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Lettre au collectif national pour des candidatures antilibérales sur nos rapports aux médias
Publie le mercredi 20 septembre 2006 par Open-Publishing15 commentaires
La rencontre nationale des collectifs pour une candidature anti-libérale unitaire qui vient de se dérouler constitue un événement sans précédent à gauche. La diversité des participants est apparue bien plus comme un atout du rassemblement que comme un obstacle à l’unité. Il a donné à voir une volonté et un projet commun : battre par tous les moyens la droite et permettre la victoire d’une véritable alternative pour notre peuple.
Nombreux sont celles et ceux qui, à cette occasion, ont exprimé une volonté partagée de combattre le bipartisme, la présidentialisation et la personnalisation du débat politique, ainsi que la dérive people dont celui-ci témoigne. L’irruption citoyenne est bien au coeur de l’alternative que nous voulons construire, à la fois dans le projet qui nous rassemble mais aussi dans la campagne dont nous venons de donner le coup d’envoi.
Le projet adopté témoigne clairement de cet engagement de donner toute leur place aux citoyens dès maintenant et dans une nouvelle République.
D’autres participants ont rappelé à juste raison que cette révolution démocratique ne saurait exister sans un profond bouleversement des médias et ont appelé à ce que notre projet et notre campagne puissent mieux témoigner de ce soucis démocratique. Une véritable transformation de notre société nécessite une transformation de l’information, du divertissement et de la place des arts et de la culture dans les médias. Cela passe par le refus de la concentration et la financiarisation actuelle, la refondation d’un véritable service public dégagé des contraintes de l’audimat et géré paritairement entre les représentants de la nation et les syndicats des professionnels, la garantie constitutionnelle des droits des citoyens en la matière et l’inscription dans la loi des moyens financiers garantissant le fonctionnement du "pôle public" des médias et des médias associatifs ou à but non-lucratif, aujourd’hui privés des moyens suffisants.
Ces propositions doivent être rappelées régulièrement dans notre campagne, y compris quand nous serons invités à parler dans les médias. Ce rappel doit aller de pair avec une attitude qui ne soit pas en contradiction avec les changements que nous souhaitons, dans l’information en particulier. Il doit être absolument clair que notre campagne, nos porte-paroles et, le temps venu, nos candidats devront impérativement témoigner de ce soucis de faire de la politique autrement.
Cela suppose de refuser très clairement de nous inscrire dans un jeu médiatique pervers qui substitue le spectacle au débat public contradictoire sur les questions de sociétés qui concernent nos concitoyens.
Nous devrions affirmer collectivement comme individuellement, notre volonté :
– de refuser le cadre formaté qui nous est proposé en ne s’adonnant pas, par exemple, au jeu des petites phrases politiciennes ou au top 10 des plus médiatisés
– d’exclure toute participation à des émissions bouffonnes qui, par essence, produisent une parodie de débat, discréditent la politique et bafouent l’intelligence des citoyens ;
– de favoriser la diversité de nos représentants plutôt qu’accepter l’hospitalité souvent vénéneuse que les médias accordent exclusivement à ceux qu’ils considèrent comme de bons clients ;
– de rejeter la dictature des sondages et des baromètres de notoriété qui appauvrissent la richesse du débat ;
– d’arrêter de considérer que pour créer un événement démocratique, nous devrions d’abord créer un événement médiatique.
Notre campagne ne sera pas celle de l’image et du marketing. Nous refusons l’instrumentalisation des médias et l’aumône d’une exposition médiatique qui contredirait le sens que nous voulons donner à notre alternative.
En 2005, de très nombreux journalistes et les citoyens eux mêmes ont su contre-carrer l’incroyable campagne de désinformation sur le traité de constitution européenne en menant le débat au plus près des gens, en développant leurs propres outils d’information et d’échange et en donnant une priorité absolue aux arguments sur le vedettariat politique.
C’est dans le même état d’esprit que nous devons aborder la campagne qui s’ouvre et c’est à cette condition que nous pourrons changer vraiment la donne.
Le mercredi 13 septembre 2006
Patricia Chalumeau Membre du collectif unitaire de Malakoff - Syndaliste CGT
Claude Michel Membre du Collectif d’initiative nationale pour un rassemblement antilibéral de gauche et des candidatures communes
Frank Mouly Délégué (77) à la rencontre nationale du 10 septembre 2006 - Collectif médias du PCF
Francis Parny Membre du collectif unitaire sud-est Val d’Oise et Membre du comité exécutif du PCF chargé de la culture et des médias
Jacques Soncin Délégué (13) à la rencontre nationale du 10 septembre 2006 - Médias du 1/3 secteur
Messages
1. > Lettre au collectif national pour des candidatures antilibérales sur nos rapports aux médias, 20 septembre 2006, 09:30
Super ! Mais, c’est quoi le programme politique dont ils vont débattre, ces candidats anti-libéraux, sur les différents médias ?
1. > Lettre au collectif national pour des candidatures antilibérales sur nos rapports aux médias, 20 septembre 2006, 09:38
A 7 mois de l’élection toujours pas de programme ni de candidats, ni meme de règles démocratiques pour désignar les candidat-e-s...
Ca promet une belle fin pour ce proceessus partant de bonnes intentions qui va se fracasser pour absnece de règles démocratiques permettant de surmonter les quelques désaccords des uns et des autres...
IlRosso
2. > Lettre au collectif national pour des candidatures antilibérales sur nos rapports aux médias, 20 septembre 2006, 10:03
Et oui, encore un coup pour rien, encore une erreur stratégique... Combien de temps notre impuissance politique durera ?
René
3. > Lettre au collectif national pour des candidatures antilibérales sur nos rapports aux médias, 20 septembre 2006, 10:10
Question idiote. Si le score électoral de notre candidat(e) ne dépasse pas 5%, les frais de campagne ne seront pas remboursés. Qui va les payer ? Le parti du candidat ou de la candidate s’il ou si elle appatient à un parti ou cela donnera-t-il lieu à une souscription ou quelque chose comme ça ?
hips
4. > Lettre au collectif national pour des candidatures antilibérales sur nos rapports aux médias, 20 septembre 2006, 10:11
C’est quand même incroyable de lire ça...
Ca ne te fatigues pas de raconter de tells trucs ?
Tu n’as jamais vu la Charte anti libérale (6 mois de travail) ?
Tu n’as jamais vu les textes de programmes qui suivent le doc "ambitions et stratégie" ?
Tu ne sais pas que c’est de ça qu’on discute dans les collectifs ?
Comme disait Coluche, si t’as rien à dire, tu peux aussi... aller à la pêche et laisser les autres bosser.
Jacques Roux
5. > Lettre au collectif national pour des candidatures antilibérales sur nos rapports aux médias, 20 septembre 2006, 10:27
Jacques ROUX,
Ce n’est pas parceque l’on a beaucoup bossé, qu’on y a passé des mois, et que beaucoup de monde s’y est mis que ce que l’on a produit va forcément avoir un résultat positif, du moins efficace... Si tu crois cela, tu vas tomber de trés haut. Si tu crois cela es tu parfaitement sûr que toutes celles et tous ceux qui ont travaillé à la CHARTE n’ont pas fait une erreur au départ, une erreur de conception dans la stratégégie ?
Je crains beaucoup que la suite ne te montre que les choses ne sont pas aussi simple et que tu devrais bien réflêchir avant d’afficher tes certitudes.
René
6. > Lettre au collectif national pour des candidatures antilibérales sur nos rapports aux médias, 20 septembre 2006, 11:46
Je suis totalement d’accord avec toi sur l’analyse des médias, et la négation de la démocratie que constitue la prise de pouvoir des multinationales et de l’état bourgeois dans tous les médias
l
Dans le même temps, jes dirigeants du PS s’inscrivent pleinement dans cette dérive médiatique (voir la façon dont a été fabriquer de toutes pièces Ségoléne), je vois la une raison supplémentaire , importante sut le plan de la démocratie que nous voulons, de refuser tout accord avec cette social démocratie qui partage avec la droite la même conception de l’état.
Fraternellement Raymond LCR
7. > Lettre au collectif national pour des candidatures antilibérales sur nos rapports aux médias, 20 septembre 2006, 11:58
Ben non, j’ai pas vu la "Charte anti-libérale (6 mois de travail)" ni le reste. Et je ne sais pas ce dont on discute dans les collectifs. Alors il se cache où le programme, que j’aille le regarder aussi ? En tous les cas, il est pas discuté souvent sur Bellaciao.
8. > Lettre au collectif national pour des candidatures antilibérales sur nos rapports aux médias, 20 septembre 2006, 12:22
"de favoriser la diversité de nos représentants plutôt qu’accepter l’hospitalité souvent vénéneuse que les médias accordent exclusivement à ceux qu’ils considérent comme de bons clients".
Besancenot il se sent pas visé là ?Parce qu’on le voit beaucoup n’est-ce pas ?bien plus que les représentants des collectifs ou du PC.Il est plus interressant pour les médias ?pour quelle raison ?
Jean Claude des Landes
9. > Lettre au collectif national pour des candidatures antilibérales sur nos rapports aux médias, 20 septembre 2006, 16:14
Pour ce débat, tu devrais aller faire un tour sur :
http://www.pag69.org/
René
10. > Lettre au collectif national pour des candidatures antilibérales sur nos rapports aux médias, 20 septembre 2006, 17:43
Si JC des Landes et quelques autres du PCF qui écrivent sur ce site avaient les manettes des médias en main, j’ai l’impression que le facteur il passerait pas souvent à la télé !!!!
Pourtant s’il fait de l’audimat (c’est ce qui plait aux médias) c’est peut-être que ce qu’il dit est intéressant, est dit clairement, et que ça parle aux gens, non ? A moi ça me parle, en tout cas.
11. > Lettre au collectif national pour des candidatures antilibérales sur nos rapports aux médias, 20 septembre 2006, 21:02
Eh ! Raymond, c’est super de faire de grandes déclarations ..mais commence par les faire respecter par ton copain Olivier. R.A
2. > Lettre au collectif national pour des candidatures antilibérales sur nos rapports aux médias, 20 septembre 2006, 17:22
Les Médias,
C’est comme les sondages ;
Plus qu’y s’croient parfaits,
Plus ça devient bêtes.
Les Médias,
C’est comme les sondages ;
Plus qu’y s’croient parfaits,
Plus ça devient c..s.
Anonymes.
1. > Lettre au collectif national pour des candidatures antilibérales sur nos rapports aux médias, 20 septembre 2006, 22:03
Pourquoi Olivier est il quelque fois à la télé ? ce n’est sûrement pas pour le servir ni par sympathie pour la Ligue. C’est tout simplement que, dans le système marchant, le seul critère pour ces médias c’est de faire le maximum d’audience pour vendre plus de publicité . Et dans ce domaine je pense qu’Olivier est le plus populaires auprès du grand public, son discours simple, constant dans ces convictions est parfaitement compris par la partie de la population que nous devons absolument convaincre si nous voulons avancer vers uns société plus juste.
Lui faire un procès pour cela est tout simplement grotesque. Par contre dans la presse écrite et les grands hebdomadaires proches du PS (Le Nouvel obs, Le Point, Marianne, l’ Express etc...)la Ligue et Besancenot ne sont cités que pour nous démolir chaque fois qu’ils peuvent en trouver l’occasion sans craindre de raconter d’énorme contre vérités.
Donc aucun complexe dans ce domaine. Raymond LCR
2. > Lettre au collectif national pour des candidatures antilibérales sur nos rapports aux médias, 20 septembre 2006, 23:40
Il y a des logiques que je ne comprends pas : pourquoi tenter de stigmatiser la candidature de Besancenot, cela affaiblit la position de ceux qui soutiennent celle de M.G.Buffet ? On ne peut pas affirmer que la candidature d’un chef de parti dans un cas est une force et dans l’autre une division et un affaiblissement.
En ce qui concerne les médias accuser l’un d’un passage excessif, voir dans des émissions contestables, est un peu poussé... Il existe effictement des émissions comme celle de Fogiel ou d’Ardisson dans lesquelles tout homme ou femme politique ne doit à aucun prix se fourvoyer, pour les autres la méthode n’est pas d’accuser celui qui y est mais de protester ensemble contre l’exclusion...
On dirait deux chauves qui se disputent un peigne...
Danielle B