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Lettre d’un enseignant pour la révolution
Publie le mercredi 23 septembre 2009 par Open-Publishing3 commentaires
Je suis enseignant en Seine-Saint-Denis. Ce n’est pas le problème. Ce dont je vais parler dans cette lettre n’est pas spécifique au département dans lequel je travaille. Beaucoup de mes collègues connaissent des difficultés, quel que soit l’endroit où ils exercent. Résumer les difficultés que rencontrent les professeurs à la confrontation avec une jeunesse excitée, dont les jeunes du 93 représenteraient un prototype est un piège de la pensée dans lequel il ne faut pas tomber, ou duquel il faut sortir. J’ai croisé trop de professeurs dont la première préoccupation semblait être de savoir si leurs élèves seraient « difficiles » ou pas.
Ce dont je veux parler est beaucoup plus profond, pernicieux, d’autant plus pernicieux que c’est un malaise sur lequel il est très difficile de mettre des mots. C’est la part de mon malaise que j’entends résonner avec le malaise des autres. Une foule de malaises imbriqués les uns dans les autres. Des malaises personnels, individualisés à outrance par une société qui détruit chaque jour un peu plus le collectif politique pour le remplacer par du collectif humanitaire plutôt qu’humaniste, du collectif téléthonisé, facebooké, footballisé, un collectif qui ronge notre société et détruit toute volonté d’action réellement collective, collective cette fois dans son sens noble : un collectif qui donne la place à l’imprévu de la parole, l’imprévu des rencontres, l’imprévu du mouvement des foules.
J’ai tenté l’année dernière de m’intéresser à l’action syndicale au niveau de mon établissement, mais j’en ai été très vite dégoûté. Qu’on me comprenne bien, je ne crache en aucune façon sur toutes les personnes qui s’impliquent chaque jour dans l’action syndicale de terrain, avec ce qu’elle a de laborieux, d’aléatoire, de frustrant… Mais comment aujourd’hui ne pas être frappé par l’apathie générale qui règne au sein d’entreprises de service public censées devoir défendre leur existence même, comme au sein du monde économique qui reste sans voix face aux délires de la crise !
Il doit y avoir quelque chose qui ne tourne pas rond. L’état de ramollissement avancé de la population dans une période d’attaques ultra libérales sans précédent doit tout de même pouvoir s’expliquer, s’analyser…
Je n’ai pas de réponses à apporter à cette question. Ou plutôt, si. Ma réponse est cette non réponse. Car je pense que personne n’a pour le moment la réponse. En somme, je pense que beaucoup de gens sont comme moi, c’est à dire qu’ils souffrent d’une situation politique et sociale, mais ils souffrent d’autant plus qu’ils ne parviennent pas à l’appréhender. Comment en sommes-nous arrivés là, dans cette société post-11 septembre dans laquelle la peur s’est installée à tous les niveaux, à tous les échelons ? Dans cette société de la communication où les gens se retrouvent bombardés de messages contradictoires (la plus sûr méthode pour générer de l’angoisse parmi la population).
Je ne vais pas tomber dans l’eschatologique. Mais je pense que la population française (je me garderai bien d’étendre mon analyse à un territoire plus vaste) arrive à un point où le mécanisme de réponse du collectif face aux agressions du pouvoir s’est rompu. Ce mécanisme presque immunitaire s’est cassé, et nous ne comprenons pas pourquoi.
Je pense que cette incompréhension est profonde. Elle puise autant sa source dans la disparition de tout un pan de nos idéaux politiques, que dans l’accroissement de l’exposition des personnes à la complexité du monde par les technologies de l’information. Mais on ne peut pas non plus rejeter l’idée selon laquelle le pouvoir parvient à maîtriser nos fameuses capacités de réactions collectives. L’avalanche des discours, des plans de com, des sommets, contre-sommets, missions et commissions nous met KO. La collusion du pouvoir politique et de son organe de représentation que sont les médias est telle que le bluff est total. Et l’être humain, l’individu que génère un tel système est si partagé, si scindé entre sa vulnérabilité d’une part, et de l’autre sa foi en ses propres capacités de résistance, foi illusoire, presque fabriquée de toutes pièces par l’ennemi, que cet individu se fige, n’ose plus bouger, et ne cesse de sourire.
Nous sommes en danger. Il nous faut un choc, un choc salvateur dont nous serons les acteurs. Si nous ne réalisons pas le danger maintenant, le choc viendra à nouveau nous submerger, tel cette crise qui nous a encore un peu plus lavé le cerveau.
Nous n’arriverons à rien sans stopper ce mouvement. Il faut un contre-mouvement collectif d’ampleur, soudain, qui paralyse brusquement le pays et libère ainsi du temps et de l’espace pour recomposer un collectif parti en lambeaux. Au niveau où nous en sommes, ce ne sont plus des assemblées générales animées par des syndicalistes qui ont en grande partie perdu leur crédibilité qui ont une chance de faire bouger les choses au final. Il faut juste trouver le moyen technique de faire converger cette volonté commune, débarrassée de ses convictions ou de ses solutions pré-emballées, sur une date précise, le début d’une période durant laquelle nous réfléchirons à une reprise en main de nos destins.
Dans ce mouvement, les écoles pourraient devenir des lieux stratégiques, des lieux ouverts où les différents acteurs des luttes pourraient se retrouver, échanger, s’organiser pour tenir sur la durée. Une infrastructure efficace et tenace.
Harcelez vos leaders politiques. Ils ont la puissance et l’audience pour mettre en pratique une telle tactique. Et s’ils ne réagissent pas, nous le ferons sans eux. En créant une simple pétition : un texte et une date.
Un ultimatum à faire circuler partout, d’abord sur le net puis dans tous les groupes réels, de chair et d’os qui étaient, sont ou seront en lutte. Le texte peut être réalisé sur un site où la rédaction est participative, un peu à la manière de Wikipédia (je vous préviens, moi, je sais pas faire).
Tout le monde a déjà rêvé d’une telle initiative qui, naissant de rien, se construit peu à peu sur l’espoir fragile de quelques individus, puis déferle sur le monde pour le transformer ! A vos commentaires, à vos idées, et vive l’humanité !
Messages
1. Lettre d’un enseignant pour la révolution, 24 septembre 2009, 08:53, par airelle
Constat, hélas criant de vérité, où l’on voit l’apathie dans laquelle se trouvent tous ceux qui sont "laminés" par la Sarkocratie !!! Pourvu qu’ils se réveillent avant qu’il ne soit trop tard ....
2. Lettre d’un enseignant pour la révolution, 24 septembre 2009, 16:22
Si être en Seine Saint Denis "n’est pas le propblème",^pourquoi le mentionner ?
3. Lettre d’un enseignant pour la révolution, 24 septembre 2009, 21:30, par ecoconstructeur
Ok:première ébauche d’un ultimatum :
« il faut savoir déconstruire pour reconstruire » citation de Jean Klépal
Un texte pas si délirant que cela …
pour l’insurrection qui vient, alors ça vient ? c’est quand vous voulez
n’attendez pas le dernier moment, ce prétexte de la pandémie orchestrée qui étouffe le conflit social qui s’annonce.
Les français parlent aux français... qui sont pris pour des navets.
A ceux qui se contentent d’une prime de licenciement, à ceux qui veulent se suicider : il y a mieux à faire, beaucoup mieux.
Il est interdit d’interdire ? – on va se gêner… Tant qu’il n’est pas interdit d’abrutir, nous continuerons ;
Vu qu’il n’y a pas de réponse politique satisfaisante de la part de ces premiers interlocuteurs de la population. Vu qu’il n’y a même pas d’opposition, donc même pas de politique en fait.
Et sachant qu’on ne peut pas moraliser quelque chose qui est amoral par définition.
Fouillant les mémoires d’outre-tombe, nous avons demandé à deux bénévoles de l’acte de nous formuler une déclaration d’intentions non exhaustive, à diffuser et compléter par tous les citoyens.
Pour aider à sortir de l’abrutissement ambiant, on peut se la faire à l’ancienne par exemple sous forme d’
Avis de mobilisation générale
– Nous demandons à toutes les forces vives (et moins vives) de la nation de résister à l’abrutissement ambiant orchestré par les politichiens et les oligarques qui détiennent toutes les clefs de la manipulation de masse. Nous mettons à votre disposition des commandos de type Greenpeace, Aubrac et autres déjà rompus à ce genre d’opérations non violentes. Ils seront épaulés par des régiments entiers de Rmiste et chômeurs (anciens et nouveaux), Smicard et étudiants, retraités, , Intérimaires, professionnels en tout genre , valides et invalides, mobilisables pour toutes les opérations sur terre, mer et dans les air .
Parce que cette façon de maîtriser les médias, les administrations, favoriser l’oligarchie, provoquer l’isolement et la division sociale, cette technique de manipulation et d’abrutissement des masses, ce cynisme, cette démagogie s’inscrivent tous dans la poursuite logique de ce qu’avait entamé Goebbels, il y a moins de soixante dix ans.
Premières recommandations :
– Abolition des privilèges.
– Sortie du nucléaire en moins de 5 ans. Arrêt immédiat des centrales de plus de 10ans. (Atelier Réseau Sortir du Nucléaire, CEDRA, QV, CRIIRAD, ACRO +…) - Démantèlements aux frais des pro-nucléaires ; même en retraite, même décédés...
Mise en place d’un Nuremberg nucléaire (70 millions de victimes) avec reconnaissance des désastres écologiques et sanitaire du mensonge nucléaire et autres. Enquêtes épidémiologiques mondiales et intègres. (atelier enfants Belarusses, AFMT,CERI, Séfarades, Polynésie, Algérie, Inuits + …)
– Arrêt complet sans condition des constructions d’autoroutes et lignes TGV, voire leur démantèlement.
– Arrêt des usines d’armement et reconversion en tout genre dans le bâtiment bio-climatique, énergie renouvelable et autres.
– Arrêt complet et définitif des incinérateurs d’ordures.
– Grèves générales des éboueurs afin de revaloriser leur salaires au lance pierre d’une part mais surtout afin de sensibiliser définitivement le public sur leur production de déchets à l’aide du principe : retour à l’envoyeur. Même dans les magasins bio, il y a encore des produits sur-emballés ( bonne note toutefois du CNIID pour les denrées distribuées en vrac) (voir Atelier CNIID +…)
– Annexion de la Principauté de pacotille (voir atelier ATTAC + …)
– Accompagnement à la frontière des détendeurs de compte dans les paradis fiscaux.
Rupture des relations diplomatiques avec les paradis fiscaux si il n’y a pas de transparence totale de leurs banques. Aggravée de rupture de relations commerciales (chocolat, montres, coucou et autres viagra à voile).
Démantèlement des banques et assurances qui ont largement dépassé les limites de la tolérance et la suffisance.
– Mise en application du principe du SMAD (Salaire Maximum Décent) selon les modalités suivante : soit 3 fois le salaire de l’employé de base dans l’entreprise, soit 3 fois le SMIG (Atelier PPLD-ADOC). Sachant que ceci n’est qu’une étape et que le salariat tel que nous le connaissons pourra être reconsidéré.
– Démantèlement des multinationales ; des "empires financiers", de l’OMC, FMI,Banque mondiale etc et autres neveux d’IG Farben (Atelier Via Campesina, ATTAC, NPA, M’PEP +…)
– Suppression des publicités. (Atelier casseurs de Pub, Paysage de France, déboulonneur +…)
– Suppression des incitations aux crédits.
– Sortie de la France de toutes les institutions onusiennes et autres internationales si elles ne rendent pas de compte à la société civile (la population tout simplement).
– Gratuité des transports en commun courte distance.
– Suppression des voitures, camions en ville pour commencer…(Atelier vélorution +...)
– Aviation à réaction clouée au sol, à hélices autorisée sous forme de quotas humanitaires.
– Maintien et multiplication des agents vecteurs de tissu social (facteur, concierge, épicier (bio)…instit.+…) Atelier M’PEP
– Dimension humaine : limitation de tous les "groupes humains" (entreprises, tertiaire, commerce de 10 à 50 personnes principes coopératifs…(atelier SCOP +…)
– Transparence des haut fonctionnaires nationaux et internationaux (compte, activité, éthique…) voire suppression de leur poste.
– Journalisme, éditions, (bref : médias) libres et indépendants. (Atelier "Le canard", ACRIMED, SMAD +…)
– Hygiène de vie : eau du robinet, viande et poisson une fois par semaine et encore, fruits et légumes frais de proximité (voir Atelier Shelton, Désiré Mérien, Claude Aubert, AMAP, Rudolph +…)
– Instauration de périmètres de production et d’échange (100km pour les matières première comme le bois…10km pour l’alimentation.
– Boycott total du bois exotique et autres produits très éloignés et écologiquement et éthiquement inadmissible.
– Suppression immédiate des produits bio et éthique des super et hyper marché (non sens) avant le démantèlement complet de des grandes surfaces. (Atelier Satoriz, Biocoop +…)
– Protection et action rapide contre la pollution électromagnétique, suppression de construction de nouvelle ligne haute tension et relais hertziens et démantèlement des existantes nocives (Atelier CRIIREM, Next Up +…).
– Protection et action rapide contre les rayonnements ionisants (Atelier CRIIRAD, ACRO +…).
– Déclenchement irréversible national du mouvement de décroissance – simplicité volontaire, contre la Shadok attitude (Atelier André Gorz, Jean Baudrillard, Serge Latouche, IEESDS, PPLD-ADOC , Négawatt +…).
– Transfert des sièges sociaux des Œuvres (Armée du salut, secours pop et cat…), associations 1901, et ONG sur l’avenue des Champs Elysée. (Atelier EMMAÜS+…)
– Suppression immédiate des pratiques néocoloniales pour l’approvisionnement en matière première et autres produits. (Atelier SURVIE, femmes pour la paix, +…
– Principe de souveraineté alimentaire en France et surtout dans les pays tiers (Atelier Via Campesina, Amis de la Terre +…)
– Suppression des OGM dans la chaîne alimentaire et donc dans l’environnement (atelier Faucheurs, résOGM , Amis de la Terre +…)
– Suppression du brevetage du vivant (atelier Semences paysannes, Kastler, Vélot, Séralini +…)
– Éradication du techno-fascisme. (Atelier Sciences citoyennes)
– Plantation et semis sur la moindre parcelle de terre inutilisée en ville comme en campagne, Poumon vert au centre des agglomérations, toitures et murs végétaux, libération des surfaces goudronnées et bétonnées, plantation systématique de haies variées sur bord de routes, cours d’eau, chemin et parcelles. (Atelier SOLAGRO, PONEMA, Thierry Paquot +…)
– Toilettes sèches obligatoire : Toilette à Litière Bio maîtrisée , gestion des eaux grises et eaux pluviales, maintien systématique de l’humus selon directive EUTARCIE (voir Atelier Joseph Orszagh, Christophe Elain +…)
– Suppression de l’agriculture industrielle, passage à l’agriculture paysanne donc bio (Atelier Terre et humanisme, Terre vivante, Rudolph, André Pochon, B Ronot …+ )
– Interdiction de laisser les terres agricoles à nue pendant les saisons d’hiver ou pluvieuses.
– Suppression totale et immédiate des engrais chimiques, des insecticides et fongicides.
– Élevage industrielle proscrit, (litière paille, reformation de l’humus…) (Atelier CEDAPA +…)
– Groupement de type CUMA : Coopérative d’utilisation de matériel et Couderc : zone de vie et service commun… (Atelier MAUSS, Musée Social, Mairies +…)
– banques alternatives transparentes généralisées (Atelier NEF, Cigales +…)
– Gestion collective de l’accès à l’énergie (électricité d’origine renouvelable décentralisée), bois en affouage, eau et services. (Atelier ENERCOOP, Mairies +…)
– Démocratie directe, participative. Assemblées réparties sur tout le territoire. Conseils. Couplage du tirage au sort parmi les électeurs avec représentation, droit de vote de toute la population participant à la vie sociale donc droit de vote des derniers immigrés et ex-détenus +…. (atelier Aristote, Yves Sintomer, M’PEP +…)
– Universités libres des quatre saisons : Réparties sur tout le territoire dans la rue, dans les champs ou dans les airs, ouvertes à tous, art, culture, recherche, réseaux médiatiques parallèles maintenant l’esprit critique comme idée force. (atelier l’Autre Campagne, MJC, intermittents du spectacle +…)
– liberté de circulation et d’établissement (Atelier CMIL, CIMADE, +…)
– Multiplication systématique de la culture itinérante avec les bibliobus donc artbus, théâtres et animations de rue, artothèques ambulantes. (Atelier Cargo, ArtnOmad, Fratellini +…)
– Couplage institutions école avec écoles de type "buissonnière Illich" pour ceux qui sont "fâchés" avec la vieille institution. (Atelier Yvan Illich, +…)
– construction et réhabilitation complète du parc immobilier français selon le principe bio climatique, écologique, vernaculaire, éco et auto-construction, habitat groupé, convivialité… (atelier CRATERRE, Joseph Colzani, Hassan Fathy, De Bouter, Tom Rijven, Nicolas Meunier, Félix Trombe,Yvan Illich, Thierry Paquot ,Cantercel, CR3E, Le gabion, Inventerre, ECORCE, HABITER, NEGAWATT, +…)
– mise en place d’un seuil minimal de biodiversité à respecter avec sanction si nécessaire (atelier Solagro, FRAPNA, +…)
– mise en place d’un seuil maxi d’empreinte écologique à respecter avec sanction si nécessaire (atelier Greenpeace, , Amis de la Terre, +…)
– interaction et échange entre enfants, étudiants et toute la palette de la société : personnes âgées, ouvriers employés chômeurs RMI SdF,cadres, détenus, administration, politique…
– Propagation de la marine à voile, la vraie, celle qui a une âme. (atelier Jaouen-Le Bel Espoir II, Rara-Avis, Hydroptère, Le Belem,Tabarly, Kersauson et Riguidel +…)
– Droit d’asile pour les réfugiés économiques, politiques sous réserve élémentaire de respect d’autrui (atelier Nous autres, RESF + …)
– Instauration du SLD (Droit au logement décent pour tous) avec maximum d’auto construction et éco construction. (Atelier enfants de Don Quichotte, et œuvres + …)
– Liste non exhaustive à remplir et développer par chacun, à multiplier et transmettre selon les deux principes fondamentaux : justice sociale et respect de l’environnement. Signez et agissez !.
Qui contrôlera le respect de ces règles ? : la population tirée au sort.
Le problème de l’écologie, comme pour la justice sociale est éminemment politique.
N’en déplaise aux crieurs à l’effusion de sang, c’est véritablement une révolution qu’il faut opérer dès à présent.
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Le signe de ralliement est le drapeau percé au centre.
Vive la 6ème République bio-climatique et solidaire, Vive la vie.
Signés : Les généraux putchistes :
Général Cambronne : Ne pas passer à côté de l’instant où l’on doit dire merde.
Général Don Quichotte : Il y aura toujours un Merlin pour faire croire aux gens que ce que vous avez vu et combattu n’étaient que des moulins à vent, alors que c’étaient effectivement… des géants.
Château de Vizille, Automne 2009.
Mais tout de même, est-ce normal d’en être réduit à interdire pour faire triompher le bon sens ?
Est-ce normal qu’une poignée de nantis se complaisent dans la luxure pendant que le reste de l’humanité se démène sur un tas d’ordures ?
Nous ne devons pas être réduit à attendre la prochaine catastrophe nucléaire pour faire entendre raison.
Deux alternatives possibles : continuer de mourir en silence en esclave consentant ou se lever.
Quand vous aurez choisi, faites le signe.