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Lettre d’un militant syndical, c’est à lire ! Vraiment !
Publie le dimanche 6 juin 2010 par Open-Publishing13 commentaires
CHERS CAMARADES
une fois de plus, mais je ne peux m’empêcher de m’épancher sur mes questionnements a propos de notre syndicat mais après tout, si ça peut provoquer un débat ???
Les échanges entre nous étant pratiquement inexistants en dehors des permanences pour ceux qui y viennent le soir, je me sens un peu comme XXX, obligé de vous communiquer mes sentiments ou mes observations par des coups de gueule. Et encore heureusement, lui il tente d’organiser les débats et de prendre des initiatives, mais on se sent bien seuls quand le soir nous diffusons les tracts dans les quartiers.
Encore une manif prévue le 24 Juin prochain, une de plus.
Je participe à toutes les manifs’ organisées par notre UL de XXX et je constate que j’y rencontre quasiment toujours les mêmes qui vont finir par se lasser et rester chez elles ou être spectateur sur les trottoirs un peu comme tous ceux de notre syndicat qui n’y participent jamais ou presque.
Nous revendiquons X millier de syndiqués, 150 de plus qu’en octobre, sur notre territoire et je pense que parmi eux il y a des dizaines de mandatés de toutes sortes qui disposent de délégations qu’ils pourraient parfois utiliser « ça n’est pas terrible d’un point de vue syndical » mais les temps sont difficiles faute de mieux et si ça peut faire bouger, gonfler nos rangs dans les manifs ou participer aux initiatives que prend notre UL pour faire de la masse.
Le constat de ce manque de mobilisation de nos camarades est terrible pour un syndicat comme le notre qui se revendique révolutionnaire et de masse.
Si nous, militants, syndiqués, n’avons pas la fibre de la lutte, alors que tous les autres syndicats, dits représentatifs sont bien pires que nous, comment mobiliser tous ces travailleurs, chômeurs, retraités écrasés, isolés dans ce monde capitaliste ?
Un autre signe révélateur du malaise ambiant est qu’ a l’UL, nous disposons d’un stock important de tracts et d’affiches de toutes sortes dont certains ne sont même plus d’actualité et qui dorment, que personne ne vient chercher ; mais dans ce cas qu’est ce que nos délégués syndicaux mettent dans leurs panneaux dans leurs boutiques ??
Mais pourtant bon dieu de merde !!!!!!, ils ne sont que quelques uns et nous sommes des millions, je n’ose pas imaginer que nous serions des millions de moutons décervelés.
Sarko et sa droite décomplexée n’hésitent plus a moquer notre impuissance a peser sur le cours des choses, il sait très bien l’incapacité des syndicats a mobiliser et il sait créer la division, les syndicats sont vérolés dans leurs structures, à la botte du pouvoir puisqu’ils sont incapables de fonctionner en autonomie, ils doivent se corrompre, se parjurer pour trouver des moyens de survivre et donner l’illusion d’une puissance qu’ils n’ont pas. Dans les négociations c’est ni plus ni moins qu’un jeu de dupes pour amuser la galerie, les marchandages sont de mise pour tenter de s’attirer une improbable reconnaissance, ils ne font qu’essayer de ne pas trop perdre les acquis obtenus de hautes luttes par nos anciens
J’ai le sentiment que nous nous enlisons dans un train- train dangereux, faut il redéfinir le sens de nos luttes, peut être sortir des clous, être moins sages, se démarquer, interpeller « nos élites » à Montreuil ?
A trop transiger on peut perdre son âme.
J’ai le sentiment que notre crédibilité est atteinte, nous sommes souvent assimilés aux autres syndicats d’accompagnement totalement sclérosés, nous ne sommes pas assez différents, les gens nous trouvent sympathiques mais incapables d’infléchir les choix libéraux que met en place la caste gouvernementale avec sa clique de députés et de sénateurs godillots.
On constate ici à XXX, qu’aucun syndicat hormis la CGT ne se préoccupe des problèmes des chômeurs, des retraités pauvres, des sans papiers, c’est affligeant et désespérant : mais ou sont passées les valeurs fondatrices de ces syndicats qui ne font qu’accompagner ?
Il n’est même plus question de grève massive, les intérêts individuels ont pris le dessus et pus grave encore nous ne sommes plus capables d’attirer les jeunes en quantité, parce que certains refusent le travail de terrain dans la masse.
De nos jours, les sondages, les médias sous influence font l’opinion publique, sarko ne fonctionne qu’a coup de sondages secrets qui sont a sa botte ou l’inverse et qui coutent une fortune au contribuable et face a ce pouvoir considérable, nous n’avons pas grand-chose à opposer hormis le pouvoir de la rue que nous devons investir, posséder, il nous faudrait éduquer par le tractages et collages réguliers, agressifs et ciblés.
Quand on est peu nombreux il faut être efficaces, il nous faut semer patiemment nos valeurs, notre vision, nos choix et entretenir, « jardiner » pour faire éclore une conscience populaire, volontaire et active.
La résignation est savamment distillée par les médias capitalistes, les cerveaux sont remplis de merdes a longueur de soirées, ils essaient de laisser le minimum de place entre les pages de pub, les émissions de recyclage de TF1, les variétés à paillettes et à élimination ou la téléréalité débile pour que les gens évitent de réfléchir, avachis dans leur canapé après avoir passé une journée de merde au boulot. La propagande très bien étudiée et diffusée en grande quantité peut mener au pire si l’on n’y prend pas garde.
Il nous faut être imaginatifs, il faut surprendre, un petit nombre bien organisé peut être plus efficace qu’un grand nombre dispersé et sans motivation.
Je ne vais pas m’aventurer dans des références historiques que je ne maitrise mais j’ai le sentiment que le socialisme dans ses vraies valeurs a été complètement dénigré, dévalorisé, il n’est plus trop crédible actuellement quoique les excès du capitalisme vorace et destructeur incitent certains a se tourner vers des solutions plus collectives et égalitaires, y aurait-il la quelques terrains vertueux qui s’ensemencent ??
Voila j’ai un peu vidé mon sac et ça fait du bien.
Pour terminer, je vous cite une phrase de Stephane HESSEL qui provient de la bande annonce d’un film « WALTER retour en résistance »
Voici la phrase : « Il suffit qu’il y ait une minorité active, solide, de jeunes qui en veulent, qui considèrent que l’engagement ça signifie quelque chose
Il suffit qu’ils soient le levain qui fait monter la pate, alors a ce moment la nous aurons une France résistante »
« Ils sont quelques uns et nous sommes des millions »
SALUTATIONS
XXX
Messages
1. Lettre d’un militant syndical, c’est à lire ! Vraiment !, 6 juin 2010, 20:19
Ouais, il a tout à fait raison,... mais et alors ?
2. Lettre d’un militant syndical, c’est à lire ! Vraiment !, 6 juin 2010, 20:38
je suis a SUD depuis 15 ans ( SUD PTT ) et je pense pareil .
j’en ai marre et plus que marre de tous ces moutons de français , qui pour se remonter le moral ne pense qu’au foot au foot et encore au foot !
c’est mort .
1. Lettre d’un militant syndical, c’est à lire ! Vraiment !, 6 juin 2010, 20:56, par Copas
Rien de neuf mon vieux.
Si l’exploitation n’était pas accompagnée d’une aliénation (la domination idéologique, etc...) le système ne tiendrait pas 1 mois.
Les réponses doivent travailler des ruptures collectives des plus grandes masses avec le système (comme des grèves de masse, des occupations, etc).
Les petits groupes, la bourgeoisie sait s’en accommoder.
Par contre il n’est pas exact qu’idéologiquement on ne peut rien.
Il y a des choses qu’on n’a pas tenté .
2. Lettre d’un militant syndical, c’est à lire ! Vraiment !, 7 juin 2010, 08:54, par Copas
je voulais également dire que l’histoire des moutons et des gens cons je l’ai toujours entendu dire dans une partie importante de la gauche pour refuser de remettre en cause une orientation.
On est toujours le con des autres et il n’est pas vrai que les travailleurs ne pensent qu’au foot.
C’est l’expression d’un dépit et d’un désespoir, le terreau se nourrit par l’absence de parti collectif qui prépare, analyse collectivement ce qui se passe (je ne parle pas des branlettes électorales là), les creux et les vagues de l’activité sociale de telle façon que les creux servent à analyser et préparer les vagues suivantes, et que dans ces vagues, munies des enseignements précédents on puisse être plus efficace.
Il n’y a qu’à voir comment les militants de chaque organisation sont debout sur les freins pour résoudre la question de la division syndicale de la seule façon dépassable, c’est à dire en poussant à l’unité d’action du bas vers le haut au travers de formes d’organisation unifiantes (sans cela, chaque faction contrôlera ses brebis et retirera ses billes au moment où la direction syndicale le désire sans que cela est de grandes conséquences ).
On a bien noté que dans des tas d’endroits les travailleurs se saisissent du syndicat qu’ils ont sous la main pour résister, montrant en cela que le positionnement d’une orga syndicale est une donnée moyenne mais ne répond pas toujours aux nécessités concrètes.
Ensuite un mouvement ça se prépare en fonction de ce qu’on souhaite faire.
Il y a une chose qu’on sait c’est que les journées-pression démoralisent les travailleurs , non pas que cela ne doive pas être fait, mais quand elles sont juste un objectif pour faire une démonstration , la bourgeoisie n’est plus impressionnée par cela depuis des années.
La bourgeoisie et le patrons des patrons (l’état) a appris qu’il pouvait ne pas bouger sur des journées , même les plus réussies. Il y a deux raisons à cela :
1) le lendemain les gens vont au boulot (et en période de faible activité, une journée chômée non payée ce n’est pas mauvais pour les patrons).
2) La bourgeoisie a pris la mesure des directions syndicales telles qu’elles sont et en profondeur. Ces dernières n’ont pas la capacité pour l’essentiel (les bons sont noyés) de faire face à hauteur, de prendre les dispositions pour préparer un mouvement qui casse les reins à l’arrogance de la classe dominante.
L’existence depuis longtemps de nomenclaturas dans les syndicats a transformé en obstacles majeurs ce qui n’était à l’origine que l’expression des circonstances et du réformisme naturel justifié des travailleurs. Ces obstacles majeurs ne sont pas les syndicats, mais les petites couches sociales qui les dirigent et ne vont dans le sens des travailleurs que si ça ne remet pas en cause leur existence.
Les syndicats, eux, sont à développer, il y a trop d’endroits où ils n’existent plus. Quand le travail se fait, à nouveau les travailleurs respirent un petit peu.
Mais on peut être pour le développement des orgas syndicales et en même temps pour des formes d’organisation unifiantes qui agglomèrent plus largement les travailleurs quand ceux-ci se mettent en mouvement .
Un plan de régénération des organisations de masse de la classe ouvrière est vital, il ne peut se construire qu’en prouvant qu’il est un cadre unitaire supérieur à la division actuelle.
Il ne peut se faire qu’avec des objectifs qui ne peuvent être que politiques tant la question est générale, faire reculer une classe adverse en haussant les moyens pour la contraindre à cesser sa sur-agressivité.
Ce plan ne se fait pas comme une culture hors-sol, mais en suivant ce qui marche et ne marche pas, en analysant les victoires et les défaites, en analysant ce qui fait qu’une bataille tient longtemps ou pas, etc.
Il peut prendre appui sur des "journées de mobilisation" du moment qu’elles ne sont conçues que comme étapes d’un mouvement plus global qui coûte réellement à la bourgeoisie, de telle façon que cette dernière recule.
A cette bataille , doit se rajouter la construction de partis politiques (ou un parti) qui travaillent à ces objectifs éminemment politiques que sont des victoires des travailleurs sur la bourgeoisie.
Ces partis devront se comporter en intellectuels collectifs de la classe populaire, parmi la classe populaire (et non comme avant-gardes séparées), pour développer les capacités d’auto-émancipation des travailleurs et, en premier, les capacités de résistance de la classe populaire.
3. Lettre d’un militant syndical, c’est à lire ! Vraiment !, 7 juin 2010, 10:34, par Hombre del 94
Salut Copas.
Désolé de poser la question là en scred mais :
QU’EST CE QUI EST ARRIVé AU FMR ?
Si tu as une réponse merci de ton aide.
4. Lettre d’un militant syndical, c’est à lire ! Vraiment !, 7 juin 2010, 15:43, par Cop
Je ne sais ce qui c’est passé.
Je suis comme toi. Je ne sais pas.
Je regrette Roseau et et quelques uns (unes).
Si il passe par là qu’il me fasse signe. Je ne sais comment. Avec un peu d’imagination on trouve toujours.
5. Lettre d’un militant syndical, c’est à lire ! Vraiment !, 7 juin 2010, 17:32
il t’a été répondu qu’on ne savait pas ce qu’est devenu le FMR...
alors on fait quoi ?
BC publie en "article" : "qu’est devenu le FMR" plusieurs fois par jour ??
6. Lettre d’un militant syndical, c’est à lire ! Vraiment !, 7 juin 2010, 19:30, par Alain Chancogne
Ce qu’est devenu le FMR, Copas ?..
...............
Un ami à moi, catalan de surcroit, prétend qu’il s’en est barré quand il vu que sur le FMR on ne débat pas, on est en face de la caricature du "gauchisme" des années ou celui qui n’était pas de ton opinion. devenait le" stal" à fusiller, le traitre n’ayant rien appris des textes fondateurs du Vieux Léon, bref un salaud.
.
Ce même type de "ta gueule pov con" ancêtre du "cause toujours " fut aussi de la façon dite "de classe" pour s’adresser à d’autres..au PCF ,.
De 1920 à..(chut je vexerais des camarades en marquant "2010"..)
.
Le forumpcf fut un grand truc.., par contre.
Deux ans à peu près ;
(2002-2004..)
J’y ai croisé des types bien, noué de chaudes relations..
.
Mais la parole était trop libérée de l"’esprit de Parti".
Alors "ils prétendirent avoir affaire à .....des problèmes techniques..
En fait la décision fut prise au plus haut niveau..de supprimer ce qui dérangeait.
Je pourrais mais je ne le ferais pas dire ou, quand et par qui.....
(Mélanchon aussi ferme la boite de pandore de son blog avec une argumentaion des plus stupides)
Sur le FMR, de patientes explications de forumeurs assez remarquables (si, si !!) avec deux trois névrosés atteints de Burquite aigüe ne pouvaient pas sauver un Forum qui est (ou étais) devenu "OK Corral."
.
D’autant plus que les questions dites de l’Islam" devenaient d’une lourdeur extrème..
A force de flinguer de la"burqa" ," ils" ont réussi : les gens mettent les voiles..
Qui plus est, le FMR ne pouvait pas , selon moi, continuer à fonctionner avec une équipe de modérateurs chefs de clans qui se comportent comme des gamins en cours de récré !
C’était devenu "Mafias rouges de CM2" "
Marx et Lénine ont du se demander , le soir en ouvrant, là haut, l’Ordi Populaire , ce qu’était cette forme de marxisme révolutionnaire"
Les débats vifs (au sein du NPA) sur les questions d’alliances pour les Régionales..ont été l’objet de grossières caricatures de positions..
NON ?
Dommage........... Dommage..
FMR ?
Ephémère Lieu d’échanges
(oui c’est con et facile. c’est tout "moi" ça !.!!)
Ac
.
7. Lettre d’un militant syndical, c’est à lire ! Vraiment !, 7 juin 2010, 20:52, par Copas
Je ne débattrai pas ici du FMR.
Je déplore qu’un lieu de débat, même forcené, se soit clos.
Si des camarades de ce forum désirent me contacter ils le peuvent et on parlera.
Comme d’hab, un forum ou un site appartiennent à ceux qui le font vivre et éventuellement en essuient les procès (comme BC).
Il manque évidemment un forum sur le net maintenant où la mouvance dite "marxiste-révolutionnaire" se confronte aux courants ou pensées révolutionnaires autres, avec un autre type de positionnement que Bellaciao.
AC (de sang) : personne n’est forcement très tendre, gardons-nous de croire que la querelle c’est les autres...
Fraternellement...
8. Lettre d’un militant syndical, c’est à lire ! Vraiment !, 8 juin 2010, 11:07, par hombre del 94
Non, un seul article publié et qui ne soit pas viré au bout de 2 minutes aurait suffit.
Apparemment selon un intervenant ici, le FMR a fermé pour des raisons "internes". Ok, j’ai au moins une explication, c’est tout ce que je demandais.
Ca serait pas la première fois qu’un site serait piraté, et c’était ma question.
9. Lettre d’un militant syndical, c’est à lire ! Vraiment !, 8 juin 2010, 11:52
si il avait été piraté, le FMR l’aurait fait savoir...
3. Lettre d’un militant syndical, c’est à lire ! Vraiment !, 6 juin 2010, 21:37
J’étais à la manif du 27 mai pour les retraites et l’emploi, et je dois dire que la fatigue et la résignation dominaient. Il n’y avait pas ne serait-ce que ce "tous ensemble" qui nous faisaient nous sentir forts et liés.
La dernière fois que j’ai vu Thibault à la télé, à la sortie d’une heure et demi (!) d’entretien avec Sarko, il a déclaré qu’on voulait abattre la retraite à 60 ans. Comme si on n’avait pas compris depuis longtemps.
Même farine avec Mailly, que j’ai vu sur une de ces chaînes de Bolloré ou autre marchand, qui tentait d’être tout gentil avec des explications bien claires et toujours aîmables, en réponse à des questions toujours plus tendancieuses, des ricanements, bref, il s’humiliait en commentant l’eccessoire ou presque, sans un moment taper sur la table et avoir une attitude et un discours offensif.
Le Chérèque nous fait son numéro d’accompagnement un peu partout, en demandant des miettes, ce traître.
La résistance syndicale semble aujourd’hui au point mort. On désespère plus Billancourt mais un pays entier.
Alors, problèmes d’argent, matraquage idéologique des médias, permanents syndicaux tenus par leurs statuts vis à vis de l’Etat, trop grande liberté des Conf et autres CN, d’accord...En attendant les militants de base et responsables syndicaux ont bien été d’accord pour voir leur Confs telles qu’elles sont aujourd’hui, depuis pas mal de temps. Ils ont fait l’autruche devant le matraquage médiatique, ils n’ont rien dit contre les offres permanentes de "concertation" par le Medef ou gouvernement. Ils ont accepté les négociations qui tuent la mobilisation et aboutissent, par exemple, à la casse du mouvement des cheminots. Pour ne pas parler contre le syndicat, et faire le jeu de l’ennemi...Regardez où on en est aujourd’hui. On a perdu en trois ans quasiment tous les combats, subi réformes majeures sur réformes fondamentales. Des militants syndicaux se retrouvent en prison, des femmes enceintes et des vieillards se font matraquer dans des manifs citoyennes.
Tant que les responsables syndicaux ne sortiront pas par exemple du tabou "grève générale" et "journée d’action reconductibles", tant qu’ils ne se décideront pas à aller contre, au lieu de reculer en discutant aimablement, toutes les contre-réformes passeront, celle des retraites comme les autres. On n’avancera pas, sans affronter le capital coalisé en l’Etat.
Et ne comptez pas sur les socialistes pour changer quelque chose. Leur projet de maintien de l’âge légal est assorti de conditions qui permettent son dépassement. D’ailleurs plusieurs d’entre eux se disent favorables au recul de l’âge de la retraite et leur volonté de taxer le capital est si molle qu’on pressent déjà qu’elle passera aux oubliettes. Quant à revenir aux 37,5...DSK, non mais franchement, vous croyez que cet individu a encore une particule de socialisme en lui ?...
Contre la meute UMP, contre l’arrogance inouî, le gavage en toute impunité des riches, contre la criminalisation de tout mouvement social d’ampleur qu’opère ces fanatiques au pouvoir, les syndicats demeurent la force qui peut réagir et gagner l’adhésion du plus grand nombre, donc casser le pouvoir. Ils sont au moins endormis, sinon malades. Il faut que tout le monde de gauche en soit bien conscient et le disent haut et fort, comme fait le camarade ici. Depuis la section de base jusqu’en haut. Ecrivez à vos responsables, n’ayez pas peur, qu’est-ce que vous avez à perdre ?
4. Lettre d’un militant syndical, c’est à lire ! Vraiment !, 6 juin 2010, 21:43
Oui, je pense que Copas a raison,... rien n’est perdu,... encore faut-il que l’on ai le courage de repenser de fond en comble le stratégie de lutte et de changement social. Que l’on ne fasse plus confiance aux bureaucraties syndicales et partis politiques qui nous trompent et que, concrètement on mette en place des alternatives, au niveau local et en les fédérant.