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Les propos de Jacques Delors sur le "plan B" suscitent le trouble
Publie le dimanche 15 mai 2005 par Open-Publishing1 commentaire

de Isabelle Mandraud
Les déclarations de Jacques Delors sur la possible existence d’un "plan B" , en cas de rejet de la Constitution, ont réjoui les partisans du non et embarrassé le camp du oui.
Dans un entretien au Monde (du 13 mai), l’ancien président de la Commission européenne affirmait : "Le devoir de vérité impose de dire qu’il peut y en avoir un, mais il faut expliquer l’extrême difficulté du problème."
François Hollande a relativisé, jeudi 12 mai, ces propos : "Jacques Delors a raison. En cas de victoire du non, il faudrait tout recommencer : une nouvelle convention, une nouvelle conférence intergouvernementale" . Le premier secrétaire du PS, auteur d’un texte sur "la mystification du plan B" (Le Monde du 4 mai), a néanmoins estimé que "la seule certitude, c’est au mieux le statu quo pour très longtemps" .
"Je suis en désaccord profond avec lui" , a dit de son côté François Bayrou sur France 3.
Parmi les partisans du non, le député (PS) des Landes, Henri Emmanuelli a affirmé : "On comprend le dépit de François Hollande, qui avait fait de l’impossibilité de renégocier son argument principal."
Dans un entretien au Parisien du 13 mai, Valéry Giscard d’Estaing affirme qu’"à la fin du processus, peut-être certains pays auront-ils dit non, mais certains d’entre eux se diront prêts à revoter (...).
En cas de refus de la France et de l’Angleterre, le système sera impossible à gérer. S’il n’y a que la Grande-Bretagne, ce sera un problème pour elle. Et s’il s’agit de la France, elle sera très isolée" .
Messages
1. > Les propos de Jacques Delors sur le "plan B" suscitent le trouble, 15 mai 2005, 18:39
Jacques Delors a tenté, depuis de se rattrapper, probablement sous la pression de l’UE http://www.rtl.fr/rtlinfo/article.asp?dicid=286633