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Voici le dernier volet de mes parodies de fables... Bonne lecture...
Le Lion et le RatonIl faut autant qu’on peut, obliger tout le monde,On a souvent besoin d’un plus petit que soi.Dans cette vérité, cette fable fera foi,Tant pour cette espèce, le menu peuple gronde.Entre les pattes d’un milliardaire,Un président sortit des urnes assez à l’étourdie.Le magnat des finances en cette occasion,Montra ce qu’il était et lui prêta son yacht.Ce bien ne fut pas gratuit,Quelqu’un n’aurait-il jamais ouï,Qu’un président profita d’un milliardaire ?Cependant il advint qu’au détour de juillet,De l’ISF et autres impôts, le magnat fut inquiet,Même ses plans sociaux ne l’en purent défaire.Le président accourut et fit tant par les dentsQu’il eut dix pour cent de remise de dette.Patience et longueur de tempsFont moins que corruption et copinage.Une parodie de la fable de La Fontaine ; Le Lion et le ratSarko et le MEDEFMaître Sarko à l’Elysée vautré,Tenait sous son aile un budget.Maître MEDEF, par l’odeur alléchée,Lui tint à peu près ce langage :« Hé bonjour, Président Sarko !Que vous êtes joli ! Que vous me semblez beau !Sans mentir, si votre discoursRapporte à ceux qui vous entourent,Des puissants de la finance, vous serez le roi. »A ces mots le Sarko ne se sent pas de joie ;Et pour se montrer comme sournoisIl lui ouvre le budget au mépris de tout droit.Maître MEDEF s’en saisit et dit : « Mon beau Sarko,Apprenez que tout bon prolo,N’a que faire de trop d’argent, déjà trop il nous coûte :Cette leçon vaut bien un quinquennat, nul doute. »Sarkozy, par trois sans hésiter,Multiplia son salaire, sans avoir à lutter.Une parodie de la fable de Lafontaine ; Le Corbeau et le RenardLe Président qui prometSarkozy en mal de croissance,Jetait une clameur si hauteQue chaque citoyen au bruit écoutant,Crut qu’elle adviendrait sans faute.De cette pléthore économique inouïe,Il n’advint rien, il avait menti.Quand je songe à cette fable,Et au discours trompeur,Dont le sens est véritable,Je me figure mon présidentQui dit : « Vous travaillerez plusPour de ce fait gagner plus. »Il omet : « Vous paierez encore plus. »C’est promettre monts et merveilles,Sans en maîtriser l’appareil :Et qu’en sort-il le plus souvent ?Du vent.Une parodie de la fable de La Fontaine ; La Montagne qui accoucheL’Âne portant l’EtatSarkozy chargé de l’EtatS’imagina qu’on l’adorait :Dans ce penser il se trompait,Recevant comme siens les mérites de l’Etat.« Sarko pauvre niais, ôtez-vous de l’espritCette vanité peu sage,A qui cet honneur se rendEt que la gloire en est due. »D’un président ignorant,C’est la France qu’on salue.Une parodie de la fable de Lafontaine ; L’Âne portant des reliquesPour plus de lecture, Qui n’est nu ment sur www.amazon.com ou sur www.edilivre.compar Joël Heirman