Accueil > Les discriminations nous tuerons tous !
Discriminations : La discrimination est définit ainsi : « La discrimination consiste à distinguer un groupe de personnes des autres, et lui appliquer un traitement spécifique, sans lien objectif avec le critère qui sert à distinguer le groupe »
« La discrimination a d’abord été identifiée comme une réduction arbitraire des droits, contraire à l’égalité en droit, et induisant une dévalorisation de certains groupes humains »
La question se posait de savoir si il fallait prendre en compte toute les discriminations, au risque de se voir reprocher de chercher à diluer certaines formes de discriminations, beaucoup plus nombreuses et en apparence plus complexe liées à l’histoire et à la construction des individus, je veux parler des discriminations liées aux origines. Le lien entre racisme, antisémitisme, islamophobie… et discrimination existe, on ne saurait différencié ces termes comme s’ils n’avaient rien à voir. L’Histoire nous rappelle que les discriminations découlent du Racisme, de l’antisémitismisme, de l’islamophobie…
A bien y regarder donc, on se rend compte que toute les discriminations sont liées à l’histoire et participe à la construction des individus. L’anti-sémitisme renvoie à la bible, au nazisme, à la Shoah… ; L’Islamophobie aux croisades, au colonialisme, à l’intégrisme religieux… ; L’anti-zanjisme, à la supposée infériorité intellectuelle des noirs, l’esclavagisme… ; Le sexisme, à la malédiction biblique, la supposée infériorité intellectuelle des femmes, les violences qui leur sont faite… ; Les discriminations liées aux handicaps, semblent découler des théories eugéniques. L’Homophobie renvoie à la malédiction biblique, la purification raciale…
Il ne saurait être question de les hiérarchisées mais bien de décortiquer chacun des mécanismes qui engendrent ces discriminations et de se rendre compte qu’à des degrés divers, tous le monde discrimine, que ces discriminations créent des inégalités et que c’est sur ces inégalités qu’il convient d’agir. (Anti-zanjisme, néologisme, zanj étant le terme repris par les Arabes pour désigner les noirs en général)
1)L’histoire : Chaque « discrimination » nous renvoie à l’histoire et à notre histoire, chaque « discrimination » à sa propre histoire qu’il convient de bien connaître pour mieux saisir les mécanismes discriminants qui se sont mis en place dans nos sociétés et comment ceux ont influencé les pensées d’hier et influencent les pensées d’aujourd’hui. L’histoire a une place prépondérante car elle permet de véhiculé à travers le temps, une mémoire. En recherchant le principe discriminant, on a une autre vision des discriminations. En ce qui concerne l’esclavage, on a bien souvent comme représentions, celle des blancs contre les noirs ! Très simpliste et très pratique mais on occulte la l’esclavage des Arabes envers les « Zanj », il y a là, une volonté de vouloir simplifier ce phénomène. On oublie qu’entre autre, des penseurs arabes comme Avicenne ou Ibn Khaldoun ont par leurs discours justifié et encouragé l’esclavage ; Avicenne affirmait au Xéme siècle : « Dieu a mis dans les pays de grande chaleur ou de grand froid des peuples qui, par leur nature même, des esclaves incapables d’accomplir des œuvres plus élevées, car, il doit y avoir des maîtres et des esclaves » ; quand à Ibn Kheldoun, l’historien par excellence, le père de la sociologie, disait : « Les seuls hommes qui acceptent l’esclavage sont les nègre, et ce du fait de leur faible degrés d’humanité et de leur proximité de l’état animal. Les autres le font comme un moyen d’accéder à un rang plus élevé, à plus de pouvoir, à plus de biens, ce qui est le cas des Turcs mameluk à l’Est et de ces Francs et Galliciens qui entrent au service de l’Etat (en Espagne) ».
En recherchant le principe discriminant on se rend compte que l’esclavage économique a été une pratique répandu et qu’elle va au delà du clivage Blancs-Noirs ou Arabes-Noirs car la pratique de l’esclavage se faisait aussi de manière interne, sur le continent africain entre différents pays, cet esclavage Noirs-Noirs a été tout aussi catastrophique car il portait la aussi sur des millions d’individus. Cet esclavagisme est volontairement oublié, pour privilégier des clichés. Aujourd’hui ! Si l’esclavagisme est un crime contre l’humanité, il convient de parler de toutes les formes d’esclavagisme et si on demande à l’Europe et à l’Amérique « un Pardon », il convient que les Arabes demandent « Pardon » mais pour l’esclavage interne à qui faut t’il demander pardon ? Puisqu’il s’agissait de « Noirs » entre eux !
En poursuivant le principe discriminant, on déconstruit les représentations simplistes que nous avons. Il est probable que si l’on se borne à poursuivre le principe discriminant, nous déconstruirons des représentations qu’on nous impose, pour nous défaire certainement, de clichés, véhiculés par le racisme, le colonialisme… Puisque l’esclavagisme arabe et inter Afrique est laissé de coté, se profile l’idée que seul « Les Blancs » ont suffisamment d’humanité pour pouvoir se repentir, ce sont les seul à qui on demande un « Pardon », ce qui est la pire des discriminations. Il faut reconnaître que cette nouvelle discrimination colle parfaitement avec l’idée de repentir, d’amendement propre à la philosophie chrétienne.
Il y a bien sur l’histoire et les témoignages qui nous éclairent mais nous devons toujours avoir à l’esprit ce principe discriminant. Il est par exemple, terrible de penser, concernant la Shoah que dans un siècle ou deux, des esprits seront troublés par le négationnisme, jetant ainsi un doute sur la réalité de la Shoah. Des esprits pourront se dire qu’il n’y a pas de fumée sans feu…que peut être tout cela n’a pas vraiment eu lieu…C’est pourquoi l’histoire doit continuer à garder une démarche scientifique est être étayée par des témoignages, des études, des preuves…C’est en se basant sur ces preuves que l’on pourra décortiquer tous les mécanismes du principe discriminant et mettre à nu les motivations négationnistes qui ne font que renouer avec les fantasmes séculaire qui ont justifié les massacres.
Si le mot négationniste, nous renvoie à des historiens voulant revisiter l’histoire en niant la véracité des témoignages des survivants, ainsi que les preuves du génocide perpétré contre la diaspora « Juive » et « Tziganes »… ; nous avons vu dernièrement, une démarche analogue, sous des motifs louables, de la part de politiciens qui ont voulu par exemple faire passer une loi sur les bienfaits de la colonisation, niant ainsi la réalité des massacres perpétrées , la forme de racisme meurtrier d’une époque et les innombrables individus réduit en esclavage. Si cette négation comme toute les négations ne permet pas de saisir les réalités contemporaines, elle nous éclaire sur les réalités d’une des forme de l’esprit humain et la persistance à travers les siècles, d’une volonté destructrice, à qui on a donné vie et qu’on a nourrit à travers les discriminations.
A)Lutter contre toute les formes de discriminations :
Si nous prenons la discrimination comme une réduction arbitraire des droits, contraire à l’égalité en droit, et induisant une dévalorisation de certains groupes humains.
La dévalorisation de groupes humains à toujours été le précurseur de la justification de massacres et d’asservissements des différents groupes discriminés.
Force est de constater que le lien qui existe entre toute les formes de discriminations, est ce qu’il convient de nommer ; le principe discriminant.
Chaque discrimination à son histoire et certaines nous paraissent plus horribles que d’autres et nous font dire qu’elles ne sont pas du même ordre et ne sauraient être mis dans la même définition. Il peut paraître choquant et tout à fait irrespectueux envers les victimes de parler de toutes les discriminations sans vouloir en quelque sorte les hiérarchiser. Pourtant en procédant ainsi, nous atteindrions le paroxysme du cynisme car il nous faudrait créer une échelle de valeur qui prendrait en compte des critères comme le nombre des victimes, les différentes horreurs subits, le poids des souffrances… Le fait de vouloir les mettre en quelque sorte toute sur le même plan peut paraître comme une manière de vouloir diluer celle qui concerne les origines ou l’appartenance vraie ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée, pourtant il ne s’agit pas de vouloir les diluer mais bien de les combattes toutes car l’histoire nous a appris que l’aboutissement de la discrimination, c’est l’élimination physique de l’autre.
Aujourd’hui en France d’après les chiffres de la (H.A.L.D.E), les discriminations liées aux origines sont les plus nombreuses et si pendant la seconde guerre mondiale, elles ont fait des millions de victimes à travers l’Europe, elles créent aujourd’hui un nombre impressionnant d’inégalités, surtout que pour les nouvelles catégories discriminées, il y a bien souvent un cumul des inégalités. Les discriminations qui hier avec le nazisme, touchaient des groupes déterminés, identifié à travers leur culture et leur religion, comme la diaspora « Juive » ou les Tziganes…en tout cas, identifié comme tel, touchent aujourd’hui en plus grand nombre d’autres groupes originaires d’Afrique et d’Afrique du Nord, regroupés dans des lieux spécifiques et ayant une culture et une religion spécifique et dont le corollaire et ici le colonialisme. On pourra trouver exagérer le parallèle mais il est probable que si aujourd’hui il n’y a plus comme vision l’élimination physique d’un groupe humain, nous le devons certainement à l’histoire et à ce qui lui est consubstantiel, la mémoire !
Le fait est que, quel que soit les époques, les lieux, le principe discriminant à chaque fois induit une dévalorisation de certains groupes humains et ce quel que soit le type de discrimination. C’est le lien qui existe entre toutes les discriminations et c’est sur ce principe, cause de nombres d’hécatombes qu’il faudrait agir et se rappeler que tous les groupes humains discriminent et que c’est ce même principe discriminant qui a justifié les massacres, justifie aujourd’hui les exclusions, les inégalités et nombres d’autres violences.
Si on veut hiérarchiser les discriminations, chaque groupe humain discriminé cherchera à montrer l’horreur de ce qu’il a subit et combien sa souffrance est la plus forte. Cette surenchère des atrocités est une erreur, surtout parce que l’on ne voit pas le principe discriminant dans sa globalité et que cette approche engendre nécessairement des complexes et une dualité, victimes-bourreaux que ne cessent d’entretenir, bien souvent malgré elles, les nouvelles générations.
Il ne paraît pas opportun de vouloir chercher à créer volontairement des complexes chez les nouvelles générations pour faire « payer » ce qui a été fait par les parents, grands-parents ou arrière grands-parents… dans des modèles de société tout à fait différent. Il est certain qu’en privilégiant la lutte d’une discrimination au détriment d’une autre, on va nécessairement créer des sentiments d’injustices, des frustrations…et le but poursuivi ne sera pas atteint. Il est probable que ce n’est qu’en poursuivant toute les formes de discrimination que nous pouvons être sensibilisé à un phénomène qui nous touche personnellement par rapport à nos origines, notre histoire, à l’histoire du pays ou l’ont vit et qui grâce aux moyens d’informations modernes, nous permet de vivre et d’influencer sur notre siècle d’une manière totalement différente du passé. En recherchant le principe discriminant, nous sommes sensibles aux discriminations qui nous touchent personnellement, en fonction de la construction de la personnalité mais aussi aux discriminations qui touchent l’autre et ce quel que soit le lieu ou il habite. Il y a grâce aux nouveaux moyens d’informations, une vision mondiale du phénomène. On désamorce à la source, certainement, les frustrations futures qui occasionneraient d’autres discriminations. En recherchant le principe discriminant, on se rend compte que tous le monde peut discriminer à des degrés divers, et parfois de façon inconsciente, en se nourrissant par exemple dans la culture populaire d’une communauté ou du groupe auquel il se rattache, et dont les références vont parfois à l’encontre d’un discours officiel affiché qui se veut « égalitaire ».
Le principe discriminant peut par exemple sensibilisée à l’antisémitisme, tout en rendant sensible aux discriminations que subissent les Palestiniens, les Tibétains ou les Tchétchènes et dans le même temps, le discriminé pourra se remettre en cause, en voyant si lui discrimine et de quelle manière il le fait.
L’histoire n’est pas en reste, car en privilégiant une vision mortifère du passé, elle laisse de côté bien souvent les bouleversements, les luttes, les guerres, les sacrifices de milliers de personnes qui ont permis aux sociétés de renverser les gouvernements qui entretenaient un racisme séculaire et donc les discriminations meurtrières qui étaient leur corollaire.
Il ne s’agit pas d’opposer mais bien de prendre les choses dans leur globalité, de les replacer dans leur contexte historique, de remonter en amont et ainsi de décortiquer le principe discriminant et de comprendre comment celle ci agit aujourd’hui et continue à orienter et influencer les pensées.
Avec toutes les informations, les témoignages, les études qui ont été faites…il paraît par exemple tout à fait inconcevable de parler du colonialisme, sans parler des luttes anti-coloniales qui ont bouleversé dans leur fondement les sociétés dans un XX siècle en pleine effervescence, et rendre hommage à toutes celles et tout ceux qui ont participé à ces guerres et à ces luttes pour imposer une autre vision du monde.
Il paraît certainement plus approprié de vouloir chercher à réconcilier autour de valeurs communes d’égalités, cela est possible si les réalités vécus de par et d’autre ne sont pas nié et sont pleinement pris en compte.
Grâce à l’histoire nous pouvons voir comment à un type de société correspond un certain type de mentalité. Ce qui a été possible dans un modèle de société, n’est plus possible dans un autre, que ce soit l’antisémitisme, le colonialisme, l’esclavagisme…Nous connaissons par exemple les horreurs des camps de concentration, les innombrables victimes gazées ; les incalculables victimes de l’esclavage ; les légions de victimes de tous les colonialismes ; Les victimes du sexisme qui à travers la planète est certainement la discrimination la plus meurtrière à l’heure actuelle.
Ne pas rendre responsable les nouvelles générations mais les responsabiliser, ne veut pas dire qu’il ne faut pas qu’il y ai « réparation » ou plutôt recherche d’un nouvel équilibre, bien au contraire, c’est même indispensable mais cette réparation, ce rééquilibrage doit surtout passer par une reconnaissance de la réalité vécu et une décortication quasi « chirurgicale » des mécanismes de la discrimination pour imposer ensemble les principes d’égalité.
Ce qu’il faut voir c’est que le principe discriminant change avec la société, il prend aujourd’hui d’autres formes comme si il muait, bien que malgré ce que nous rappel l’histoire, et un demi siècle après la Shoah, personnes n’a été en mesure d’empêcher la purification « ethnique » en Yougoslavie et au Rwanda.
C’est une lutte de longue haleine, dans laquelle on s’engage car les mentalité ont horreur des changements, surtout s’ils sont brutaux. Doit-on rappeler par exemple qu’un pays comme la France qui se targue d’être le pays des droits de l’homme ou dans certains pays, il est perçu comme la nation ou la femme a tous les droits et l’homme aucun. La femme française devrait être en droit l’égal de l’homme, non seulement c’est loin d’être le cas mais chaque mois nous voyons en France une femme mourir tous les trois jours sous les coups de son conjoint et un homme meurt toute les deux semaines suite à des problèmes conjugaux, dû justement à cette violence, créant ainsi des milliers de drames humains, à causes de toutes les vies brisées, des parents, des frères, des sœurs, des enfants.... A travers la planète, il est probable que ce fléau est aussi dévastateurs que tous les virus réunis et qu’il touche un nombre de femme plus important, puisque des dizaines et des dizaines de millions sont victimes chaque année, de coups, de mauvais traitements, d’humiliations de toutes sorte . Dans certains pays, des femmes se voient avorté de force par ce que l’enfant à venir s’avère être une fille.
2) Les mécanismes de la discrimination : Chaque discrimination à son histoire et produit des mécanismes différent. Je prendrais de façon pas du tout anodine, pour exemple, l’Antisémitisme et l’Islamophobie.
L’Antisémitisme est une discrimination très présente dans les esprits car elle renvoie à la Shoah, la collaboration, les lettres de dénonciations…même si aujourd’hui l’antisémitisme qui a amené à la « solution finale » n’est plus d’actualité, il persiste en France sous d’autres formes à cause principalement du conflit Israélo-palestinien. Cette forme de discrimination qui a abouti à la Shoah, a produit dans la société française une empathie salvatrice qui a fait dire « plus jamais ça ! » Mais dans le même temps à généré des frustrations, des complexes, car nombre de sociétés européennes ont participé ou fermer les yeux devant la purification « ethnique ». Les mécanismes engendrés sont complexes et semblent aujourd’hui moins viser un traitement spécifique qui engendrerait une réduction arbitraire des droits mais resterait plus dans le domaine de la dévalorisation en tant qu’être humain, sans toutefois renvoyer à un rang inférieur, ce qui était vrai autrefois avant la Shoah et renouerai plutôt avec le phantasme séculaire d’un groupe humains cherchant la domination mondiale à travers la main mise sur les médias et les banques.(Protocoles des sages de Sion)
L’Islamophobie est une discrimination qui est en France, quantitativement la plus nombreuse. Elle concerne un public qui est de culture musulmane même si la personne n’est pas pratiquante. Il y a cela de comparable avec le juif et le musulman, ils sont perçus tous deux comme juif ou musulman même s’ils sont foncièrement athées. Comme lui, il a longtemps était symbolisé par le rat, porteur comme on le sait du fléau de la peste…, le terme « ratonnade » utilisé encore dans les années 90 par les journalistes de manière générale, est heureusement tombé en désuétude.
Pour en revenir à l’Islamophobie, ont peut dire qu’historiquement, elle est en lien avec les croisades ou une certaine idée des croisades et plus prés de nous avec le colonialisme.
Aujourd’hui nous pouvons constater tous les mécanismes engendrés, les complexes coloniaux de part et d’autre. Les générations qui n’ont pas connus le colonialisme ont du mal à se comprendre car les schémas mentaux qui ont persisté ont fait que des groupes humains ont été ghéttoïsés et se sont vu exclus de leurs droits les plus élémentaires. Cet état de fait à longtemps été nié, on a pas voulu prendre en considération le poids de l’histoire et les idées racistes que véhiculait le colonialisme qui persiste aujourd’hui sous d’autres formes.
Les discriminations ici semble plus être lié à l’égalité en droit, il y a bien souvent un cumul des inégalités qui fait que ces comportements discriminants empêche une évolution sociale plus lente d’un certain groupe humains en fonction d’une appartenance vrai ou supposée. Il est lui aussi dévalorisé en tant qu’être humain mais est renvoyé à un rang inférieur le rendant plus proche de l’animal que de l’humain. Il y a là aussi un phantasme récurent, bien que le pays soit laïque, de penser que l’Islam de France est une menace et n’est pas compatible avec la démocratie, que l’on est pas tout à fait Français si on est né en France et que l’on est musulman pratiquant ou non, car c’est un fait, la religion n’est qu’un élément de la culture et l’on ne saurait réduire des individus au seul critère religieux.
En réduisant les personnes au seul critère religieux, en faisant de cette religion l’antithèse des droits de l’homme, on renforce les communautarismes et on prépare à coup sur d’autres guerres.