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Les ouvriers grecs d’Elbe poursuivent leur grève de la faim... (videos)

Publie le samedi 22 mars 2008 par Open-Publishing

de Saint-Nazaire

La réunion de négociations n’a rien donné hier. Les tractations reprendront désormais mardi. Boris Athanassiadis, Leonidas Theocares et Nikos Aslamazidis poursuivent, eux, leur grève de la faim à l’hôtel de ville.

Quatre heures durant, les débats ont eu lieu en présence du sous-préfet de Saint-Nazaire Louis-Marie Bonté, de la première conseillère de l’ambassade de Grèce en France ; de Mme Dominique Pinault-Pinay, consul de Grèce à Nantes ; de M. Osman, patron de la société allemande Elbe basée à Brême (comme son donneur d’ordres Freese) ; du directeur adjoint de la Direction départementale du travail ; de l’inspecteur du travail de Saint-Nazaire et de trois membres de la CGT.


Boris

Licenciés

« La direction d’Elbe a décidé de licencier ses trois salariés par un courrier en date du 17 mars, lettre qu’ils n’ont jamais reçue puisqu’ils sont en grève de la faim à la mairie », souligne André Fadda, secrétaire de l’USM-CGT.


Fadda CGT

Le syndicaliste, qui assistait à la réunion, rapporte que « le sous-préfet et la DDT ont poussé pour aboutir à un compromis portant sur une somme de 6 000 €, correspondant aux mois de février et mars plus le billet d’avion du retour au pays », au lieu des 8 000 € réclamés par les travailleurs grecs. « Mais Elbe n’a accordé qu’une indemnité transactionnelle de 1 900 € plus le billet d’avion, soit au total 2 600 € pour chacun », explique André Fadda. Bien loin du compte.

IG-Metall s’en mêle

Les soutiens s’organisent : « La confédération CGT grecque est intervenue auprès du ministère des Affaires étrangères, tandis que la Confédération européenne des syndicats et la Confédération syndicale internationale ont adressé des mails de soutiens à l’USM-CGT », informe André Fadda qui fait également savoir que le puissant syndicat allemand « IG-Metall va intervenir au siège même des sociétés Elbe et Freese à Brême ».


LEONIDAS pas de pâpiers

Jointe hier soir au téléphone, le consul de Grèce à Nantes a plus laconiquement confirmé : « Il ne s’est rien passé... On reprend les négociations la semaine prochaine ».

F. LB

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