m’ont insulté pendant des semaines : COHN BENDIT bien sûr, mais aussi VOYNET et d’autres (A. FILIPETTI, par exemple, ça c’est un cas, il fallait la voir chez A. CHABOT sur France 2 nous faire la leçon après sa déroute).
    "OUI-OUISTE" à fond, sans beaucoup de réserves sur l’ultra-libéralisme.
    Après leur défaite, la surenchère, ils viendront occuper la Place de la République le 16/06, une demi-heure avant nous. Pitoyable....

    • allez les verdatres , un xénophobe raciste nationaliste qui a voté NON vous dit de passer votre chemin ,la rupture est consonmé , ma voix vous ne l’aurai plus , la meilleur chose que vous pourriez faire pour vous sauvez la mise c’est de vous débarassez du donneur de lecon en chef cohn bAndit , entre nous j’ai 44 ans et je suis de gauche MOI

  • Cen’est vraiment pas convaincant, ils nereconnaissent pas s’être trompés et la seule critique de la partie III de la Constitution est bien insuffisante. Ils n’ont toujours pas compris qu’on a essayé de nous enfermer dans un carcan anti-démocratique. Alors, s’il ne s’agit que de changer de manière pour y arriver quand même, non merci.

    Je vois qu’aussi bien du côté des verts que des socialistes, il y a des appels pour que les Non se rassemblent autour des oui. J’aimerai tout de même que les Non Verts parlent d’une seule voix et que les Non Socialistes en fassent autant... C’est indispensable pour que tous les Non convergent ensuite... Avec les Oui repentis et ceux simplement clairvoyants***, sans les Oui indécrottables...

    *** : pour la première fois, j’ai vu un socialiste oui-ouiste montrer une vision mesurée des choses, il s’agit d’Hubert Védrine dans le Monde : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0%402-3232,36-659552,0.html
    Hollande, Lang ou Mamère sont à cent lieues de cet état d’esprit...

    • les verdâtres de dany le jaune n’ont toujours pas compris

      COMME LES JAUNES DU PS ET DE LA CFDT ON NE VEUT PLUS LES VOIR

      LES MAMERE FILLIPETI DANY LE JAUNE VOYNET LIPIETZ CASSEZ VOUS

      CES VERDATRES QUI AVEC BOBO DELANOE ONT VOTE L’APPLICATION DU RMA - STO DES FILLON CHEREQUE RAFFARIEN ET LES SOUS "CONTRATS " D’AVENIR DE DEMAGO BORLOO ON EN VEUT PLUS NON PLUS

      CES VERDATRES QUI PENDANT TOUTE LA CAMPAGNE DE PROPAGANDE OUISTE NOUS ONT INSULTE(ES) NOUS TRAITANT DE TOUT LES NOMS ET FAIT LES PIRES AMMALGAMES ON EN VEUT PLUS

      LES VERDATRES SONT AUSSI JAUNES ET FAUX DERCHES QUE LES MILICES PATRONALES DE LA CFDT ET LES SOCIAUX POURRIS DU PS

      COMME NOS CAMARADES BOLIVIENS ET ARGENTINS NOUS LEURS DISONS QU’ILS SE BARRENT TOUS

    • Ben on n’est pas arrivé à un projet constructif, avec ces coqs de tous côtés qui se crispent sur leurs positions... Enfin une main tendue pour qu’on construise ensemble et tout ce que vous trouvez à faire c’est de cracher dessus...
      On en est à parler de Ouistes "repentis" comme condition à ce qu’on travaille avec eux, à ce qu’on daigne leur adresser la parole. "Repentis" ! non mais vous allez où là ? Vous voudriez pas organiser des procès staliniens avec auto-critique pendant que vous y êtes ??
      Il ne vous est jamais venu à l’esprit qu’on avait pu voter Oui avec la conviction que c’était un petit pas vers ce qu’on espère ? Il ne vous vient jamais à l’esprit qu’on peut les uns et les autres se tromper sur les moyens, avoir des incertitudes sur le chemin, mais vouloir ensemble avancer vers le même but ?
      Moi je désespère là, partout je vois des coqs sûrs de leur Vérité, je ne crois pas qu’on aille vers quelque chose de très intéressant et constructif...

    • He bien, NON !

      Car dans un procès à auto-critique, il y a pardon de la faute commise. Mais là, il s’agit d’une trahison impardonnable ! Et nous ne nous faisons aucune illusion, nous savons bien qu’une quelconque auto-critique de la part de ces chefs des verts ou du PS qui ont appélé à voter oui ne serait rien qu’une hypocrisie de plus dans le but de sauver une carrière politique désormais mal en point.

      Hé bien, messieurs et mesdames les chefs des verts et du PS qui avez voté et appelé à voter oui, sachez-le : le coup n’est pas rattrapable !

      Aucun d’entre vous n’aura plus jamais nos bulletins de vote !

      Changez de métier, reconvertissez-vous, faites du cinéma ou du théatre, puisque c’est ce que vous faites le mieux ! Pour vous, la politique, c’est fini, vous ne serez plus jamais élus !

    • duuuu caaaaalme :)

      ou alors pars devant, on te rejoins...

      :p

    • Il y avait écrit "Avec les Oui repentis et ceux simplement clairvoyants***, sans les Oui indécrottables...", il est étrange que vous n’ayez pris en compte que la 1ère des 2 catégories... Ca vous éloigne de la 2ème pour vous rapprocher de la 3ème... En allant jusqu’à agiter le fantôme de Staline, diantre !

      Sur le fond, je ne crois pas que ce discours des verts montre une bonne compréhension du Non majoritaire. Les mots fédéralisme et démocratie sont mis en avant, mais seul le premier semble les concerner prioritairement et même de façon intransigeante (comme si on pouvait rapidement passer du souverainisme au fédéralisme). Or le première volonté qu’exprime le Non est bien celle de ne plus être grugé par des méthodes anti-démocratiques, avec la 1ère d’entre elles qui consistait à signer un chèque en blanc pour 50 ans. Ces méthodes, les verts les ont énergiquement soutenues sans avoir peur de les appeler "démocratiques". Quand on les voit maintenant employer ce mot qu’ils ont vidé de leur sens, comment les croire ? Il leur faudrait être beaucoup plus explicites pour que l’on sente une véritable inflexion, une "main tendue" comme vous dites...

      Il faut comprendre qu’il y a désormais un très large fossé entre les pro-Oui et les pro-Non. Les pro-Non se sont sentis largement agressés, avec des arguments dévoyés. Les pro-Oui ont coupé les ponts, les pro-Non n’ont pas envie de les reconstruire. Ce n’est pas avec des semblants de replatrage qu’un rapprochement pourra avoir lieu. Nombreux sont ceux parmi les pro-Non à avoir radicalisé leur point de vue et à penser que tous les leaders politiques ayant défendu le Oui sont définitivement déconsidérés, sauf à "changer de camp", ce qui amène pour le moins à ce qu’ils aient un regard critique sur le vote Oui...

      *** : Le discours d’Hubert Védrine est en effet d’un tout autre genre que celui des verts... C’est sur un propos de ce type que certains Oui pourraient "changer de camp"... Quant à rassembler les deux camps, je n’y crois guère, sauf le temps d’un 2ème tour d’élection... Et si, ches les verts et les socialistes, les politiques leaders du Non ne parviennent pas à s’entendre et à écarter les pro-Oui, hé bien la plupart de leurs électeurs votera PC, LCR, Chevènement ou Taubira...

      En tant qu’écologiste fédéraliste et démocrate, il vaut mieux voter pour l e démocrate souverainiste "tiède écologiste" Chevènement que voter pour l’anti-démocrate fédéraliste "vraiment écologiste" Liepietz. Il est en effet plus important que le peuple ait le pouvoir de choisir la politique que de choisir entre souverainisme et fédéralisme (qui sera une conséquence du 1er point). Et il n’y a pas lieu de croire, comme les verts pro-Oui, que l’écologie doive exister au détriment du contrôle démocratique.

    • "il n ?y a pas lieu de croire, comme les verts pro-Oui, que l ?écologie doive exister au détriment du contrôle démocratique."

      Sans compter qu’une politique écologiste volontariste est souvent incompatible avec la "concurrence libre et non faussée" (qui n’apparaît pas que dans la partie III...). Le message des verts ne remet pas en cause ce dogme, quel non-dit révélateur ! Ils ne sont vraiment pas prêts...

    • Commentaire au commentaire de 193-162 de 00h23, sur la repentance

      Il est curieux que lorsqu’on utilise le terme "repentance", par une sorte de réflexe pavlovien, on associe ici ce mot au stalinisme ?! Ce dernier connaissait "l’auto-critique" (éventuellement avec un tokarev 9 mm sur le nuque), l’"aveu" (ibidem), mais pas vraiment la "repentance". Cette dernière est très directement d’origine, et même d’actualité, catholique romaine. Le pape Wojtyla avait ainsi appelé à la "repentance" les chrétiens pour leur antisémitisme bimillénaire. Dans un autre registre, les démo-chrétiens italiens ont inventé au début des années 80 une loi sur les "repentis" (pentiti) destinée à briser la résistance morale et psychologique des militants des partis armés de ce pays. A ma lecture, la contribution appelant (très ironiquement ce me semble) à la repentance des "ouiouistes verdâtres" entendait ce terme au premier sens, celui de (pas encore) Saint Jean Paul II. Que les virides se repentent de leur soumission pleine et entière au global capitalism et de leur idolâtrie de la post-démocratie de marché totalitaire, qu’ils tentent d’expier ces péchés si capitaux, d’hypocrisie (dire qu’on est écolo, et voir le ministre écolo, signer tous les décrets de tranposition des directives européennes promouvant les OGM), d’envie (mouiller sa petite culotte d’admiration devant les global players du social libéralisme "de gauche"), de luxure ( vanter un modèle de décroissance, mais voir ses députés passer leur vie entre deux avions supersoniques entre bruxelles, strabourg, porto alegre, et autres TGV et puissantes voitures de fonction), d’orgueil (parler comme des chefs d’état, avec une mentalité de boy scouts à peine pubères ; eux mêmes parlent de leurs "leaders" comme des "chefs de tente"), de colère (injurier les gens vertueux et honnêtes qui raisonnablement appelèrent les citoyens européens à refuser le TCE) , de paresse (intellectuelle, principalement), d’avarice ("mon poste, mon poste", comme harpagon s’écriait "ma cassette, mas cassette), de gourmandise (se goinfrer comme ils le font si inélégamment dans les réceptions des palais de la république - pensons aussi à la gourmandise comme narcisissisme puéril et bavard, celui d’un Cohn, d’un Girard, d’un Hascouet ou d’un Cochet par exemple).
      Oui les donneurs de leçon moralisateur du parti vert devraient bien faire acte de pénitence, de contrition ou à tout le moins d’attrition, aller à résipiscence , ou encore savoir éprouver cette componction, qui oscille entre affectation et sincère remords.
      Mais adressez-vous à Noël Mamère, qui a fait ses très bonnes études chez les Pères, (ou à ces très nombreux autres catéchumènes, de divers écoles - jésuite, marriste, franciscain, sulpicien... - qui ont toujours proliférés à la direction du parti "vert"), il saura vous montrer le chemin de Canossa et les grâces du confiteor.
      Enfin quant au stalinisme, ne parlez pas de chose dont vous ignorez tout. Les arcanes de l’orthodoxie orientale (et particulièrement des Pères géorgiens) vous sont vraiment trop étrangers, pour que vous puissiez en comprendre ne serait-ce que les prodromes de la propédeutique.

      Cependant, pour conclure, et cette fois-ci sans ironie ou second degré, ce que je crains, c’est que nos Verts, s’il fallait qu’ils fassent repentance, le feraient plutôt sur le second mode, à savoir celui de les "repentis" à l’italienne des post-années de plomb ! Dénoncer leurs petits camarades, abjurer leur foi du passé, pour se mettre sous la protection des puissants du moment, et poursuivre dans l’impunité leur misérable imposture !

  • Qu’au Ps, et chez les verts, la direction s’en aille, elles sont toutes deux doublement illégitimes...
    Quant aux militants de bases, socialiste et vert, je veux bien continuer à travailler avec eux...

    Jean Ruhlmann (d’altermonde)

  • TANT QU’ILS NE SE SERONT PAS EXCUSES DE NOUS AVOIR TRAITE DE FRANCE D’EN BAS, D’IMBECiLES, D’INCULTES, DE XENOPHOBES etc... Il est hors de question d’accepter une alliance avec ces gens là !

    Qu’ils aient leurs opinions, c’est une chose, mais le mépris qu’ils nous ont montré est inadmissible et insuportable !!!

    NOUS ATTENDONS VOS EXCUSES, VOUS LES ELiTES, VOUS LA FRANCE D’EN HAUT !!!

    une crétine qui a passé 23 jours à lire et décripter la constitution et ses annexes, et qui malgré son mongolisme a compris plein de choses ...

    EUROPE =
    Liberté : moncul !
    Egalité : mon cul !
    Fraternité : mon cul !

    (c’est un bref résumé de mon analyse, mais je crois qu’il est juste)

    RESPECT POUR CEUX QUI ONT OSE VOTER NON !

    • Tu es trop gentil, je n’accepte aucune excuse de ces gens-là !

      qu’ils s’en aillent tous !

    • Hola !

      Comme de nombreuses personnes sur ce site, ma laine de mouton noir s’est hérissée sur mon dos lorsque j’ai découvert avec stupeur que je n’étais finalement qu’un xénophobe peureux, agrippé à mes acquis sociaux comme une moule pas fraîche à son rocher, et de surcroît antieuropéen. C’est clair, les insultes et les caricatures n’ont pas manqué et nous avons été violentés représentationnellement parlant. Les attributs dont nous avons été parés sont davantage l’oeuvre des décideurs politiques ouistes et d’un certain nombre d’éditorialistes sans scrupules, que des citoyens ouistes eux-mêmes (si certains de ces derniers nous ont caricaturé, c’est me semble-t-il davantage parce qu’ils ont gobé ce qu’on leur a dit que par esprit véritablement falsificateur). Nous savons très bien ce que les politiques sont capables de faire pour parvenir à leurs fins : d’une part ils sont capables de dire "non" alors qu’ils pensent éventuellement "oui" (ou inversement) si cela leur permet d’optimiser leurs chances électorales (je pense à Hollande qui a dit sur France Culture que si Chirac avait mis son mandat en jeu le PS aurait appelé à voter "non", et éventuellement à Fabius qui aurait probablement été capable de dire "oui" s’il avait estimé que cela aurait été profitable dans sa stratégie de présidentiable), et d’autre part une fois qu’ils ont pris position ils sont prêts à toutes les bassesses discursives pour parvenir à leurs fins. Ne nous y trompons pas, si Fabius est resté courtois, c’est parce qu’il a estimé que c’était la meilleure stratégie à adopter (l’Histoire, semble-t-il, lui a donné raison). Mais probablement aurait-il été capable d’insulter ses adversaires s’il avait estimé que cela aurait été judicieux dans sa stratégie. Aussi je n’attache que peu d’importance à ce que peuvent dire nos hommes politiques. La seule chose qui m’intéresse est : pourront-ils contribuer à la lutte pour une Europe plus solidaire, démocratique et sociale ? Certaines personnes pensent que oui, d’autres que non. Pour celles qui pensent "non", il est d’ores et déjà inutile de perdre du temps sur ce qu’ont pu dire les uns ou les autres, car cela ne sert à rien. Pour ceux qui pensent que les hommes politiques peuvent être d’une aide quelconque dans la lutte, je les invite à ne pas trop s’attarder sur ce qu’ils ont pu dire, mais sur ce qu’ils vont faire. Et cela est autant valable pour les politiques nonistes dont la détermination politique reste à démontrer, que pour les ouistes "repentis". Ces derniers ne s’excuseront pas - inutile de leur demander quelque chose qu’ils ne feront pas - mais rien ne nous garantit aujourd’hui qu’ils seront moins actifs que les nonistes dans les combats politiques à venir. Perso, j’ai bien peu de confiance à offrir à nos politiques, qu’ils soient ouistes repentis ou nonistes (ça évite les désillusions). Mais aujourd’hui, j’estime que rien ne me dit que les premiers défendront moins la "cause" que les seconds. Affaire à suivre à mon avis...

      Bêêêêêêêhhhh !!!!!!!

      BabzzZ

    • Je n’ai jamais entendu les Verts traiter les partisans du Non de gauche de xénophobes imbéciles, faut être honnête... il faut faire la part des choses. Le temps des exaspérations doit se terminer si on veut construire quelque chose.
      Regardez le vocabulaire employé ici, il est tout aussi caricatural que celui qu’utilisent parfois les Ouistes de mauvaise foi pour assimiler tous les "Non" à des protectionnistes xénophobes.
      On ne parle de "repentir" que dans le cadre religieux, pour qu’un pécheur hérétique ayant transgressé le dogme puisse obtenir l’absolution : vous avez un vocabulaire religieux, les gars, les filles !! Comme s’il fallait se laver d’une Très Grande Faute, obtenir le pardon de quelques curés de la justice sociale, non mais et puis quoi encore ?
      On peut diverger parfois sur les moyens, des opinions peuvent s’opposer, et est-ce une raison pour décider d’un bûcher collectif ?
      Vous n’y arriverez pas tous seuls, à reconstruire, et si trop de gens persistent dans le ton "Croisades contre les hérétiques", si on transforme le débat en guerre de quasi-religion, je vois mal l’avenir ! Ne prenez pas sur vous les défauts que vous avez tant reproché à beaucoup de partisans du Oui !

    • ... surtout que vous n’êtes pas les seules victimes des caricatures : j’en ai marre d’entendre dire depuis 15 jours que je ferais partie de "l’élite", de la "France d’en haut", des gens "aisés" et capitalistes : parce que j’ai voté Oui (brûlez-moi tout de suite !), et que ce n’est pas le cas !
      Exemple, dans ma famille qui ne doit pas être la seule dans ce cas, tout le monde a voté Oui, sauf un membre : ceux qui ont voté Oui ? : un précaire qui termine son contrat bientôt (moi), deux petits postiers (Besancenot ne les ayant pas converti), deux petits instits (même pas "profs d’écoles") à la retraite... celui qui a voté Non ? : un ingénieur très à l’aise avec résidence secondaire et propriétaire d’une maison en location...
      Alors vous voyez, on en a un peu marre d’entendre à la radio tous les jours qu’on est tous des capitalistes et que les "Nonistes" tous des prolétaires. Merde à la fin : on a voté Oui parce qu’on pensait sincèrement que le Non nous amènerait à ne jamais construire avant longtemps une Europe politique, on a voté Oui parce que dans les parties I et II, il y avait des points qui nous semblaient améliorer un peu le système, on a voté Oui parce qu’on pensait que les choses ayant toujours avancé petits pas par petits pas, c’était cette voie là qu’il fallait prendre, on a voté Oui, bien que tristes d’avancées pas assez fortes, mais avec un peu d’optimisme pour des avancées futures, toujours à acquérir pas à pas, parce qu’on croit qu’on n’avance jamais à grands coups de boutoirs, on a voté Oui parce qu’on voyait se profiler une Europe où les gouvernements plus à droite demain ne nous permettraient peut-être même pas de conserver les avancées de ce traité là.
      Alors j’espère qu’on s’est trompé, et que le Non pourra conduire à un mieux, mais faudrait qu’on arrête de nous traiter de capitalistes salauds qui doivent se repentir : parce que moi j’ai de moins en moins envie de travailler avec des gens qui m’insultent en effet, moi je n’ai jamais insulté les partisans du Non et c’est votre tour d’être les agresseurs de beaucoup de gens comme moi, faut pas croire que je sois le seul.
      On a envie de plus de justice sociale aussi, est-ce que vous croyez qu’on ne peut jamais être en désaccord sur les moyens, ou se tromper sincèrement ? Je ne sais pas encore qui s’est trompé d’ailleurs, on le saura dans quelques années, et j’espère que ce sera moi, mais si ça commence par un rejet mutuel, les avancées et les projets constructifs, on peut tout de suite les mettre aux oubliettes !

    • Et ca ne vous a pas interpeller de voir Dany le jaune s’afficher avec barnier de l’u haine p et bayrou et faire des meetings ensemble

      Faut vraiment que vous ayez étés naifs pour pas comprendre que la direction des verts vous roulez dans la farine

      la conscience de classe ça existe a moins que chez les verts comme chez la cfdt vous ayez fait une croix dessus

      pauvres verts

      ET MARRE DES "COMPROMIS " ET DU "REFORMISME " QUI N’EST QUE DE LA COLABORATION PURE ET SIMPLE AVEC LE CAPITAL ET L’ULTRA LIBERALISME

    • Un précaire qui termine son contrat ds deux mois, deux postiers qui voient ts les jrs se détruire leur entreprise sous l’ emprise de la commission de Bruxelles et de l’ Europe ultralibérale, ils ont voté tous les 3 OUI !!! là, il faut m’ expliquer quand même ! c’ est assez incroyable même si je sais que SEULEMENT 80% des ouvriers ont voté non et encore SEULEMENT 72% des chômeurs

    • Je vous ai expliqué mes raisons, à vous de me dire qu’elles sont mauvaises et pourquoi, même si je n’étais pas absolument sûr d’avoir raison. Et j’espère m’être trompé, et que le virage à droite prévisible de l’Europe ne nous amènera pas à renoncer même aux petites avancées imparfaites de ce traité, et j’espère qu’on aura assez de force TOUS ENSEMBLE pour construire dans la bonne direction, mais je n’en suis pas sûr. Ce n’est qu’après réflexions, longues, et discussions, longues, que je me suis décidé. Et c’est aussi parce que je ne crois pas à la révolution, et que je vois mal comment on va s’en sortir maintenant.

    • Il y a les électeurs Oui et les hommes politiques Oui.

      Que des électeurs Oui se soient laissés entrainés, c’est une évidence, vous le montrez en énumérant les raisons qui vous ont amenées à voter ainsi ; catalogue de ce qu’ont pu dire Hollande ou Voynet. Faire croire et croire à une Europe plus politique sur la base d’unanimité à 25 comme maintenant ou presque, faire croire et croire que la Constitution aurait effacé les lamentables désaccords de la guerre d’Irak, au mépris de ce que pensaient les peuples, c’est quand même quelque chose d’énorme !

      Vous nous dites que certains pro-Non vous insultent. C’est dommage mais est-ce que vous vous rendez compte que par votre vote vous les avez agressé ? Que leur réaction qui vous semble violente n’est que de la légitime défense ? Vous avez voulu les enfermer dans un carcan libéral pendant 50 ans, prenez-en donc conscience. Et ayez un regard plus critique sur les raisons qui vous ont fait voté Oui, sur le matraquege médiatique pro-oui, sur les insultes adressées aux pro-Non...

      De mon côté, je réponds Oui à votre question, je crois qu’un électeur (j’en connais plusieurs autour de moi) peut être en désaccord sur les moyens et se tromper sincèrement, surtout parce qu’il a fait confiance à certains élus qu’il a l’habitude d’apprécier.

      Par contre je ne le crois pas pour un professionnel de la politique, sauf à le voir remettre en cause des éléments importants de son vote. Il est responsable devant les électeurs, il ne veut pas les écouter, pire, il veut leur imposer un carcan, c’est une faute professionnelle lourde, alors tant pis pour lui... Mamère, Lipietz, Cohn Bendit, Voynet, vous êtes dans le camp de Hollande, Bayrou et Sarkozy, nous sommes dans l’autre, nous préférons faire confiance à Francine Bavay et Martine Billard. Vous pouvez aussi les suivre (et ce serait remettre en cause votre vote...), mais nous en sommes loin...

    • Le virage à droite prévisible de l’Europe ?

      Salut à toutes et à tous,

      Depuis plus de deux cents ans l’Europe est réactionnaire par rapport à la France.

      Déjà, après la révolution du 10 aout 1792, celle qui démet Louis XVI de ses fonctions et fait la république en prenant le palais des Tuileries, les chefs de l’Europe toute entière s’étaient ligués contre nous pour détruire la révolution française.

      La croisade des souverains fut le nom donné à l’entente de tous ces rois autour de la France qui avaient, à l’appel de l’Autrichienne Marie-Antoinette (qui fut donc raccourcie à juste titre !), allié leurs armées pour détruire la révolutiuon française et rétablir Louis XVI. La croisade des souverains, commandée par Brunswick, a été défaite à Valmy le 20 septembre 1792 !

      Une fois de plus la croisade des souverains a été défaite, un 29 mai cette fois ! Et nous en sommes heureux !

      Ils ont voulu dissoudre la France révolutionnaire dans l’Europe réactionnaire.

      Ils ont voulu détruire le pays de la révolution pour tuer la révolution à jamais.

      C’est loupé !

      Quant au virage à droite de l’Europe, grâce, justement, à la non-dissolution de la France dans l’Europe, lors d’une prochaine grève générale, une certaine France aura une fois de plus l’occasion de montrer l’exemple révolutionnaire non pas seulement à l’Europe mais au monde entier, comme en mai 68 où le phare de la révolution était la Sorbonne.

      Et, dans ce cas, l’Europe (et le monde entier) sera tirée non pas vers la droite mais vers la gauche !

      Tandis que si la France avait été dissoute dans l’Europe, alors, immédiatement la France aurait subi un brutal virage à droite avant de disparaître ; et la révolution aurait été enterrée pour des centaines d’années.

      Car ce n’est pas la France que je défends ici, mais bien la révolution !

      A+

      do

      http://mai68.org

      GRÈVE GÉNÉRALE SAUVAGE TOTALE ET ILLIMITÉE !
      DANS TOUS LES SECTEURS PUBLICS ET PRIVÉS !

    • Ne t’inquiète pas : il y a aussi pas mal de "nonistes" qui comprennent le vote "oui" set sont prêts à bosser sans "repentance" ou "autocritique" préalable de la part des "ouistes" !

      Sur les critiques, je crois qu’elles doivent se focailiser - à juste titre - sur ceux dont les discours ont été particulièrement minables ou insultants, en s’en tenant à des paroles avérées. Pour ma part, j’ai ainsi été écoeuré par l’attitude et les propose de Mamère le dimanche 29 mai au soir.

    • Commentaire au commentaire de 193-203.
      Vos considérations personnelles sur vous même et votre famille sont très intéressantes (encore que dans ce cadre de communication un peu abstraite qu’est l’échange de courrier, elles soient relativement "décontextualisées", et ne permettent pas réellement d’engager un dialogue sur ce terrain), mais la question qui agite les commentaires au communiqué de la direction du Parti Vert n’est pas exactement là. Il s’agit de la manifestation du 16 juin prochain qui doit rassembler des partisans du NON de gauche au TCE , ces derniers souhaitant ouvrir un mouvement de réflexion et d’action pour une "nouvelle Constituante Euroépenne", ou quelques choses d’approchant. Il s’agit donc de réunir les partisans du NON au traité de Giscard, et d’ouvrir une discussion entre eux, afin de dégager des axes de rassemblement et de contre-proposition. Il ne s’agit pas - pour le moment - de se réunir, dans la confusion la plus totale, avec des gens qui ont fermement et très clairement approuvé le projet de TCE : position politique qui est peut-être "respectable" et "fondée", mais qui, en l’occurence, est radicalement antagonique à l’autre contre-projet de constituante européenne ! Les partisans de Villepin et de Sarkozy, pourraient aussi s’inviter à cette manifestation, arguant que, pour relever le défi du chomage, pour fortifier le nouvel élan nécessaire pour le retour à la croissance et à la prospérité, pour fortifier enfin le "modèle social français et européen", l’union de tous les français est nécessaire, et qu’il faut se tendre la main (et patati) ! Dans votre logique, pourquoi pas après tout ! Cette comparaison, qui n’a rien d’excessive - quelle différence entre la pratique et le discours d’une Voynet colloquant au sénat en mùars dernier, avec ce que tout le sénat compte de droite, sur le thème du "développement durable", ou d’un Delors, et celui de Barrot et de Villepin (les slogans que je viens de citer sont du villepin dans le texte, que ne pourrait renier les 2 premiers "de gauche"). Si, évidemment, il y a une différence c’est linvocation de la "gauche" et de la "droite", comme figure presque théologique d’incarnation de deux doctrines opposées. Mais opposées sur quoi ? Sur l’essentiel ou sur l’accessoire ? Sur le fond ou sur l’anecdotique ? Il se trouve que sur le TCE et la politique européenne, au-delà de leur oui commun (qui pourrait recouvrer des analyses radicalement divergentes, comme entre le non nationaliste et le non "prolétarien-social-internationaliste"), pour le moment les divergences manifestées relèvent plus des controverses (souvent vioçlentes à l’époque) entre jansénistes et jésuites ou entre gallicans et ultramontains, qu’à une opposition entre partisan de la monarchie absolue de droit divin et les républicains partisans de la liberté religieuse ! Or ce qui oppose principalement les NON de gauche au projet de TCE des "global players" est une opposition de ce type : la religion de "la concurrence libre et non faussée" comme dogme indépassables pour ces derniers, sa remise en cause radicale pour les premiers. Cette religion de la "libre concurrence libre et non faussée", comme doctrine politique constitutionnelle et opérationnelle qui ne peut être remise en cause est d’ailleurs au fondement des Traité de Rome (article 110) et de Maastricht. La logique du "NON de gauche" ne peut que l’entrainer, à brève échéance, à rejeter et demander l’abrogation de ces traités, et donc de refonder entièrement, sur des bases entièrement nouvelles, l’union européenne. Ce en quoi un parti comme le PCF, qui a depuis toujours, fermement critiqué et rejeté ces traités, est parfaitement conséquent avec lui-même. La question qui se pose alors est : par quoi le remplacer ? La réponse est : par la constituante souveraine des différents peuples de l’europe, sur des bases politiques et non plus "religieuse-économique", le sacro-saint principe du marché libre dans une concurrence libre et non faussée, comme alpha et omega de l’allocation des ressources et des pouvoirs entre les acteurs, autrement dit ce que Marx et les marxistes appelaient "Capitalisme", "Loi de la Valeur", "Civilisation marchande"...A la loi économique capitaliste doit se substituer la démocratie comme mode - non de "régulation" correctrice des "excès" de la "concurrence libre et non faussée " - d’organisation de l’ensemble de la vie sociale (et non seulement limitée et cantonnée dans les "simulacres" de pseudo-représentation, et de délégation de "pouvoir sans pouvoir"). A une vague "démocratie" reléguée à un accompagnement secondaire des processus sociaux, qui se décident et s’organisent réellement dans le champ économique de la "concurrence libre et non faussée" (Le philosophe du XVIIème Hobbses, moins hypocrite ou plus lucide, appelait cela, lui, la "guerre de tous contre tous" corecitivement disciplinée par l’Etat Leviathan, fait de justice punitive et de force armée - en gros pour traduire en post-moderne du "bushisme") se substitue le processus d’invention démocratique, hyperpolitique, qui doit décider de tous, et être central. Pour illustrer ces propos, certes très abstraits et très théoriques, je soulignerai une pensée et un néologisme de Claude Bébéar, qui comme chacun sait, ancien PDG de la multinationale de l’assurance AXA (n°2 ou 3 européen), est l’un des global players les plus puissants du cpitalisme hexagonal. Dans la vie des "ses" entreprises (soit un tiers de la vie de ces ("ses") gens, et les deux tiers de leur vie éceillée), il parlait de "démocrature", contraction des mots "dictature" et "démocratie" : dictature, parce que l’organisation d’une grande entreprise est quasi militaire, hiérarchisé ; ce sont les chefs qui commandent, tout le long d’une chaine de commandement du haut vers le bas. Et l’individu qui n’est pas d’accord est exclu de l’entreprise, il n’a pas à discuter les ordres, les instructions, les commandements. Et Bébéar de reconnaître, que de ce point de vue, les choses, depuis les chantiers d’esclaves dans l’antiquité, n’avaient pas beaucoup changé (y compris avec les idéologies de "management participatif", qu’il évoquait lui-même pour dire qu’en cette matière on se payait de mot). Par contre qu’il y avait aussi, quand même "démocratie", parce que le pouvoir de commandement des chefs étaient limités par un "Etat de droit", par une réglementation et des institutions de justice qui codifiaient, les modalités et les procédures de ce commandement : respecter des temps de travail, ne pas insulter ou frapper les subordonnées etc. Et qu’aussi, en dehors du temps de travail, dans la sphère privée et familiale, le salarié était en principe "libre" et "dégagé" des contraintes du commandements de l’entreprise. Je ne vois là qu’une description réaliste de la "démocratie" dans une société de "concurrence économique libre et non faussée. Et c’est précisément ce type de "démocrature" que beaucoup rejette, et à laquelle ils veulent substituer - à travers une "longue marche" qui a déjà été et qui sera sans doute encore très tortueuse - une véritable "démocratie politique" : pouvoir du peuple, délibération du peuple à tous les niveaux de la vie sociale, sur tous les sujets le concernant. Ce qui bien sûr requiert des modes d’organisation infinement moins "massifiées", des multitudes de subsidiarité et donc de non concentration des pouvoirs, radicalement antagonique avec le capital (qui, étymologiquement même, caput la tête, signidie un mode d’organsiation basée sur la concentration du commandement). Ce seront des modes d’organisation, infiniment moins "productifs" aussi, sur le plan matériel (le but n’étant plus de produire pour produire la croissance du capital et son accumulation infinie), puisque les gens seront beaucoup plus occupés à se produire eux-mêmes comme individu et comme multitudes de sociabilité, constitutives de leurs individualités, personnelles et collectives (cf. Je vous renvoie à la philosophie contemporaine la plus éclairée, en langue française des gens comme Deleuze, Guattari, Bernard Stiegler, Castoriadis et claude Lefort... ce qu’on a appelé aussi le projet d’une "écologie de l’esprit"). Mais cela tombe bien, parce que précisément la société industrielle du capital est en gravissisme crise écologique globale, et que l’heure est à la "décroissance" matérielle et énergétique, particulièrement en Europe, aux USA, bref dans les pays "hyperindustrialisés". Bref c’est de ce projet de démocratie à venir, d’un type radicalement nouveau, qu’il s’agit, et non de maintenir les vieilles lunes de la "démocrature" hyperindustrielle basée sur le dogme et la religion de la "concurrence libre et non faussée" et l’imposture de l’Etat médiatico-parlementaire post-moderne. Et on ne peut pas être des deux côtés du manche, vouloir descendre et monter en même temps, avoir le beurre et l’argent du beurre, dire blanc et faire noir à la fois, mélanger tout dans ce confusionisme qu’ont su si bien cultiver les Verts depuis leur naissance ( du jet de coktail molotov du jeune Joska Fischer contre les forces de l’ordre en 1970, à son ministériat des affaires étrangères de l’Otan).
      Pour le moment - car comme il a été dit dans l’un des commentaires de cet article - il ne s’agit pas d’élections, de premiers et de deuxième tour, de manoeuvres et de combines, cela viendra bien sûr ; mais en son temps. Pour l’instant, l’heure est au débat et à la clarification, autour du non de gauche, dans la poursuite de la mobilisation, sans exclusive, certes, comme l’ dit très clairement Marie-Georges Buffet, Secrétaire nationale du Parti COMMUNISTE - en ce sens beaucoup d’électeurs qui ont voté OUI, peuvent s’y retrouver s’ils pensent que c’est un projet intéressant et utile, mais il est à mon avis, totalement incongru, contreproductif pour tout le monde, et même quelque part indigne et obscène, que les dirigeants politiques des Verts pro-oui, oligarques professionnels de la politique spectacle, viennent semer le désordre et la perturbation, dans une démarche qui ne pourra être interprétée autrement que comme une provocation et un mépris souverain des opinions d’autrui, dans ces rassemblements, et particulièrement dans une manifestation publique et populaire. Seuls, il me semble, les responsables Verts qui ont publiquement et notoirement, sans ambiguités et faux-fuyants, pris parti pour le NON, avant le referendum, mais aussi, pourquoi pas APRES (et c’est pourquoi il y avait des invocations à la repentance et à l’autocritique : qui n’ont d’ailleurs pas forcément ce caractère honteux (stalinisme, inquisition romaine...) qu’on leur a prêté dans certains commentaires. Reconnaitre de s’être trompé et d’avoir changé d’avis - quand on est pas bien sûr une girouette professionnelle ! - est aussi une attitude rationnelle parfaitement honnête et respectable), sont bienvenue dans ces manifestations.
      Mais tout cela n’est qu’une simple opinion personnelle. Pour ma part je l’ai dit dans un autre commentaire de cette discussion, si les organisateurs laissent les Verts, en bloc, venir à cette manif, je n’irai pas, et inviterai mes amis à faire de même, parce que la "moutarde nous monterait trop vite au nez". Et que ce serait aussi le signe que les organisations qui ont rendu possible le NON de gauche (le Parti COMMUNISTE, mais aussi les trotskystes, les altermondialistes, les socialistes et les écologistes de gauche et tous les syndicalistes du monde du travail) n’ont pas encore vraiment compris ce vers quoi il faut s’élever, et le degré d’exigence éthique et politique de la masse des anonymes aujourd’hui.
      Mais ici encore c’est un sentiment strictement personnel.

    • Je partage très largement vos propos, qui seraient plus faciles à lire avec des paragraphes plus courts séparés d’une ligne blanche ;-)...

      Oui, le clivage le plus fort entre ouistes et nonistes est bien dans le rapport entre électeur et élu, c’est à dire la démocratie. Il y a effectivement d’un côté le dogme économique de la concurrence libre te non faussée que l’électeur devait constitutionnellement subir (comment en est-on arrivé là ?! Demander ainsi une automutilation de notre pouvoir démocratique...) (l’élu prime) et de l’autre celui de la priorité démocratique qui laisse au peuple la liberté de choisir la politique à suivre (concurrence non faussée ou orientée, augmentation ou diminution des capacités militaires etc.) (l’électeur prime).

      Il y a d’un côté le dogme du marché sans contrainte (y compris celle des élections) et d’un autre côté le dogme de la démocratie sans contrainte (y compris celles des multinationales et lobbies). C’est certes simplifié car il y a bien sûr des contraintes, remplacez donc "dogme" par "priorité"... Mais ce sont bien deux visions différentes.

      Par ailleurs, effectivement, avant de venir à une manifestation des nonistes, les verts doivent d’abord faire pleinement confiance à ceux d’entre eux qui ont voté Non, ce qui, à moins de retournements inattendus, doit se traduire par la mise à l’écart des responsables qui ont défendu le Oui. Et si ce n’est pas possible, la majorité des électeurs verts, ceux qui ont voté Non, ira voter ailleurs...

    • que d’emphase, Do !
      comparer Valmy au 29/05/05, j’te jure...

      Moi j’ai voté oui comme le gars précaire ou les deux petits postiers : en toute bonne foi, sans jamais insulter personne, plein de doutes mais avec un fifrelin d’espoir d’améliorer les choses...
      Je n’en ai pas honte, et si c’était à refaire je le referais.

      Je m’incline humblement face à la volonté du peuple, mais j’aimerais ne pas me faire traiter de réac à tout bout de champ par une tripotée d’agités qui pronent la révolution parce que c’est un machin sympa dans les bouquins d’histoire et que c’est susceptible de remettre les bremes à zéro pour tous les damnés du système !

      Brunz
      (fan de la "mourir pour des idées" du grand moustachu qui n’est pas Staline)

  • Pour répondre à cet article et aux différents commentaires afférents :

    La déclaration des Verts est évidemment décevante car elle ne fait que tourner autour d’une véritable compréhension du vote majoritairement NON de ces propres militants.

    Dire en effet que "le Traité est apparu comme une réponse insuffisante à la marchandisation mondialisée et son corollaire de dégâts environnementaux et sociaux" après avoir réaffirmé les raisons du vote OUI de ce parti ("Les Verts ont pris position pour le oui car ils voyaient dans cette Constitution un certain nombre d’avancées sur lesquelles s’appuyer pour la construction d’une Europe politique plus fédérale et plus démocratique, et ce malgré la présence de la partie III.") ce n’est pas véritablement tirer leçon du résultat des urnes.

    Tout vote, quelqu’il soit, est un message, une prise de position des citoyens et constitue par conséquent un fait politique qu’il conviendrai 1) d’accepter, 2) de comprendre et 3) de prendre en compte pour 4) le respecter.

    Fait politique a fortiori encore plus important pour un parti lorsqu’il s’est avéré résulter notamment d’une différence de vues aussi nette au sein même des militants de ce parti.

    Or, ici les Verts, même s’ils font mine 1) d’accepter le message, ne cherchent pas véritablement à 2) le comprendre (alors qu’il leur serait tellement aisé de se tourner vers leur militants et de leur demander les raisons de leur vote), et ne font absolument rien pour 3) le prendre en compte (peut-être qu’un vote interne de confiance envers l’équipe dirigeante du parti semblerait ici justifié) afin de 4) le respecter (l’équipe dirigeante soit consolidée, soit renouvellée, ne pouvant faire sans une véritable légitimité militante).

    Au contraire on voit ici une tentative de récupération d’un mouvement large et disparate de contestation démocratique légitime qui a énormément à exprimer, autour d’un message préformaté exclusivement labélisé "parti des Verts" émis par une direction qui ne pouvant aucunement baser son discours sur une légitimité avérée de représentation de ces propres forces se trouve par là même discréditée de toute représentativité d’un message plus large que celui porté par son parti :

    "Un certain nombre d’organisations qui ont défendu le "non" au Traité appellent à un rassemblement, le 16 juin, à Paris, pour interpeller le Conseil. Au-delà des divergences que nous avions eues au cours de la campagne référendaire, Les Verts souhaitent, eux aussi, interpeller le Conseil qui se réunira ce même jour à Bruxelles.

    C’est pourquoi, Les Verts appellent tous ceux qui partagent notre engagement pro-européen fédéraliste, anti-productiviste et anti-libéral, à être présent avec nous, pour adresser ce message au Conseil européen, le 16 juin, place de la République, à partir de 18h."

    La direction actuelle souhaite donc parler en nom exclusif "des Verts" sans entendre tous ceux qu’ils appellent à être présent avec eux...

    Voilà pour le fond de l’article.

    Pour les commentaires :

    S’il est vrai que comme nous tous je suis profondément outré, révolté et blessé de la dérive anti-démocratique avérée de nos représentants politiques actuels, accélérée, amplifiée et encouragée par la dérive outrancière de nos médias, qui aussi bien avant, que maintenant après, refusent de prendre en compte le résultat de la dernière consultation démocratique en date.

    En aucun cas, pour autant, accepterai-je de me couler dans les attitudes et les méthodes abjectes de ces deux groupes pour caricaturer, stigmatiser, répudier à jamais d’autres citoyens qui le temps d’un vote ont pu émettre une opinion différente de la mienne.

    Le jeu de la démocratie a ici été tellement profondément faussé par une propagande, forcément démagogique, si énorme d’appel à la peur du mal voter qu’un grand nombre de mes concitoyens n’ont pu véritablement s’exprimer en toute connaissance de cause sur un sujet si ample qu’il eu fallu plus d’un an de véritable débat pour en décrypter tous les rouages ténus.

    Et d’ailleurs dans les tenants du NON avons nous tous voter en connaissance de cause ?

    Dans le monde que beaucoup d’entre nous ont, ici même sur Bellaciao, appelé de leur voeux au cours de ces riches heures de débats avant le référendum, le respect de tout un chacun ainsi que la confiance en la capacité de l’autre à juger en toute conscience, pour peu qu’il ai eu le temps et l’espace pour récolter des informations non chloroformées, me semblent avoir une place très importante.

    "L’invective ne déshonore que son auteur" a dit un sage, et malgré les invectives reçues lors de ses temps troublés, la meilleure réponse se trouve dans l’affirmation par l’action de notre propre dignité.

    Montrons par l’exemple de nos vies quotidiennes que le monde peut-être autre. Affirmons le par nos exemples. Rien ne nous impose de vivre sous le joug d’un système qui ne vise qu’à la marchandisation absolue de tout et de tous.

    Dépassons les querelles vaines du "c’est moi qu’ai raison c’est toi qu’est trop c**".

    Lutter pour un autre monde n’implique pas nécessairement de détruire par l’affrontement les forces qui constituent l’ancien, mais plutôt de les vider de leur substance en ne les alimentant pas par notre propre énergie.

    Construisons chacun en nous la citadelle de notre destin. Le jardin de notre destin commun s’en trouvera d’autant plus naturellement agencé.

    Cher 193.***.206.** toi et ta famille serez toujours bien reçu à ma table où nous parlerons simplement des raisons de mon vote NON.

    Matthieu Mauduit

    • Merci pour ce message équilibré, qui peut permettre le débat.
      Mais à la lecture de pas mal d’autres, du dernier entre autres, le "traître" qui doit faire son "auto-critique" et craindre les représailles en cas de trahison du dogme vous quitte parce qu’il n’a rien à faire avec des néo-staliniens. Vous aussi vous devriez faire un peu de "ménage" ici, non ? Puisque certains ont l’air de tellement aimer ça, le ménage...

  • Cette déclaration est l’archétype même de l"opportunisme" des verts, de leur "retournement de vestes successifs" : "ce n’est moi qui tourne, c’est le vent, dit la girouette", pour reprendre l’adage qu’aimait cité feu Edgar Faure, l’indépassable modèle politique des verts et de Dominique Voynet, le véritable maître à penser de ce artel de carriéristes médiocres. Pour eux la "démocratie européenne" à construire, c’est le vieux sytème parlementaire de la III ème république, "indépassable horizon" de l’Histoire. les perroquets à la tribune peuvent se gargariser de mots dans les dorures et les velours des palais-bourbon, sur la démocratie universelle, la fraternité humaine, la vertu républicaine... pendant qu’en coulisse, et dans les lointains faubourgs, se menaient les guerres de l’aventure coloniale et l’apartheid de l’empire français, la surexploitation des prolétaires et le racisme anti-ouvrier institutionnalisé, la guerre civile européenne de 1914-1918 etc. On sait comment tout cela a fini un certain 10 juillet 1940. Mais les Verts, 80 ans après, nous rejouent, impavides , les grandes envolées lyriques du pacte Briand-Streseman, qui devaient sauver l’Europe de la guerre, les vertus des avancées sociales parlementaires à dose homéopathiques (les premiers éléments, minuscules, de "protection sociale" dans les années 20 sous la houlette des radicaux à la sauce Laval) quand le chomage de masse ravageaient la classe ouvrière et la paysannerie, faisant litière à la barbarie nazie et fasciste ;
    Quant à leur supposée participation à la manifestation du 16 juin, on ne sait que dire !? C’est franchement de la provocation. Veulent-ils se faire casser la gueule, en prétextant de ce fait, pour tenter de diviser le camp du NON de gauche, entre "tolérants" et "méchants intolérants" gauchistes-islamistes-fascistes ? Ils s’appuieront bien évidemment, et mettront en avant, la poignée de dirigeants, qui ont - très mollement, si on excepte des militants honnêtes comme Francine Bavay ou Stéphane Pocrain - pris position pour le non, afin de faire passer dans leur besace les vieilles enflures pro-impérialistes, pro-guerre, pactisant chaque jour avec leurs amis démo-chrétiens et sociaux libéraux "global players" du capitalisme globalisé, en quête de nouvelle virginité.
    C’est ecoeurant. Sachant que ces sinistres individus risquent de manifester, et y compris protéger par les divers service d’ordre, je n’irai pas pour ma part à cette manifestation, si leur participation n’est pas officiellement remis en cause par les organisateurs. J’avoue que je ne serais pas du tout sûr de garder mon calme, et que l’envie de corriger violemment des briseurs de grève comme le maire-adjoint chargé de l’environnement à la ville de Paris, ou les amis de cohn-bendit, qui apppelait en mars dernier (cf. Libéation du 15 mars 2005)) à l’envoi d’un corps expéditionnaire européen au Liban (après avoir, on s’en souvient, soutenu de stout son fiel les bombardements par l’Otan des populations civiles au Kosovo et en Serbie, en 1999), serait vraiment trop forte.
    Que ces clowns aient au moins la décence d’attendre quelques mois, avant que de venir faire de la provocation la plus obscène dans nos manifs, comptant sur la bienveillance tactique de ceux qui sont contraints et forcés de "compter (non sur mais) avec eux" pour la cuisine électorale.

  • Si le texte des Verts avait eu la véritable couleur d’une auto-critique saine, précédée - au minimum ! - par un coup de balai énergique au sein de leurs propres instances dirigeantes, on aurait peut-être accordé un peu de confiance à leur texte ... Mais on constate que c’est "à bon compte" qu’ils entendent leurrer la plupart d’entre nous, avec un texte minable pas du tout à la hauteur du désastre dans lequel les Verts voulaient nous précipiter, sans se remettre fondamentalement en cause ...

    Les Verts manifestent aujourd’hui un répugnant oportunisme dans la perspective des élections de 2007 ... les personnes lambdas de notre société, qui ont voté "oui" à la constitution par ignorance, me sont infiniment plus sympathiques !

    • POUR MOI IL NE PEUT Y AVOIR AUCUN RAPPROCHEMENT POSSIBLE AVEC LES DIRIGEANTS DES VERTS QUI ONT APPELLÉ À VOTER OUI !
      ILS NOUS ONT FAIT COURIR UN DANGER TROP GRAND.
      ILS SE SONT CONDUITS COMME DES COLLABORATEURS.C’EST À DIRE DES TRAÎTRES.
      IL NE PEUT PAS Y AVOIR DE PARDON.
      IL FAUT QUE ÇA LEUR SERVE DE LEÇON, À EUX ET À CEUX QUI SERAIENT TENTÉS DE TRAHIR À L’AVENIR.

    • les donneurs de leçons, j’aime pas ça...
      :D

      on se calme ?

    • ne faisons pas mine de découvrir les défauts des "verts" : leurs militants de base en sont les premiers témoins

      le NON de gauche a atteint des chiffres inespérés qui ont donné la majorité du NON telle qu’elle est au 29.05.2005...

      rappelons nous ce que "pesait" le NON le 16 octobre 2004, date à laquelle l’Humanité sortit son numéro spécial "jugez sur pièce le texte inrégral"...

      30%

      si on peut parler du "NON DE GAUCHE, parlons plutot d’un NON D’ESPOIR , car l’engagement de tous les militants progressistes a été efficace , convaincant pour des "ouistes à priori , qui ont fini par tourner leur veste, ET GLOIRE A EUX !

      ...si la campagne avait duré 1 mois de plus, le NON aurait atteint les 60% de français qui se pensent "anti-ultralibéraux"

      JE VEUX DIRE QUE DES VERTS CHANGEAIENT LEUR VOTE EN TOUTE DEMOCRATIE AINSI QUE DES OUISOCIALISTES DEVENAIENT DES NONSOCIALISTES

      PAS DE HONTE A CELA

      AUJOURD HUI LES DIRIGEANTS SONT A LA REMORQUE DE LEURS TROUPES ET JE NE CRACHE PAS SUR EUX

      JE NE BOUDE PAS MON PLAISIR

      JE LES APPLAUDIS

      J ATTENDS DU PS QU IL FASSE LE MEME MEA CULPA NECESSAIRE

      ON NE SE PASSERA PAS DU RASSEMBLEMENT NECESSAIRE

      CE N EST PAS DOGMATIQUEMENT QUE NOUS POURRONS LEUR DONNER DES LECONS DE L EXTERIEUR

      CE SONT LES MILITANTS DE CES PARTIS QUI DOIVENT DEVENIR PLUS EXIGEANTS AVEC LEURS DIRECTIONS

      DANS MON PARTI QUI A APPELE A VOTER NON SANS QU IL SOIT NECESSAIRE DE ME CONSULTER CAR NOUS ETIONS JUSTEMENT SORTIS DUNE AUTRE CONSULTATION INTERNE AYANT ABOUTI A NOTRE ADHESION AU PARTI DE LA GAUCHE EUROPEENNE NOUS SOMMES DEPUIS BIEN AVANT CETTE ADHESION DECIDES A TOUT FAIRE POUR RASSEMBLER SANS RECUPERATION SANS DOGMATISME MAIS SUR DES CONTENUS REVOLUTIONNAIRES SANS EQUIVOQUE : L EUROPE QUE LES PEUPLES ATTENDENT PASSE PAR DES REFORMES RADICALEMENT ANTI CAPITALISTES ET INNOVANTES

      SEUL LE COURAGE DE CONSTRUIRE CETTE EUROPE SOCIALE EST " CREDIBLE "