Les intermittents travailleurs du spectacle sont toujours en lutte.

Le protocole d’accord du 26 juin 2003 que nous avons combattu est aujourd’hui en application avec des conséquences spectaculaires sur nos vies : exclusion du régime d’un grand nombre d’entre nous, les emplois « permittents » perdurent voire fleurissent, la complexification et l’opacification administratives sont de règle : plus d’interlocuteur référent au sein des ASSEDIC, centralisation des dossiers, complexité du règlement. En conséquence, la précarité augmente dans nos professions, ce sont nos vies qui sont atteintes.

Parallèlement, nous dénonçons une politique qui vise à exclure des structures et des compagnies, et entraîne un appauvrissement de la culture. Nos revendications portent sur les points suivants : abrogation du protocole d’accord du 26 juin 2003, et vote et soutien de la Proposition Projet de Loi.

Nous dénonçons la position de notre Ministre de tutelle qui sous couvert de soutien à notre régime d’assurance-chômage, s’oppose à cette Proposition de Loi qui pourtant rassemble des acteurs de nos professions et trouve le soutien de nombreux élus jusque dans ses rangs politiques.

Nous sommes décidés à employer les moyens nécessaires pour faire entendre nos revendications : blocage des festivals et blocages des représentations.
Nous appelons à une prochaine Assemblée Générale suivie d’une action, le mercredi 27 Avril 2005 à 10h à La Criée et tous les travailleurs du spectacle à rejoindre la lutte.

LES TRAVAILLEURS INTERMITTENTS DU SPECTACLE DE MARSEILLE EN LUTTE. CGT SPECTACLE , CNT COMMUNICATION CULTURE SPECTACLE, SUD CULTURE, AC ! , ET LES TRAVAILLEURS NON SYNDIQUES.